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Reportage France

著者: RFI
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  • Du lundi au vendredi, un reportage pour mieux connaître la société française et comprendre ses débats.

    France Médias Monde
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あらすじ・解説

Du lundi au vendredi, un reportage pour mieux connaître la société française et comprendre ses débats.

France Médias Monde
エピソード
  • Comment les forêts du massif de La Colle Noire se sont régénérées, après un incendie dévastateur
    2025/01/12
    En 2005, un feu d'origine humaine dévastait la quasi-totalité du massif de La Colle Noire, près de Toulon, dans le sud de la France. Cette forêt méditerranéenne littorale avec des arbres cinquantenaires, voire centenaires, a été calcinée en quelques heures. Comment les gardes du Conservatoire du littoral ont-ils travaillé pour réhabiliter cette forêt après le passage des flammes ? Un garde du littoral du massif en compagnie de rangers des quatre coins du monde sont venus échanger sur les défis liés au changement climatique dans les espaces forestiers. Près de 20 ans après l'incendie, la forêt de la Colle Noire ressemble plutôt à un maquis. Quelques pins ont atteint plusieurs mètres, mais il y a surtout des arbustes. « En Méditerranée, on a les aromatiques. Ici, regardez le romarin que vous connaissez très bien en cuisine. Là, la lavande sauvage, vous pouvez sentir » : Franck Bertrand, garde du littoral, mène le groupe de rangers internationaux sur le sentier qui serpente au-dessus de la mer Méditerranée.« Ici, il y a 19 ans, il n'y avait plus rien ici. Il n'y avait plus une mouche qui volait, plus une herbe. Il n'y avait que des troncs calcinés », se souvient-il. Pour réhabiliter la forêt après le feu, les gardes du massif n'ont fait qu'une seule chose : ils ont fabriqué des « fascines .« Le plus gros danger après un feu ici, c'est la perte de la matière, de la terre. Donc, on a réalisé des fascines. C'est la coupe des arbres morts et calcinés qu'on met en travers des pentes pour retenir l'eau lors des fortes pluies et garder cette terre qui va favoriser la régénération des graines et de la forêt », développe le garde français.À lire aussiLe changement climatique en cause dans les incendies sur le pourtour méditerranéenLes avantages de la régénération naturelleEt puis, ils ont laissé faire la nature. Laisser la végétation se régénérer toute seule est plus efficace que de replanter. « On a le chêne liège, le champion de l'adaptation. Son écorce va brûler en premier. Et une fois le feu passé, les bourgeons qui sont en dormance à l'intérieur vont redémarrer », explique Franck Bertrand.Car les arbres qui repoussent naturellement sont plus résistants, notamment à la sécheresse : « Ces arbres, qui ont connu d'années en années ces incendies, ils savent se défendre. Ils s'adaptent vraiment au milieu. Alors qu'un arbre qui a grandi en pépinière, qui a subi un arrosage quotidien une fois dans le milieu naturel, a très, très peu de chances de survivre. Voire aucune. »Le feu fait partie du fonctionnement naturel de nombreuses forêts. Mais à cause du changement climatique, de l'urbanisation et des imprudences humaines, la fréquence de ces incendies est bousculée. En Méditerranée, on est passé d'un incendie tous les 600 ans à un tous les 50 ans.À lire aussiCanada: des feux de forêt précoces ravivent le cauchemar de l'été 2023Incendies préventifs et protection de la biodiversitéFace au garde français, Benson Kanyembo, ranger du parc national de South Luangwa en Zambie, acquiesce. Son problème à lui, ce sont les braconniers : « Nous planifions des incendies préventifs pour éviter les grands feux de fin de saison dans le parc. Mais parfois les braconniers mettent le feu avant nous. Ils font ça pour dissimuler leurs activités illégales. » Pour Lisa Jennings, garde forestière dans les montagnes Blue Ridge de l'Est des États-Unis, c'est l'inverse. Pour protéger les gens qui ont installé leurs maisons dans les bois, elle ne peut plus laisser sa forêt brûler comme il le faudrait :« Nous avons beaucoup d'espèces qui dépendent du feu pour pousser. Les pommes de pin, par exemple, ne libèrent leurs graines que lorsque certaines hautes températures sont atteintes grâce au feu. Nous avons aussi une couche dense d'arbustes au pied des arbres. Et sans feu, elle empêche les herbes et les fleurs sauvages de pousser. »À lire aussiAprès l'incendie, que devient la forêt?À lire aussiIncendies de Los Angeles: cinq feux restent toujours actifs malgré la chute du vent
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  • Les boissons sans alcool se diversifient et se sophistiquent
    2025/01/09
    Chaque mois de janvier, c'est le retour du Dry January : il s'agit de s'offrir une pause dans sa consommation d'alcool pendant une trentaine de jours. Au fil des ans, le défi se révèle moins difficile à tenir, car les boissons sans alcool tendent à devenir une catégorie à part entière, avec des substituts au vin, à la bière et aux spiritueux qui se distinguent des boissons sans alcool traditionnelles, que sont les jus de fruits, nectars, sirops et autres sodas. Vins ou spiritueux désalcoolisés, infusions ou macérations de plantes médicinales, boissons fermentées, désormais, les alternatives aux boissons alcoolisées sont très variées. Les consommateurs recherchent des boissons plus saines et naturelles, sans exclure la notion de plaisir, et cette demande est donc soutenue par une offre grandissante.Le Paon qui boit, une cave située 61, rue de Meaux, dans le 19ᵉ arrondissement de Paris, est la première cave entièrement sans alcool de France avec pas moins de 600 références. Pour l'anecdote, le paon a une relation particulière à la boisson, car chaque année, son plumage, conséquent, tombe. Alors, pour qu'il repousse, il lui faut s'abreuver sans cesse, et d'un breuvage de qualité.En ce Dry January, la cave parisienne propose des dégustations de ses produits. Thomas, un client, tient son verre par le pied et fait tournoyer le vin, le hume puis le boit.« On retrouve des sensations assez confuses parce qu'en fait, il y a de l'astringence et en même temps, vachement de légèreté, analyse-t-il. Donc, on ne sait pas très bien sur quoi on jongle... Toujours pas prêt, mais en tout cas, je pense qu'on est clairement sur la bonne voie. » Ce vin rouge Merlot, proposé à la dégustation par Andréa Douillard, a une particularité : « Ce sont des vins qui sont désalcoolisés, explique-t-elle. Nous, chez Moderato, nous utilisons la méthode de distillation sous vide, c'est-à-dire qu'en fait, on va faire chauffer les vins à basse température dans des cuves en inox sous vide entre 30 et 35 degrés, ce qui va permettre de créer une évaporation de l'alcool et finir sur des produits sans alcool. » Cette fois, c'est un pétillant blanc sans alcool qui est versé dans les verres. « C'est bien, surprenant, il est bien sec, c'est très intéressant, détaille Philippe, amateur de champagne. Moi, j'ai arrêté de boire il y a quatre ans. J'adore toujours, quand il y a un dîner festif, goûter chaque vin et là, de trouver quelque chose de complètement différent, original, ce n'est pas palliatif, c'est différent, avec un autre objectif. »« Des nouvelles boissons qui ne vont plus chercher à copier l'alcool »À la tête de la cave Le Paon qui boit, il y a un homme, passionné et raffiné. Augustin Laborde explique ce qui fait l'originalité de l'offre : « Vous avez d'un côté toutes les copies d'alcool sans alcool - donc évidemment les bières, les apéritifs, les vins, etc - qui cherchent à reproduire le plus possible l'alcool sans l'alcool, liste-t-il. Et puis surtout, à côté, c'est ce marché-là, cette demande-là que nous, on soutient beaucoup et qu'on trouve très intéressante : des nouvelles boissons qui ne vont plus chercher à copier l'alcool. On va sortir un peu de notre référentiel alcoolisé et ça va éviter de toujours comparer et donc potentiellement d'être déçu. Et ces boissons-là n'ont rien à envier à des boissons vraiment très complexes et sont servies maintenant dans des étoilés, dans de très belles tables. »Et elle est là la bonne idée, ne pas copier, mais proposer autre chose, une alternative à l'alcool. D'ailleurs, les abstinents ne sont pas les premiers clients. « Contrairement à ce qu'on pourrait penser, la très très grande majorité de notre clientèle, à peu près les deux tiers, sont des personnes qui continuent à boire de l'alcool, mais qui vont chercher des alternatives de temps en temps, indique Augustin Laborde, ce sont ceux que nous, on va appeler en mauvais français des flexi drinkers. Donc, voilà, des personnes qui continuent à boire de l'alcool, mais qui vont chercher des alternatives et qui, lorsqu'elles cherchent des alternatives justement, ne veulent pas être à l'eau, à l'eau plate ou autre, donc veulent quelque chose de complexe, pour adultes, raffiné, etc. »En ce jour de dégustation, Le Paon qui boit ne désemplit pas. Si les consommateurs recherchent le plaisir de boire dans la sobriété, ils revendiquent aussi les bienfaits des boissons sans alcool sur la santé.À écouter dans Priorité santéDéfi de janvier : un mois sans alcool
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  • En Seine-Saint-Denis, les villes de Saint-Denis et de Pierrefitte-sur-Seine ont fusionné
    2025/01/08

    Comme des dizaines d'autres communes en 2024, Saint-Denis et Pierrefitte-sur-Seine, deux villes du département de la Seine-Saint-Denis, dans le nord de Paris, s'unissent. Ce mariage est atypique, car en général, la fusion concerne beaucoup plus des petites villes. Depuis le 1ᵉʳ janvier, c'est la naissance de la commune nouvelle de Saint-Denis avec à sa tête le maire socialiste Mathieu Hanotin et Michel Fourcade comme premier adjoint. Avec un peu moins de 150 000 habitants, c'est la deuxième ville d'Île-de-France après Paris.

    Pour les habitants des deux villes françaises, il est encore trop tôt pour avoir un avis sur cette fusion entre Saint-Denis et Pierrefitte-sur-Seine. Cette idée de s'unir, elle a germé il y a deux ans dans la tête du maire de Pierrefitte-sur-Seine, Michel Fourcade. Baisse des impôts fonciers, cantine scolaire gratuite, la nouvelle collectivité recevra une dotation réservée aux communes fusionnées, soit plus de 6 millions d'euros.

    « Pierrefitte est le premier bénéficiaire dans l'immédiateté », selon Michel Fourcade, et il ajoute : « C'est l'ensemble de la commune nouvelle qui sera gagnante dans les mois et les années à venir puisque l'objectif, effectivement, en étant 150 000 habitants, c'est de peser plus au niveau de la région, au niveau du département, au niveau de la métropole et face à l'État pour pouvoir développer des activités. »

    Pour Slimane Tirera, figure du monde politique et associatif, cette fusion, c'est du gagnant/gagnant. « Être la deuxième plus grande ville d'Île-de-France après Paris, c'est incroyable. Et c'est en Seine-Saint-Denis que ça se passe et je trouve que c'est à la fois politique et symbolique. »

    Une fusion qui est aussi stratégique : « Avoir plus de subventions, plus de moyens pour les entrepreneurs, plus de culture, plus de sport, plus de sécurité. Et là, se dire que les habitants de Saint-Denis et de Pierrefitte pourront avoir les mêmes moyens que des villes de plus de 150 000 habitants, s'enthousiasme Slimane Tirera. C'est quelque chose d'important pour les habitants de changer de regard sur ce territoire, et d'avoir une belle reconnaissance pour ces habitants qui ont été longtemps stigmatisés dans les médias, dans les réseaux sociaux et par des hommes et des femmes politiques. »

    Une fusion qui ne fait pas l'unanimité

    Pour les opposants, ce projet est avant tout une manœuvre politique. « En fait, aucune des mesures annoncées ne dépend que de la fusion. Tout était réalisable sans fusion », affirme Romain Potel du collectif Stop fusion. « Le seul intérêt était politicien, soutient-il. Vous avez un maire, celui de Pierrefitte, qui de toute façon est arrivé au terme de son troisième mandat, qui était le mandat de trop et qui n'avait pas de successeur sérieux au sein de sa majorité. D'autre part, vous avez à Saint-Denis [Mathieu] Hanotin qui est en difficulté pour sa réélection. Donc, c'est uniquement un calcul politicien. Il faut être très clair, il n'y a aucun intérêt pour les deux villes. »

    Pour l'instant, les Dyonisiens et les Pierrefittois ne changent pas d'adresse ou de nom et ce sont eux qui auront le dernier mot lors des prochaines élections municipales en mars 2026.

    À lire aussiLa populaire Seine-Saint-Denis a-t-elle gagné l'or olympique ?

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