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À La Réunion, le Cross surveille un trafic maritime représentant 25% du commerce mondial

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L'océan Indien abrite l'une des plus importantes routes du commerce mondial, reliant les producteurs de pétrole du Moyen-Orient aux marchés en Asie, en Europe, et au-delà. Un espace gigantesque de plus de 70 millions de m2 qui représente 25% du commerce mondial et où le passage des navires est étroitement surveillé. L'île française de La Réunion se situe à un endroit stratégique dans la région. Reportage au Centre régional opérationnel de surveillance et sauvetage (Cross) de la région Sud Océan Indien.

Sur les écrans radars, une vaste étendue de mer à surveiller, celle des zones économiques exclusives de la France dans le sud de l'océan Indien, soit 5,6 millions de kilomètres carrés. À la passerelle, le centre opérationnel du Cross Sud Océan Indien, les équipes sont sur le pont 24h sur 24 pour tenter d'identifier les éventuelles avaries en mer.

« Notre rôle, c'est de détecter des situations à risques qui concernent le trafic en général et plus spécifiquement le trafic commercial. Détecter pour éviter des scénarios d'échouement de collision entre deux navires. Concernant les pollutions, essayer de les détecter et d'identifier les navires responsables et de pouvoir les poursuivre. Détecter des navires qui seraient stoppés, qui ralentirait ou qui auraient des routes erratiques. L'idée, c'est d'interroger les navires, essayer de prendre contact avec eux par tout moyen pour savoir ce qui se passe à bord », explique Alice Gaillard, la directrice adjointe du Cross Sud Océan Indien, situé sur l'île de La Réunion.

Chaque année, 20 000 navires passent par l'océan Indien, un trafic qui s'est accru ces dernières années. « Il faut savoir que le trafic s'intensifie depuis la crise des attaques de Houthis au Yémen. Aujourd'hui, les plus gros porte-conteneurs ne passent plus par le canal de Suez. Tous les équilibres géostratégiques impactent les routes maritimes. On a un report du trafic sur la route qui passe par le cap de Bonne-Espérance, avec une augmentation significative à environ 20 à 30% d'augmentation sur cette route. Cela veut dire plus de travail de surveillance et de vigilance de la part du Cross », explique-t-elle.

Sur Maurice, l'Association des États riverains de l'océan Indien travaille sur la coopération entre les différents acteurs de la zone pour renforcer la surveillance des navires et protéger la biodiversité. « L'outre-mer français constitue la plus grande zone économique exclusive de la France, constitue plus de 90% de la biodiversité marine de la France. En termes de contestation, malheureusement, dans l'océan Indien, c'est constant. Étant donné qu'il y a autant d'États et autant d'îles, les limites des zones économiques exclusives, même si c'est fixé par le droit international de la mer, il y a toujours cette question de qui a la capacité d'intervenir. Dans le fond, cette population, c'est une population qui est liée historiquement et culturellement, c'est une population qui veut du vivre ensemble et qui veut pouvoir évoluer sur le long terme dans un environnement sain », estime Mélyne Tarer, experte technique internationale au sein de l'IORA. En plus du trafic maritime, l'Indianocéanie est l'un des 34 points chauds de la biodiversité mondiale et la troisième région du monde la plus à risque face aux effets du dérèglement climatique.

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