• Un monde de tech

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Un monde de tech

著者: RFI
  • サマリー

  • Comment et pourquoi le progrès et l'innovation technologique modifient-ils notre quotidien ? Dominique Desaunay met l’accent sur les initiatives locales, donne la parole à ceux qui imaginent notre avenir, et propose une immersion au cœur même de la civilisation «numérique» mondiale.

    France Médias Monde
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あらすじ・解説

Comment et pourquoi le progrès et l'innovation technologique modifient-ils notre quotidien ? Dominique Desaunay met l’accent sur les initiatives locales, donne la parole à ceux qui imaginent notre avenir, et propose une immersion au cœur même de la civilisation «numérique» mondiale.

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エピソード
  • Notre-Dame virtuelle, une cathédrale numérique unique au monde
    2024/12/06

    Avec les derniers développements des technologies de virtualisation 3D, il devient possible de créer un monde entièrement virtuel, mais qui serait aussi fidèle que l’original. Ces outils de simulation du réel ont permis aux chercheurs du CNRS de documenter le chantier de restauration de Notre Dame de Paris. Un projet de science participative qui a permis de faciliter et d'enrichir les échanges interdisciplinaires avec les différents corps de métier qui intervenaient dans la cathédrale.

    Gargouilles, charpentes, murs, vitraux, cloches ou encore orfèvrerie... Dès le lendemain de l’incendie qui a frappé la cathédrale Notre-Dame de Paris, de nombreux scientifiques ont mis en commun leurs compétences au service de l’édifice endommagé et au service des équipes chargées du chantier de sa restauration. Des centaines de chercheurs et artisans ont pu s'immerger dans un double virtuel à taille réelle de Notre Dame installé dans les locaux de la Cité de l'architecture et du patrimoine de Paris.

    La cathédrale virtuelle est devenue au fil de ses développements un véritable patrimoine numérique. Une cathédrale de la connaissance qu’il faut préserver pour les générations futures, précise Livio De Luca directeur de recherche au CNRS et responsable du groupe de travail « Données numériques » du Chantier scientifique Notre-Dame.

    Un projet de double numérique qui a été développé en collaboration avec le laboratoire modèles et simulations pour l’architecture et le patrimoine (MAP) : « Ce système que nous avons mis en place a permis d'intégrer plusieurs états temporels de la cathédrale. Tout d'abord, il y a eu l'urgence de cartographier les vestiges qui étaient tombés au sol. Et pour cela, nous avons mis au point des dispositifs de numérisation quadridimensionnel avec, par exemple, le recours aux archives photos afin de comparer l'état de la cathédrale avant et après incendie. Ce projet a abouti en quelque sorte à la construction d’une cathédrale de la connaissance qui fait désormais partie de notre patrimoine. Aujourd'hui, se pose la question de comment mettre à disposition ces objets numériques qui sont une extension des objets matériels et de les transformer en véritable bien commun pour les générations futures. »

    Percer les mystères de la construction de Notre-Dame

    Les chercheurs ont étudié, par exemple, le type de sylviculture appliqué aux forêts du Moyen-Âge qui avait permis aux bâtisseurs de Notre-Dame de prélever le bois pour la charpente du monument. Des informations essentielles pour les artisans qui ont mené une restauration à l’identique.

    Outre le bois, huit autres axes de recherches ont été lancés dès 2019. En tout, près de 200 chercheurs du CNRS se sont intéressés à la pierre, aux vitraux ou encore à l'acoustique de Notre Dame. Notamment, en simulant la présence de musiciens et de chanteurs sous la forme d’avatars numériques afin de retrouver l’acoustique originelle de la cathédrale.

    Remettre à la bonne place chaque vestige détruit par l’incendie

    Ce jumeau numérique a permis aux scientifiques et aux artisans chargés de la restauration de confirmer les hypothèses de localisation de chaque pièce, de chaque débris numérisé, en les manipulant virtuellement dans cet espace 3 D.

    Alors que le chantier de restauration de Notre-Dame est désormais terminé, les recherches scientifiques, elles, continueront dans les laboratoires à travers une plateforme 3D qui répertorie l'ensemble des données récoltées. La cathédrale numérique a permis aussi d’organiser des installations en réalité virtuelle pour que le grand public, à l’aide de casques immersifs, puisse à son tour découvrir les secrets de cet édifice légendaire.

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    4 分
  • D’ici à cinq ans, l’IA réduira fortement les revenus des créateurs humains
    2024/12/05

    Une étude de la Confédération internationale des sociétés d’auteurs et compositeurs révèle des prévisions alarmantes sur les conséquences du déploiement des programmes IA dites génératives dans les secteurs de l’audiovisuel et de la création artistique. La perte des revenus des créateurs de contenus, tous secteurs confondus, se chiffre à près de 22 milliards d’euros d’ici à cinq ans et menace de transformer radicalement le paysage culturel et de l’audiovisuel dans le monde.

    Les bénéfices des principales entreprises de la big tech qui ont développé l’IA dite générative connaîtront une croissance spectaculaire au cours des cinq prochaines années. En revanche, les créateurs de contenus, eux, risquent de perdre une large part de leurs revenus actuels. En cause, un effet de substitution des œuvres générées par des humains qui sont ainsi victimes de la reproduction non autorisée de leurs créations par les IA. La Confédération internationale des sociétés d’auteurs et compositeurs tire à ce propos le signal d’alarme.

    Son nouveau rapport rappelle l’urgence d’imposer aux grands groupes technologiques une régulation de l’IA au niveau mondial, explique Constance Herreman Follain, directrice des affaires publiques et juridiques de la Cisac : « Cette étude démontre que les revenus des créateurs à l’horizon 2028, baisseront de 24 % dans le secteur musical et de 21 % dans celui de l’audiovisuel. Les services en ligne de l’IA utilisent des œuvres protégées sans autorisation et sans rémunérer les auteurs qui sont pourtant à l’origine des œuvres. Par ailleurs, les programmes génératifs produisent des contenus qui viennent concurrencer les créations des auteurs qu’ils ont pillés. À long terme, cela engendrera un effet de substitution. Un phénomène que la Cisac dénonce constamment auprès des législateurs dans les pays du monde entier. Actuellement, il y a d'importantes négociations au niveau européen sur la mise en œuvre de l'acte sur l'intelligence artificielle que le monde entier regarde attentivement. Il est donc capital que l'Union européenne reste leader dans la protection des droits des créateurs humains. »

    Avec l’IA, les professionnels du doublage des films disparaîtront

    L’étude alerte sur la disparition probable des métiers de traducteurs et d’adaptateurs qui travaillent dans le doublage et le sous-titrage des films avec l’effondrement de leurs revenus qui est estimé dans le rapport à 56%. Les scénaristes et les réalisateurs pourraient subir le même sort, quand les commandes passées par les groupes audiovisuels, seront amputées de 15% à 20% dans les prochaines années.

    Avec la généralisation des contenus générés par IA, les artistes humains risquent ainsi de se voir marginalisé au profit d’une domination des productions automatisées. Le grand public sera le premier à pâtir de cette disparition de la diversité culturelle, n’ayant bientôt plus d’autres choix que d’accéder à des contenus formatés et standardisés. Des œuvres artificielles par IA uniformisées, qui seront, sans surprise, voire sans saveur, est-on en droit de redouter.

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    3 分
  • L’expression «brain rot», élue mot de l’année par Oxford
    2024/12/04

    L’Oxford University Press, qui édite un dictionnaire de référence de la langue anglaise utilisé dans l’ensemble du monde anglo-saxon, a désigné le terme « brain rot » comme étant le mot de l'année 2024. L'expression qui se traduit par « pourriture cérébrale » en français, qualifie les conséquences négatives sur la santé mentale des internautes d’une consommation à outrance des contenus de faible qualité sur les réseaux sociaux.

    Selon l'Oxford University Press, l’expression « brain rot » se définit comme la détérioration supposée de l'état mental ou intellectuel d'une personne qui abuse de contenus en ligne peu stimulants. Le terme ne recouvre évidemment pas une pathologie spécifique qui serait reconnue par les instances médicales. En revanche, l'utilisation massive de cette expression par les internautes eux-mêmes, dans leurs messages en ligne, invite à la réflexion.

    Entre 2023 et 2024, la fréquence d'utilisation du terme a augmenté de 230 % par rapport à l’année précédente, détaille dans une publication vidéo les réseaux sociaux de l'Université d'Oxford : « La pourriture cérébrale est définie comme la détérioration supposée de l’état mental ou intellectuel d’une personne, en particulier quand il s’agit de la surconsommation d’objets matériels. Mais aujourd’hui, le contenu en ligne peut être considéré comme quelque chose qui est susceptible d’entraîner une telle détérioration. Les experts d’Oxford University Press ont remarqué que cette pourriture mentale a pris une importance considérable cette année. Notamment quand le terme est utilisé pour exprimer des préoccupations concernant l’impact de la consultation excessive de contenus en ligne de mauvaise qualité, en particulier par les jeunes sur les médias sociaux. »

    Une expression qui ne date pas d'hier

    La première utilisation du terme « brain rot » remonte à une époque où internet n’existait pas encore. En 1854, le philosophe américain Henry David Thoreau est le premier à employer l'expression pour critiquer la tendance de ses contemporains à dévaloriser les idées complexes au profit des idées simples. « Alors que l'Angleterre s'efforce de guérir la pourriture de la pomme de terre, personne ne s'efforcera-t-il de guérir la pourriture cérébrale », écrivait-il à l’époque. En 2024, l’expression s'est étendue à la sphère du numérique, notamment pour qualifier l’effet délétère qu’exerceraient les réseaux sociaux sur la santé mentale de la jeune génération.

    Un pourrissement mental révélateur des préoccupations actuelles

    L’université ajoute que le terme « brain rot » est utilisé à la fois pour désigner la cause et l’effet de ce pourrissement mental. Le professeur et psychologue Andrew Przybylski d’Oxford s’étonne, par ailleurs, que l’expression ait été adoptée massivement par les générations Z et Alpha. Selon l’expert, il s’agirait « d’un symptôme de l'époque dans laquelle nous vivons », mettant en évidence « une relation directe entre des taux plus élevés d’anxiété et de dépression et le temps passé en ligne sur les réseaux sociaux ». Une analyse qu’il convient peut-être de nuancer.

    Le terme de « pourriture cérébrale » est souvent employé par des jeunes internautes, qui sont effectivement les premiers consommateurs et prescripteurs des contenus de piètre qualité sur les réseaux sociaux. Mais ils l’utilisent aussi pour commenter, sur un ton argotique, une vidéo en ligne, que ce soit en bien ou en mal, quand elle ne correspond pas, a priori, à leur attente.

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    3 分

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