Tribune d'Artisans

著者: Radio Anthropocène
  • サマリー

  • Découvrir des formes de bifurcation. Dans le quotidien de leur métier, des artisans et des artisanes de la terre et des goûts expérimentent pour continuer à nous nourrir durablement. Leur positionnement interroge l'avenir des métiers de bouche d'un point de vue économique, sociétal, culturel et environnemental. Le temps d'un entretien de trente minutes, Tribune d'artisan fait entendre leur voix et propose d'ouvrir les représentations pour réfléchir à la l'avenir de notre alimentation. Une émission de Laëtitia Chalandon en partenariat avec le média culinaire et engagé Mâchon pas les mots. www.machonpaslesmots.fr
    © 2025 Radio Anthropocène
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あらすじ・解説

Découvrir des formes de bifurcation. Dans le quotidien de leur métier, des artisans et des artisanes de la terre et des goûts expérimentent pour continuer à nous nourrir durablement. Leur positionnement interroge l'avenir des métiers de bouche d'un point de vue économique, sociétal, culturel et environnemental. Le temps d'un entretien de trente minutes, Tribune d'artisan fait entendre leur voix et propose d'ouvrir les représentations pour réfléchir à la l'avenir de notre alimentation. Une émission de Laëtitia Chalandon en partenariat avec le média culinaire et engagé Mâchon pas les mots. www.machonpaslesmots.fr
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エピソード
  • Le café qui réveille la filière
    2025/04/24

    Êtes-vous actuellement, la tasse à la main, à déguster à petites lampées, un bon expresso, en écoutant votre radio préférée ?

    Le rituel du café : convivialité, répit consentit à la promesse d’un regain d’énergie en quelques gorgées. Un temps suave, plaisir non coupable, accessible et que l’on peut facilement partager, il s’inscrit dans la gestuelle quotidienne de 87% de français. Combien de tasses de café servis chaque matin dans les bistrots, les gares, dans les bols du petit déjeuner...?


    Accessible mais peut-être plus autant qu’avant... En 2025, le prix du café vert explose de 100%. Que se passe-t-il donc de l’autre côté de la tasse ? Le café est la deuxième denrée échangée au niveau mondial, après le pétrole. Coté en bourse, c’est une valeur marchande sur laquelle on spécule. La commercialisation du café est née du modèle colonial et de son attitude opportuniste. Il en résulte toujours aujourd’hui, une injuste répartition des richesses et un mépris assumé par l’agro-industrie pour le travail de la terre. 125 millions de paysans et paysannes à travers 50 pays survivent de cette agriculture. Elles sont soumises aux marchés de manière quasiment absolue alors que la demande augmente et que la production diminue, impactée par les aléas climatique et l’épuisement des sols. Et si la filière du café pouvait s’extraire des marchés financiers et transformer les rapports de domination en une négociation juste, à savoir : celle qui profite à chaque partie ?

    Peut-on transformer notre conception des échanges internationaux pour gagner en équité ? Peut-on faire perdre au café son goût historiquement amer pour l’amener vers des rivages plus acidulés, plus diversifiés et plus justes ? C’est le grand défi que gagne depuis sept ans la Label(le) Brûlerie. Implantée à Villeurbanne, c’est de son atelier que sort un café de spécialité, bio et équitable, à destination des professionnels. J’accueille Emilie Carlin de Label(le) Brûlerie, torréfactrice et barista.

    "95% du marché mondial du café est porté par le marché mondial de commodité, un marché où le prix du café est régi par un système boursier, la loi de l'offre et de la demande. Le prix de l'arabica est fixé sur la bourse du New York, et celui du robusta sur la bourse de Londres."

    "L'ADN du projet c'est le lien avec la matière que l'on torréfie tous les jours. Mais faire de l'import direct, ce n'est pas facile."

    "On s'engage aujourd'hui sur des volumes de commande sans savoir le prix que l'on va payer dans quelques mois. Cela sécurise les producteur.ices d'avoir des volumes de commande, et le prix est fixé plus tard en connaissance de la récolte et du prix du marché."

    "Le prix qu'on a pu payer pour le café n'était pas juste. Il faut aujourd'hui démontrer, prouver, expliquer, accompagner les consommateur.ices à réaliser que le prix qu'on a payé jusqu'à maintenant n'était pas le bon prix."

    "Le café de spécialité -au-delà de la traçabilité, de la rémunération juste- c'est un terroir. Un café, c'est un terroir. Une de nos missions en torréfaction, c'est de révéler ce terroir."

    "On se lève le matin pour faire un café de qualité, mais aussi un café plus juste pour demain."

    Références :

    Le dessous des cartes - Arte
    https://www.arte.tv/fr/videos/091146-023-A/le-dessous-des-cartes/

    Sans oser le demander - France Culture
    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/sans-oser-le-demander/le-cafe-est-il-un-produit-comme-les-autres-9343060

    La café Français, une histoire coloniale
    https://www.la-croix.com/Actualite/France/Le-cafe-francais-une-histoire-coloniale-2015-07-12-1333838

    Journal de l'éco - France Culture
    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-journal-de-l-eco/cafe-la-flambee-des-prix-2527643

    Roasters United
    https://www.roastersunited.com/

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    32 分
  • La vie des champs dans nos cités : agriculturez-nous !
    2025/04/04

    La France artificialise chaque année entre 50 000 et 60 000 hectares soit l’équivalent d’un terrain de foot toutes les 7 minutes. Les terres agricoles sont directement impactées et fragilise notre capacité de production alimentaire. Dans cette émission, nous évoquerons la gestion des espaces agricoles dans le milieu péri-urbain avec un exemple intéressant sur la commune de Collonges. Un ancien terrain agricole retrouve sa vocation initiale. Quelles adaptations sont nécessaires, comment sont gérées les projections et les préoccupations des habitants ? L’agriculture va-t-elle pouvoir trouver sa place au cœur de nos sociétés ?

    Dans le quotidien de leur métier, des artisans et des artisanes de la terre et des goûts expérimentent pour continuer à nous nourrir durablement. Leur positionnement interroge l’avenir des métiers de bouche d’un point de vue économique, sociétal, culturel et environnemental. Le temps d’un entretien de trente minutes, Tribune d’artisan fait entendre leur voix et propose d’ouvrir les représentations pour réfléchir à la l’avenir de notre alimentation.

    Une émission de Laetitia Chalandon en partenariat avec le média culinaire et engagé Mâchon pas les mots avec Vincent Galliot, Maraîcher – Le Champ des saveurs.

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    29 分
  • Le client n'est-il pas roi ? Comment la restauration va-t-elle se ré-inventer pour éviter la guillotine ?
    2025/02/21

    Qu’attendons-nous d’un restaurant ? Pourquoi nous installer à leur table ? La restauration traverse une crise existentielle et tente de nouvelles approches. Réussira-y-elle à convaincre et enmener avec elle ses clients ?


    Guillaume Gregoris a ouvert son restaurant, Semo, il y a deux ans avec une idée : cuisiner en fonction de la disponibilité des produits et ramener dans la restauration « de bons réflexes » perdus au cours du XXIe siècle. Incarnant l’idée que le restaurant possède les clés pour faire face collectivement à un autre défi : celui du changement climatique, Guillaume s’emploie à anticiper nos besoins d’être restaurés tout en proposant une approche de sobriété gourmande.


    “L’idée de Semo et de Semado part d’une volonté d’être en mesure de se nourrir soi-même, par sa propre culture. Mon exploitation agricole n’est pas vouée à faire de bénéfices, mais à fournir le restaurant.”

    “Le métier de cuisinier est bien plus intéressant quand on doit faire face à ce que la nature nous donne. La créativité culinaire est aussi venu du manque.”

    Semo ça veut dire graine en espéranto. Je suis touché quand j’ai l'impression d’avoir semé une graine dans l’esprit ou dans le cœur des gens sur la nécessité de faire travailler les petits artisans, de changer notre système agricole, de consommer plus local. En plus d’un ventre plein, que les gens repartent avec quelque chose en plus.”

    “On sort d’un vieux monde plein de réflexes, héritiers des mangeurs de la seconde moitié du XXème siècle, baignés dans la surconsommation et la globalisation. On se confronte à des impératifs dont on est trop peu nombreux à mesurer l’ampleur. Le métier de la restauration est en évolution.”

    “Je vois mon métier comme un artisanat, comme une forme de luxe aussi. Je parle de mes plats et du travail qu’il y a derrière comme on parlerait d’un beau sac, ce n’est pas que se nourrir mais vivre une expérience, découvrir des choses, se sensibiliser à des causes.”

    Une émission présentée par Laëtitia Chalandon, fondatrice du média Mâchon pas les Mots.


    SEMO LYON
    , 2 rue des Fantasques, 69001 Lyon


    Références :

    "Naissance du restaurant : une révolution dans l'assiette", France Culture
    La France gastronome. Comment le restaurant est entré dans notre histoire, de Antoine de Baecque. Editions Payot, 2019.
    The Invention of the Restaurant - de Rebecca L. Spang. Editions Harvard University Press, 2001.
    "Restaurant, une tradition française", INA
    Les tendances de la restauration en 2024, The Good Fab

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