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Reportage Afrique

Reportage Afrique

著者: RFI
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このコンテンツについて

Nos correspondants et envoyés spéciaux sur le continent africain vous proposent, chaque jour, en deux minutes une photographie sonore d'un évènement d'actualité ou de la vie de tous les jours. Ils vous emmènent dans les quartiers ou dans les campagnes pour vous faire découvrir l'Afrique au jour le jour.

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エピソード
  • Réintroduire les rhinocéros en Afrique du Sud: Amos, le protecteur de rhinos [1/3]
    2025/06/17

    Le braconnage est un problème majeur en Afrique du Sud. Et il touche particulièrement les rhinocéros, qui, selon le mythe bien répandu en Asie, ont des cornes aux propriétés aphrodisiaques. Résultat : des centaines de rhinocéros sont tués chaque année. Le célèbre parc Kruger a ouvert la voie récemment en décidant de couper préventivement les cornes, une stratégie payante, puisque le braconnage a chuté. Un autre parc fait régulièrement les frais de cette chasse illégale, le parc Hluhluwe dans le KwaZulu Natal. Là-bas aussi, on écorne depuis peu, en plus de se doter de nouveaux équipements ultra-modernes. Portrait du responsable sécurité du parc avec notre journaliste Valentin Hugues.

    À notre droite, dans la voiture, le volant entre les mains, Amos Tembe : « Vous voyez ces arbres ici ? On a de grandes chances de trouver un rhinocéros noir pas loin ».

    Lunettes noires, une voix qui porte et une énergie débordante, c’est un spécialiste des rhinocéros : « Regardez sur la route, vous voyez cet amas de terre ? C’est le signe de leur passage. Ils ont marqué leur territoire. Je peux vous assurer qu’ils vont revenir ici aujourd’hui ».

    Chez lui, à la maison, il a deux enfants, et à Hluhluwe parc… des milliers d’autres : « Quand un rhinocéros se fait braconner, j’ai l'impression de perdre un membre de ma famille. Parce qu’avec le temps, je me sens connecté à eux. Vous savez, j’ai commencé ici avec l’unité anti-braconnage. Je me souviens d'un jour où on était tombé sur six braconniers. Et on n'était que deux. Il n'y avait aucun signal ! Aucun moyen d'appeler des renforts… On a pu en arrêter deux. Les quatre autres ont été neutralisés. Ce n’était pas notre objectif, mais ces gars-là veulent vous tuer ! ».

    Quinze ans plus tard, Amos a rangé son fusil pour rejoindre l’équipe de direction. Il est monsieur sécurité. Et pour mettre fin aux affrontements dangereux avec les braconniers, le parc a une nouvelle stratégie : « On met en place une clôture connectée autour du parc. On a aussi des drones et des caméras. Comme celles-ci, regardez, vous pouvez à peine la voir, elle est entièrement camouflée ».

    Sifiso, assis dans la salle de contrôle : « Si vous cliquez sur “léopard”, vous avez les photos de tous les léopards détectés par les caméras. Et vous pouvez aussi sélectionner “humain”. Là par exemple, c’est un braconnier repéré hier ».

    Mais face à l’urgence, le parc a aussi pris une décision drastique : couper les cornes des rhinocéros, pour prévenir le braconnage. « Regardez celui-ci. On lui a coupé la corne, mais elle va repousser. On s’assure de couper au bon endroit. On espère qu’après trois ou quatre ans, on n'aura plus à faire ça. C’est simplement le temps de stabiliser notre stratégie de défense ».

    Pour l’instant, grâce à l’écornage, le parc n’a perdu qu’un seul rhinocéros au mois de juin. « Quand on fera un mois sans braconnage. Ce jour-là, croyez-moi, je ferai un gros barbecue, et je boirai un bon coup ! ». Une trentaine ont été braconnés depuis janvier, c’est trois fois moins que l’année dernière à la même période.

    À lire aussiAfrique du Sud: l'écornage des rhinocéros contribue à réduire fortement le braconnage, selon une étude

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  • Côte d'Ivoire: sortie d'une série télé sur les «220 logements»
    2025/06/16

    Depuis ce lundi 16 juin, la chaîne A+, filiale de Canal+, diffuse une nouvelle série adaptée d’une pièce de théâtre ivoirienne : « Les 220 logements ». Saga historique dans un quartier populaire d’Abidjan, où se mélange l’humour, l’amour, les péripéties de la vie quotidienne, les événements sociaux et politiques qui ont fait l’histoire de la Côte d’Ivoire depuis le début des années 1990.

    C’est l’histoire d’une pièce de théâtre, « 220 logements », qui a eu son petit succès à Abidjan et devient une série télévisée. 220 logements, quartier emblématique d’Abidjan, où ont vu le jour les premiers grands ensembles d’habitation. Des immeubles où se mélangeaient histoire politique, histoire d’amour et plaisanterie de maquis.

    C’est sur les lieux mêmes des 220 logements, à Adjamé, que la production de Plan A a posé ses caméras pour mieux s’imprégner de l’ambiance de l’époque, et raconter une saga débutant en 1990.

    L’acteur Jean-Brice Traore incarne « Joli garçon », un étudiant amoureux de la jolie Léo et leader du syndicat Fesci, sur le campus Houphouët-Boigny : « J'ai 33 ans, je suis né en 1992. J'étais petit quand tout ça s'est passé. Quand nous sommes venus tourner ici, nous avons découvert des gens accueillants. Beaucoup de personnes viennent nous raconter ce qu'ils ont vécu à cette période-là. Franchement, c'est génial ».

    Gaston habite les 220 logements depuis 1968. Il observe les équipes de tournage filmer un bout d’une vie qu’il a bien connue : « C'est un honneur pour nous que ça se passe dans notre quartier. Tout ça, c'était la brousse avant. Et on assiste petit à petit à l'évolution d'Abidjan ».

    Sous la direction du metteur en scène Souleymane Sow, les comédiens répètent le texte adapté pour la chaîne A+, par son auteur Chantal Djédjé : « Dans la série, on va retrouver des éléments qui ont composé la Côte d'Ivoire des années 1990 à 1995, donc les mouvements estudiantins qui clament des changements politiques, mais il y a toujours la vie de quartier et l'amour qui peuvent support la bonne humeur à l'ivoirienne ».

    La vie et les péripéties d’un pays à travers celle d’un quartier ancien, mais toujours debout à Adjamé. « Les 220 logements », ce sont 105 épisodes d’une histoire pas comme les autres, celle de la Côte d’Ivoire.

    À lire aussiAudiovisuel en Côte d’Ivoire: des initiatives privées pour pallier le manque de main-d’œuvre

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  • La marche de solidarité pour Gaza: «C'était incroyable le soutien que nous avons eu» en Tunisie
    2025/06/15

    En Tunisie, la marche pour Gaza initiée par un collectif de Tunisiens depuis lundi 9 juin est bloquée en Libye suite à la décision des autorités libyennes de l'Est. Alors que beaucoup ne souhaitent pas faire marche arrière, cette initiative a montré la force d'une mobilisation maghrébine en faveur des Palestiniens. Retour sur cette odyssée avec notre correspondante à Tunis.

    Samedi 14 juin, alors que la caravane Soumoud était encore bloquée à Syrte dans l'Est libyen, des centaines de Tunisiens se sont réunis au centre-ville de Tunis pour soutenir le convoi. Haykel Mahfoudhi, un journaliste indépendant, a fait la route avec la caravane jusqu'à Ras Jedir, le poste frontalier tuniso-libyen. « C'était vraiment incroyable le soutien que nous avons eu, la solidarité, tout au long des villes tunisiennes que nous avons parcourues. On sent que le mouvement de la marche pour Gaza a beaucoup fédéré. »

    Après les refoulements et expulsions au Caire de participants à la marche internationale, Raouf Farrah chercheur algérien basé en Tunisie, a dû renoncer à rejoindre la marche par voie aérienne. Présent lundi au lancement du convoi, il relève son importance sur le plan maghrébin, près de 700 Algériens se sont joints à l'initiative tunisienne : « Je pense qu'en tant que Maghrébin, nous sentons cette responsabilité à la fois morale et politique de dire "Assez au génocide, assez aux violences génocidaires contre les Palestiniens, au silence et à la complicité des autorités et des gouvernements, des institutions internationales face à un crime qui devrait être arrêté" ».

    À lire aussiLa caravane et la marche en solidarité avec Gaza stoppées en Libye et en Égypte

    Après avoir été accueilli à bras ouverts à Zawiya et Misrata en Libye, la caravane, dont la page Facebook cumule plus de 200 000 abonnés, s'est retrouvée bloquée à Syrte, côté Est libyen, depuis jeudi. Sans réseau et avec très peu de connexion, les participants n'ont pu poster que de rares informations et mises à jour sporadiques, disant être en négociations avec les autorités libyennes, selon Haykel Mahfoudhi : « On a eu vent de plusieurs personnes du convoi qui ont été arrêtées. On est encore en train de mettre à jour les informations que nous avons eues au fur et à mesure. C'est très difficile de joindre la caravane actuellement et on ne sait pas trop ce qu'ils vont pouvoir faire. »

    Dimanche 15 juin, les porte-paroles du convoi insistaient encore dans une vidéo pour rester en Libye et ne pas faire marche arrière. L'objectif final : passer en Égypte pour ensuite rejoindre la marche et aller à Rafah, mais avec les restrictions égyptiennes imposées aux autres participants, l’espoir d'arriver à bon port, reste fragile.

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