エピソード

  • Le néoconservatisme américain, un mouvement idéologique complexe à ne pas caricaturer
    2025/01/11

    Aux États-Unis, un courant de pensée a souvent été sous les projecteurs : le néoconservatisme. On lui associe souvent une politique étrangère « agressive », notamment celle menée par l'administration de George W. Bush au Moyen-Orient au début des années 2000. Le néoconservatisme est en réalité un mouvement bien plus ancien et plus complexe, qui a développé une vision particulière des affaires intérieures comme internationales. Dans Le néoconservatisme américain. La démocratie pour étendard, aux éditions PUF, Pierre Bourgois entend justement montrer la richesse idéologique de ce courant. Ce maître de conférences en science politique à l'université catholique de l'Ouest, à Angers, revient sur ce mouvement.

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  • «Poutine Lord of War», de Peer de Jong
    2025/01/04

    Cet essai est une plongée au cœur de la vision de la guerre imposée par le chef du Kremlin. Poutine Lord of war (Poutine, Seigneur de guerre), de Peer de Jong, docteur en sciences politiques et co-fondateur de l’institut Themiis, détaille l'agenda du président Poutine qui a intégré les conflits comme des options réalistes.

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  • «Couchsurfing en Ukraine», de Stephan Orth
    2024/12/28
    Notre livre international de cette semaine nous emmène en Ukraine. L’auteur allemand Stephan Orth a passé huit mois dans ce pays en pleine guerre. Non pas en tant que journaliste, mais en tant que « couchsurfer », c'est-à-dire, comme voyageur qui se fait inviter chez des habitants. Il écoute leurs histoires, est impressionné par leur courage et leur volonté de vivre. De cette expérience intense, il a écrit un livre, intitulé : Couchsurfing en Ukraine, publié aux éditions allemandes Malik. Un livre qui retrace le quotidien d’une population confrontée à la guerre déclenchée par la Russie le 24 février 2022. Stephan Orth répond aux questions d’Achim Lippold. RFI : Vous avez déjà visité beaucoup de pays pour dormir chez l’habitant : l’Iran, la Russie, la Chine, entre autres. Mais cette fois, vous avez choisi un pays en guerre depuis presque trois ans. Pourquoi ce choix ? Stephan Orth : Il y avait des raisons personnelles, car mon ex-petite amie vit à Kiev. Je suis donc allé fréquemment en Ukraine pendant la guerre. On peut dire que nous avons eu la « bonne » idée de devenir un couple juste après le début de la guerre. J’ai continué à me rendre à Kiev en train, puisqu'aucun avion ne vole vers l’Ukraine. À un moment donné, je me suis dit : « Puisque je prends le risque insensé de passer autant de temps dans cette guerre, pourquoi ne pas y associer un projet de livre ? ». L’éditeur était partant, et j’avais le sentiment que l’intérêt pour cette guerre diminuait déjà, au début de 2023. Pourtant, sur place, cette guerre terriblement violente continuait à faire rage, et j’ai pensé qu’il fallait la raconter davantage, en adoptant une perspective plus personnelle et intime.Comment les gens vous ont-ils accueilli ? Je me suis vraiment posé la question : est-ce que c'est approprié de demander de l’hospitalité en ce moment, alors que les Ukrainiens traversent une guerre ? Peut-on aller chez les gens, dormir sous leur toit. Mais finalement, mes craintes se sont vite envolées. Les Ukrainiens qui m’ont accueilli, m’ont assuré qu'ils le faisaient de bon cœur. L’un d’eux m’a dit : « Vous, les Allemands, vous avez accueilli un million d’Ukrainiens, donc on peut bien accueillir un Allemand chez nous ! ». Franchement, j’ai été très bien reçu. Il y avait ce sentiment d’égal à égal. Je veux dire, je ne suis pas venu en tant que journaliste de télé avec toute une équipe et une grosse caméra pour juste prendre deux-trois témoignages et repartir. Non, j’ai vraiment partagé leur quotidien, j’ai vécu la guerre avec eux. Et je pense que ça crée une proximité particulière, une relation plus humaine.Vous décrivez une situation un peu absurde. Vous louez une voiture et l’agence vous appelle chaque fois que vous approchez de la ligne de front.Exactement ! Avec un photographe, on avait loué une voiture pour quatre jours, dans la région de Donetsk. Mais bon, petit problème : vous n’êtes pas assuré dans ces zones-là. Et je me disais souvent : si quelque chose arrive à cette Volkswagen T-Roc, il faudra la rembourser, et ce n’est vraiment pas donné ! Chaque fois qu’on s’est trouvé à 20 km de la ligne de front, à portée d'artillerie russe, l’agence de location nous appelait en nous demandant de faire demi-tour. Visiblement, ils suivaient nos déplacements ! En fait, dans le contrat, il n’y avait pas d’interdiction de circuler près du front, mais ils tenaient à nous avertir.Vous expliquez aussi comment les Ukrainiens cherchent une normalité, même en pleine guerre. Ils vont à l’opéra, sachant que la représentation peut être interrompue à tout moment par une alerte aérienne. Ça vous a surpris, cette façon de s’adapter ?Ah oui, ça m’a beaucoup marqué. Je ne pouvais pas imaginer à quel point les gens s’habituent à une situation aussi extrême. Moi, j’ai choisi d’aller en Ukraine, de m’exposer à ce conflit. Personne ne m’y obligeait. Mais les Ukrainiens, eux, n'ont pas le choix. Ils n’avaient aucune expérience de la guerre, et pourtant ils s’y sont adaptés. Leur quotidien s’est ajusté à cette réalité. Des choses qui nous paraîtraient incroyables deviennent banales pour eux. C’était une vraie leçon de voir comment l’humain s’adapte dans des situations très difficiles.Pendant ces huit mois en Ukraine, vous avez rencontré beaucoup de gens. Y a-t-il une personne qui vous a particulièrement marqué ?Oh oui, il y avait beaucoup de rencontres marquantes, mais je pense à Polina, de Zaporijjia. Une jeune femme très engagée depuis le premier jour de la guerre. Avec ses frères et des amis, elle a monté une association de bénévoles pour distribuer de l'aide humanitaire et collecter des dons. Aujourd'hui, elle travaille pour les ambulances et aide à évacuer les soldats blessés du front. Elle sauve des vies, tout en ...
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  • «Derrière des échecs spectaculaires, l'ONU mène un vrai travail de paix»
    2024/12/21

    En 2025, l’ONU célèbrera ses 80 ans. C’est, en effet, le 25 juin 1945 que sa Charte a été signée à San Francisco. Un âge canonique pour une institution qui peut paraître à bout de souffle, déstabilisée par l’état du monde, avec les guerres en Ukraine, à Gaza, notamment. Autant de conflits qui ont bousculé le cadre général des relations internationales, l’ONU étant accusée d'impuissance, en raison de son incapacité à faire respecter les principes et valeurs qui fondent l’ordre mondial depuis 1945. Dans Le défi de la paix – Remodeler les organisations internationales, publié aux éditions Armand Colin, Anne-Cécile Robert, directrice adjointe du Monde diplomatique, analyse le dangereux défi auquel sont confrontées ces organisations internationales ainsi que l’enjeu du renouvellement de ces dernières afin de préserver la paix mondiale.

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    11 分
  • «Deng Xiaoping» par Jean-Pierre Cabestan
    2024/12/14

    La Chine peut-elle se refermer ? Alors que Xi Jinping et le Parti communiste se réunissaient cette semaine pour faire des choix cruciaux pour l'économie du pays, c'est « la » question de fond qui hante le numéro un chinois : se détacher de la politique de réforme et d'ouverture lancée par Deng Xiaoping dans les années 1980 et qui métamorphosé la Chine de Mao en deuxième puissance économique mondiale et grande rivale des États-Unis. Une biographie de Deng Xiaoping, surnommé « le petit timonier », l'homme fort de la Chine de 1978 au milieu des années 1990, vient justement de sortir aux éditions Tallandier. Elle est signée du sinologue Jean-Pierre Cabestan, professeur à la Hong Kong Baptist University et chercheur au CNRS et à Asia Centre. Dans quelle mesure Xi Jinping veut être l'anti-Deng Xiaoping ? Jean-Pierre-Cabestan répond aux questions de Joris Zylberman.

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  • «Un espoir ordinaire» d'Ernesto Saade, une BD sur l'émigration des Salvadoriens
    2024/12/07
    La situation économique précaire pousse de nombreuses personnes à quitter le Salvador. Elles rêvent de tenter leur chance aux États-Unis et sont prêtes à tout pour y arriver, jusqu'au péril de leur vie. L’auteur salvadorien Ernesto Sade, architecte de formation, a choisi de raconter l’une de ces nombreuses histoires d’émigration dans une bande dessinée intitulée Un espoir ordinaire. Ernesto Sade s’appuie sur des faits réels, car ce jeune Carlos qui émigre aux États-Unis est un proche. À travers ce personnage, l'auteur rend hommage à tous ces migrants nourris par l'espoir d'une vie meilleure. RFI : Comment cette histoire vous est venue à l'esprit ? Ernesto Sade : C’était un choix très personnel. C’est l’histoire de mon cousin qui est le protagoniste de cette bande dessinée. En 2017, lui et ma tante ont voulu rejoindre les États-Unis. Ils sont partis « mojados », comme on dit, ils se sont « mouillés » pour partir aux États-Unis. Pour moi, c'était aussi un événement très traumatisant parce que mon cousin est comme mon frère, c'est quelque chose qui a eu un grand impact sur moi, n'est-ce pas ? Mon cousin est finalement arrivé sain et sauf aux États-Unis. Quelques années plus tard, j'ai pu le revoir, lorsque je me suis rendu là-bas. Il m'a raconté son histoire, comment il a traversé, la frontière et tout. Et je trouvais ce qu’il a vécu tellement impressionnant que je me suis dit qu’il fallait faire quelque chose avec cette histoire.Quel est le message que vous souhaitez transmettre à travers cette bande dessinée ? Beaucoup de gens me disent qu'il s'agit peut-être d'une tentative pour sensibiliser les gens, afin qu'ils ne partent pas parce que c'est trop dangereux. Mais très honnêtement, je ne vois pas les choses de cette manière, car la migration ne va pas s'arrêter. Le Salvador se trouve dans une situation qui ne va pas s’arranger de si tôt. Ce que je voulais faire avec ce livre, c'est défendre les histoires de chaque personne, parce qu'il y en a tellement et qu'il est si courant que les gens, après avoir traversé toute cette épreuve de la fuite, ils enterrent leurs histoires. Ils commencent une nouvelle vie, mais ils ne réalisent pas à quel point c'est important ce qu’ils ont vécu.Les gens sont-ils conscients des risques que représente le voyage ? Est-ce qu’ils savent qu’ils mettent en danger non seulement leur propre vie, mais aussi celle de leurs enfants s'ils sont du voyage ? Vous savez, ici au Salvador, personne n’a vraiment envie de partir. Mais il arrive un moment où ça devient si difficile de vivre ici que les gens préfèrent risquer leur vie, et même celle de leurs enfants pour trouver une vie meilleure. Et la perspective d'une vie aux États-Unis est généralement très, très prometteuse pour beaucoup de gens ici. Il ne faut pas oublier qu’on entend souvent ici qu’aux États-Unis, on peut gagner beaucoup d'argent et qu’on peut mener une vie formidable. Et que cela vaut la peine de prendre des risques. C’est ce que disent aussi les passeurs : ils assurent les migrants que le voyage se passera sans heurts. Les gens savent très bien que ça ne se passera pas comme ça, mais ils décident quand même de partir en se disant : « Mais non, ça va bien se passer, il ne m'arrivera peut-être rien ».Et pour votre cousin Carlos, qui est, je le rappelle, le personnage principal de votre BD, mène-t-il la vie dont il a rêvé aux États-Unis ?Actuellement, il a une situation stable, il s’est marié. Il travaille comme entrepreneur dans la construction. Il travaille dur pour gagner sa vie qui n’est pas facile, mais certainement beaucoup mieux que ce qu'il aurait ici au Salvador. Mais il me dit toujours qu'il aimerait rentrer. Je pense donc qu'il économise maintenant. Il gagne autant d'argent qu'il le peut et lorsqu'il estimera que le moment est venu, il rentrera au Salvador parce qu'il a du mal à s’habituer à la culture de ce pays. Les Salvadoriens pensent toujours à partir aux États-Unis, même si la politique d’immigration se durcit. Le rêve américain est donc toujours d’actualité ?Oui, c'est vrai, les gens veulent toujours tenter leurs chances aux États-Unis. Mais c’est normal, la plupart d’entre eux vivent dans la pauvreté. En fait, j'ai travaillé récemment dans les bidonvilles du centre de la capitale, San Salvador. Les gens sont en situation de grande pauvreté. Vous savez, des personnes comme moi, issues de la classe moyenne, nous sommes une minorité dans ce pays. Face à une telle situation de précarité, comment ne pas penser à partir ? Au moins, ils voient un avenir aux États-Unis. Même s’il est minime, il est plus grand qu’ici au Salvador. Au moins, là-bas, ils ont une chance de progresser.
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  • «Ces Russes qui s'opposent à la guerre», un ouvrage collectif sur quinze opposants russes
    2024/11/30

    Ils sont journalistes, militants, intellectuels : tous ont dit non à la guerre contre l'Ukraine. Quinze opposants russes ont accepté de témoigner dans un ouvrage collectif — certains sous le sceau de l'anonymat —, quinze récits pour comprendre leur parcours, leurs luttes, et le courage qui leur a fallu pour dire non à la guerre, dans un pays où le simple usage de ce mot peut conduire en prison. Ces Russes qui s'opposent à la guerre est paru cet automne aux éditions Les Petits matins et l'un de ses auteurs, Olga Prokopieva, présidente de l'association Russie-Libertés, répond aux questions de RFI.

    À écouter dans Pourquoi RFI dit ça ?Comment RFI parle-t-elle de la Russie et de Vladimir Poutine : la guerre des récits ?

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    7 分
  • Voyage dans l'histoire du Liban contemporain avec la BD «Beyrouth malgré tout»
    2024/11/23
    Il y a deux mois, Israël lançait une intense campagne de bombardements sur le Liban voisin, accompagnée d'une offensive terrestre. 900 000 personnes ont été poussées sur les routes et des centaines sont mortes selon les Nations unies. Dans ce contexte, deux correspondantes françaises, Sophie Guignon et Chloé Domat, et le dessinateur libanais Kamal Hakim nous invitent à voyager à Beyrouth pour découvrir l'histoire du Liban contemporain. RFI: Sophie Guignon, vous êtes journaliste correspondante au Liban. Comment vous est venue cette idée de bande dessinée ?Sophie Guignon : C'est un projet qui est né après l'explosion du port de Beyrouth, le 4 août 2020. L'idée s'est assez vite imposée, en tant que journaliste, de suivre des médecins dont les hôpitaux ont été détruits à cause de l'explosion. Et c'est comme ça qu'on a rencontré le docteur Sacy dans les ruines de son hôpital. Il avait construit quelques années auparavant le premier service de pédiatrie d'urgence de pointe dans un hôpital public. Et donc ça permettait d'accueillir tout le monde, les réfugiés syriens, les Palestiniens, les travailleurs migrants et, de plus en plus, récemment, avec la crise économique aussi, des Libanais de la classe moyenneÀ travers l'histoire du docteur Sacy, vous relevez le défi de raconter la complexe histoire contemporaine du Liban en bande dessinée.C'est vrai que raconter le Liban en tant que journaliste et à travers le format d'une bande dessinée, c'est toujours un challenge, parce que le Liban est un pays assez complexe. La figure du docteur Sacy, c'est une figure intéressante parce que c'est une figure qui a aussi évolué avec le pays au fil des années. C'est quelqu'un qui, quand il a commencé sa carrière, notamment pendant la guerre civile, s'est engagé aux côtés des milices chrétiennes. Il était ambulancier, ce n'était pas un combattant. Mais voilà, c'était quand même un engagement à une époque où les Libanais étaient très divisés, on était en plein conflit de guerre civile, conflit interconfessionnel. C'est quelqu'un qui était un homme de son temps, mais qui au fur et à mesure de la reconstruction a aussi évolué jusqu'à devenir le pédiatre de nombreux Libanais, mais aussi des réfugiés syriens, des réfugiés palestiniens et des plus pauvres au Liban. Donc, c'est quelqu'un qui, au fur et à mesure du temps, s'est aussi engagé pour les plus déshérités.Dans cette BD, on vous voit aussi évoluer, vous et votre collègue Chloé Domat. Vous êtes toutes les deux correspondantes pour des médias francophones. Quel regard portez-vous sur cette expérience ?C'est vrai que c'est une actualité très difficile. On vit au Liban, donc toutes les catastrophes qui arrivent, on les vit aussi avec les Libanais. C'est quand même un pays où il y a aussi une grande solidarité qui se manifeste. Aujourd'hui, avec la guerre, il y a énormément de gens qui sont engagés pour préparer des repas pour les déplacés, qui ont ouvert des écoles, qui ont ouvert aussi leur maison pour accueillir plus de 1 400 000 déplacés au Liban. C'est plus d'un habitant sur quatre. Donc, c'est évidemment une actualité difficile. Mais je dirais aussi qu'en tant que journaliste, on essaye de montrer ce qu'il peut y avoir de positif, ou en tout cas un message d'espoir pour l'avenir. Et le docteur Sacy, c'était quelqu'un qui avait un message de solidarité et d'espoir pour l'avenir du Liban. Et à travers cette BD, on essaye de faire aussi perdurer son message.L'un des personnages de votre BD revient justement sur l'emploi fréquent du mot résilient pour décrire les Libanais. C'est une erreur, d'après vous ?C'est quelque chose qui peut aussi finir par être agaçant, de considérer que les Libanais sont résilients face aux guerres, à la crise économique, qui a quand même fait plonger plus de 80 % de la population sous le seuil de pauvreté. On ne peut pas effectivement rester intact après toutes ces crises, c'est aussi ça qu'on voulait raconter et un peu démystifier cette tendance qu'effectivement beaucoup de gens ont à décrire le Liban et les Libanais comme des gens résilients. En fait, non, les gens, la population, les Libanais ne sont pas résilients. Ils font ce qu'ils peuvent au milieu des crises, avec le plus de dignité possible. Mais ceux qui sont réellement les plus résilients, c'est en fait la classe politique. Parce que c'est eux qui n'ont pas bougé depuis la guerre civile, depuis 40 ans, 50 ans même.À écouter dans Grand reportageLiban : les civils pris au piège de l’offensive israélienne
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    4 分