Les entretiens anthropocènes

著者: RADIO ANTHROPOCENE
  • サマリー

  • Nous sommes, ici (à Lyon) et dans le Monde (sur Terre), face à des bouleversements majeurs qui appellent à la mobilisation et à la réunion des sociétés et des sciences. Une culture commune doit se construire pour engager la bifurcation vers de nouvelles conditions d’existence. http://radio-anthropocene.fr/ , un projet de https://cite-anthropocene.fr/
    RADIO ANTHROPOCÈNE
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あらすじ・解説

Nous sommes, ici (à Lyon) et dans le Monde (sur Terre), face à des bouleversements majeurs qui appellent à la mobilisation et à la réunion des sociétés et des sciences. Une culture commune doit se construire pour engager la bifurcation vers de nouvelles conditions d’existence. http://radio-anthropocene.fr/ , un projet de https://cite-anthropocene.fr/
RADIO ANTHROPOCÈNE
エピソード
  • Du commerce de la soie à la fibre optique : l'histoire tissée de Lyon
    2024/11/05

    Entretien A° avec Aziza Gril-Mariotte - directrice générale du Musée des Tissus de Lyon par Jindra Kratochvil, suivi du questionnaire anthropocène de Lou Herrmann.

    "A l'époque de François 1er, deux marchands du Piémont obtiennent un privilège et vont introduire l'industrie de la soie à Lyon. Et dès la fin du du 16e siècle, il y a près de 200 tisserands à Lyon."

    "Il va y avoir toute une modification du paysage géographique avec la plantation des mûriers. Ça ne touche pas que la ville de Lyon. Au départ, les fabricants sont plutôt sur la presqu'île. Ensuite ils vont s'installer dans les quartiers Saint Georges, Saint Jean, Saint Paul, le long de la Saône. On est loin encore de la Croix Rousse. La Croix Rousse au début du 19e siècle, c'est une colline avec des vergers."

    "Aujourd'hui dans la région Lyonnaise se sont souvent des entreprises qui se sont transformées en adaptant leur métier après la 2nde Guerre mondiale. Ils ne tissent plus de la soie, ils tissent du métal, ils tissent des fibres optiques. Mais l'origine de leur entreprise ça reste la soie."

    "Jusque dans les années 1980, les fabricants étaient plus importants que les couturiers. Quand on regarde les publicités, par exemple dans les magazines de mode, on a le nom du fabricant et dessous le nom de la marque. Si on prend, des grandes maisons comme Bianchini-Férier, les soiries brochées, etc. Ce sont eux qui finançaient les créateurs de mode et les couturiers."

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    27 分
  • Déchets : un état transitoire de la matière
    2024/11/05

    Entretien A° avec Pierre Desvaux, chercheur en géographie et co-auteur de "Métabolisme(s). Matière en circulation, matière en transformation", paru le 7 octobre 2024 dans la collection “À partir de l’Anthropocène” aux Éditions 205 par Jindra Kratochvil.

    « Réapproprié par la géographie ou l’écologie, le concept de métabolisme désigne la manière dont les sociétés consomment des ressources, les transforment en marchandises et puis les rejettent sous la forme de déchets »

    « Le plastique nous emmène très loin puisqu'il est largement diffusé à l'échelle planétaire »

    « Dans l'économie circulaire, quelque part le déchet n'existe plus ; (…) avec l’idée de métabolisme, le déchet devient un état transitoire de la matière. »

    « Les chiffonniers du Caire c'est une communauté majoritairement chrétienne qui vit en Égypte et qui depuis 60, 80 ans, s'est appropriée le travail du déchet au sens large, c'est à dire le ramassage et la valorisation de certains déchets : (…) historiquement les déchets organiques qui étaient donnés aux cochons, mais aussi les tissus, les os. Leur métier c’était le recyclage ».

    « Le métabolisme, ce n’est pas seulement des matières qui circulent, c'est aussi des groupes sociaux, et derrière des négociations, des transactions (…) »

    « L'introduction des fibres en polyester dans les textiles pose des problèmes parce que ce sont des plastiques de très mauvaise qualité (…) qui ne vont pas supporter le processus de recyclage »

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    21 分
  • L'envers des fripes
    2024/11/05

    Entretien avec Emmanuelle Durand - anthropologue et autrice de "L’envers des fripes", paru en 2024 chez Premier Parallèle, une enquête ethnographique sur l’industrie mondialisée du vêtement usagé par Lou Herrmann.


    "On a longtemps rapiécé, rafistolé, et donc porté des vêtements usagés. L'opposition binaire neuf/usagé est une construction sociale et historique. (...) Aujourd'hui on a un renversement de ces gestes, qui deviennent des outils de la transition écologique. On les institutionnalise et on leur redonne une forme de valeur sociale."

    "Les associations se retrouvent face au défi de gérer non seulement une quantité grandissante de vêtements, mais aussi des vêtements de moins en moins bonne qualité. On est passé du don au débarras. C'est aussi le symptôme de la baisse de qualité considérable de la production textile qui se fait à 90% avec des matières synthétiques qui ne durent pas. On se retrouve avec ces filières de fripe qui déguisent en fait des formes de déchets."

    "Fétichiser la marchandise, c'est-à-dire dissimuler les rapports de pouvoir, les relations hiérarchiques qui se jouent au sein de cette filière et y apposer un vernis tout vert, et un peu uniforme."

    "On est sur une économie reproductive certes, mais dans reproductif il y a avant tout productif. Et moi ce qui m'intéressait c'était de montrer qui sont ces personnes qui produisent la fripe."

    "Les marchés de la seconde main accueillent ces vêtements défectueux surnuméraires, ce qui ouvre la possibilité à l'industrie textile de ne pas s'occuper de ses déchets."

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    30 分

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