エピソード

  • À la Une: en RDC, «4000 soldats rwandais sur le territoire congolais, Kagame de nouveau démasqué»
    2025/01/11

    Les journaux ont largement exploité le nouveau rapport du groupe d’experts des Nations unies. Le feuilletant, le bi- hebdomadaire Ouragan titre « 4 000 soldats rwandais sur le territoire congolais, Kagame de nouveau démasqué ». Le rapport est accablant, note le tabloïd. Chaque unité du mouvement terroriste qui sème la désolation dans l’est du pays, fonctionne sous les ordres de RDF. « Sans leur appui stratégique et logistique, l’expansion du M23 aurait été impossible », précise l’enquête. En octobre 2024, l’avancée rapide de cette force négative vers Walikale a marqué un tournant décisif dans les affrontements. Cette progression aurait été facilitée par des armes de pointe, fournies par l’armée rwandaise. Des campagnes intensives de recrutement se déroulent dans les territoires conquis.

    « Thomas Lubanga renfile son costume de Seigneur de guerre »

    C’est à trouver en Une du trihebdomadaire AfricaNews.

    Ancien chef de guerre devenu en 2012 le premier condamné de l'histoire de la Cour pénale internationale, rappelle le journal, Thomas Lubanga, réclamé par sa nature belliqueuse, a repris les armes contre Kinshasa. Selon ces experts des Nations unies, Lubanga, condamné pour crimes de guerre et pour avoir enrôlé des enfants, est désormais à la tête d’un groupe armé, dénommé Zaïre-ADCVI, actif en Ituri, son terrain de prédilection. « Ce groupe armé, font savoir les experts, collabore avec les rebelles du M23 ». « Thomas Lubanga, enchaînent-ils, a lui-même facilité l’alliance entre Zaïre/Adcvi et les M23, non sans jouer un "rôle clé dans la mobilisation, le recrutement et la formation des combattants en Ituri" ».

    Le premier condamné de la CPI est ainsi devenu un important maillon du dispositif des rebelles du M23 et leur allié de l’Alliance fleuve Congo -AFC- et s’est tapé une résidence à Kampala depuis juillet dernier.

    « Les Congolais exigent des actions, pas de simples condamnations »

    Titre le quotidien Infos27.

    Malgré une cascade de condamnations venues des États-Unis, de l'Union européenne et de l'Angola après la prise de Masisi-Centre par le M23, appuyé par le Rwanda, ces déclarations fermes mais non suivies d'actions concrètes suscitent une frustration croissante parmi les Congolais. « Désabusés par des décennies d'inaction internationale, écrit Infos27, les Congolais réalisent que la défense de leur souveraineté ne pourra reposer que sur leur propre mobilisation ».

    Au quotidien La référence plus d'enchaîner : Pour le Congolais lambda, « ces communiqués de condamnation ne sont ni plus ni moins que de la poudre de perlimpinpin pour nous endormir. Pendant ce temps, les FARDC ont juré de ne plus croiser les bras, elles ont lancé une contre-offensive dans le Masisi et ont récupéré quelques villages ».

    Controverse autour de la condamnation à mort des « Kuluna »

    À retrouver dans le quotidien Le Phare.

    Le moratoire de la peine de mort est levé en RDC, on le sait. Les autorités judiciaires et les décideurs politiques ne rappellent sans cesse. Qu’en est-il de cette sanction pénale prononcée par les cours et tribunaux civils et militaires contre des criminels patentés, des malfaiteurs et autres brigands de grand chemin, qui continuent à procurer des insomnies aux Kinois et autres résidents de grandes villes congolaises ? Pour de nombreux compatriotes, même si on n’assiste pas aux exécutions des marginaux, le fait qu’ils soient écartés de leurs milieux de vie suffit pour rassurer qu’on ne les reverrait plus dans leurs anciens fiefs.

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  • À la Une: en RDC, des changements à la tête des forces armées pour une reconquête sur le terrain ?
    2024/12/28

    C’est la grande question posée par The Post en Une : « Un nouveau chef EMG pour gagner la guerre ? ».

    Le remaniement à la tête des FARDC, les Forces armées de la RDC, suscite débats et espoirs dans les cercles politiques et militaires.

    Le lieutenant-général Jules Banza prend désormais les commandes, succédant à Christian Tshiwewe, nommé conseiller militaire du chef de l’État, un poste perçu par The Post comme une « consolation ».

    Les changements dans la chaîne de commandement surviennent alors que les FARDC, appuyées par les membres des groupes armés locaux Wazalendo, font face à des offensives intenses du M23 soutenues par le Rwanda.

    « Gagner des étoiles sans gagner les batailles du terrain ne rime à rien »

    The Post reste critique : « Gagner des étoiles sur les épaules ne rime à rien si on ne gagne pas des batailles sur le terrain ».

    Toujours dans la presse cette semaine, les frustrations auxquelles fait face Félix Tshisekedi au centre du pays.

    Au Kasaï, les attentes sont grandes, mais la confiance semble érodée.

    The Post rapporte la frustration palpable exprimée à Kananga, où Félix Tshisekedi a fait face à un peuple « qui a tout entendu et n’attend plus que du concret », selon le journal

    Au Kasaï, le président Tshisekedi s’engage sur deux fronts majeurs

    Premièrement, il a annoncé une enveloppe de 50 millions de dollars pour relancer la Minière de Bakwanga (MIBA), une entreprise autrefois fleuron du secteur diamantifère.

    AfricaNews ajoute que 120 millions de dollars supplémentaires sont prévus par les actionnaires pour redynamiser cette société.

    Deuxièmement, il a promis la praticabilité de la route Kalamba-Mbuji dès juin 2025, tout en assurant que les travaux seraient achevés avant la fin de son mandat.

    Félix Tshisekedi : « Si je ne tiens pas ma parole, lapidez-moi »

    Une promesse faite devant des milliers de citoyens et renforcée par une déclaration dramatique : « Si je ne tiens pas ma parole, lapidez-moi ».

    Infrastructures routières, électricité et érosions : les prélats interpellent le pouvoir

    Toujours cette semaine, à Noël, les leaders religieux n’ont pas mâché leurs mots.

    À Kananga, Mgr Félicien Ntambwe a énuméré les problèmes criants : infrastructures routières, électricité et érosions.

    À Kinshasa, le cardinal Fridolin Ambongo a dénoncé une situation qu’il qualifie de « désastreuse, un véritable enfer sur terre ».

    Front commun : l’alliance surprise entre Joseph Kabila et Moïse Katumbi.

    L’autre sujet qui a défrayé la chronique, c’est le front commun de l’opposition contre Tshisekedi qui se dessine.

    EcoNews et Forum des As reviennent sur l’alliance inattendue entre Joseph Kabila et Moïse Katumbi.

    Autrefois adversaires, les deux figures politiques se réunissent pour dénoncer ce qu’ils appellent « une dictature naissante ».

    Leur front commun se construit autour de la défense de la Constitution et du pacte républicain, qu’ils estiment menacés par une éventuelle réforme constitutionnelle visant à prolonger le mandat présidentiel.

    « Ennemis d’hier, alliés d’aujourd’hui », titre EcoNews, qui s’interroge sur l’impact de cette alliance sur l’opinion publique et les prochaines échéances électorales.

    L’éditorialiste de La Prospérité soulève cependant des questions : « Qu'est-ce-qui adviendra après ? Joseph Kabila, va-t-il regagner sa tanière ou c'est vraiment la rentrée politique ». Sinon, écrit le journal, cette rencontre ne servira à rien si Moïse Katumbi et Joseph Kabila ne regagnent pas le pays « pour s'associer aux autres dans les actions de rue ».

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  • À la Une: forces armées de la RDC, le président Félix Tshisekedi fait le ménage
    2024/12/21
    C’est en Une du trihebdomadaire Africanews.Le président Félix Tshisekedi a entrepris de nettoyer les écuries au sein de l’armée, annonce le journal. Deux grandes figures sont permutées sur décision présidentielle.Il s’agit du chef d’état-major général, Christian Tshiwewe, débarqué au profit de Jules Banza Mwilambwe, alors que les rebelles du M23 gagnent du terrain et progressent vers la ville de Butembo. Tshiwewe est nommé conseiller militaire du président de la République. Le chef de l’État a également permuté le patron des renseignements militaires, le général major Christian Ndaywel. Visé par deux plaintes en Belgique, il a été nommé à la force terrestre.Jules Banza Mwilambwe : un nouveau souffle à la tête des FARDC C’est à retrouver dans le quotidien Forum des ASS.Son expérience s'étend à des fonctions opérationnelles et logistiques. Selon le tabloïd, « Sa maîtrise des questions logistiques, opérationnelles et de renseignement a été un atout majeur dans sa carrière et dans sa capacité à gérer des responsabilités de haut niveau ».Sa nomination intervient à un moment critique pour la RDC. Le journal poursuit : « À ce poste, le nouveau chef d'état-major général aura la lourde tâche de restaurer l'autorité de l'État dans les provinces touchées par les conflits, notamment au Nord-Kivu, en Ituri et au Sud-Kivu »Sur le même chapitre, le trihebdomadaire Econews parle d’un remaniement qui « marque un tournant stratégique au sein de l’armée congolaise ».L’éviction du général Christian Tshiwewe a suscité de nombreuses interrogations.Pour Econews, « bien qu’il ait occupé ce poste prestigieux, certains analystes estiment qu’il n’a pas pleinement répondu aux attentes, notamment dans un contexte où les FARDC font face à des défis sécuritaires majeurs dans l’Est du pays ».Dynamiser l’armée pour la reconquête des territoires occupésDans l’opinion publique et parmi les observateurs, lit–on, « ce remaniement est perçu comme une volonté du président Félix Tshisekedi d’injecter un sang neuf dans la hiérarchie militaire ».Cette réorganisation, estime le journal, « pourrait refléter une tentative de dynamiser l’armée pour la reconquête des territoires occupés ».Échec de la tripartite RDC-Angola-Rwanda à Luanda, Paul Kagame se cache derrière le M23Congo Nouveau un autre trihebdomadaire, revient sur les tensions entre la RDC et le Rwanda, et titre : « la tripartite de Luanda capote, Paul Kagame se cache derrière le M23 ».Les présidents de la RDC Félix Tshisekedi et d'Angola, Joao Lourenço, ont constaté, dimanche 15 décembre, l'échec de la tripartite RDC-Angola- Rwanda. Et pour cause, Paul Kagame n'a pas fait le déplacement de Luanda. La RDC accuse le Rwanda de mauvaise foi. À en croire ce confrère, « Kinshasa ne laisse aucune ouverture à Kigali pour brouiller la carte en brandissant le M23 alors que c'est lui. L'agresseur qui utilise ses supplétifs du M23 ».Constitution: la rue va encore gronder, estime OuraganÀ quelques jours de la fin de l'année 2024, l'opposition veut faire entendre sa voix sur les pavés de la capitale.Les forces sociopolitiques unies contre la réforme constitutionnelle annoncent des actions de terrain, de grandes mobilisations populaires. Le bloc a informé le Vice–Premier ministre de l'Intérieur de son intention d'organiser, avant fin décembre, des manifestations pacifiques à travers le pays, mais aussi dans la diaspora.Les activités de protestation, précise le tabloïd, « visent à attirer l’attention de la communauté internationale et des Congolais, sur les dérives éventuelles que cette réforme illégale de changement de la constitution pourrait engendrer ».Entre-temps, affirme Ouragan, le climat politique se tend chaque jour au pays.La révision ou le changement constitutionnel souhaité par le président Félix Tshisekedi pourrait, selon l’opposition, conduire le pays au chaos et surtout provoquer une confrontation directe entre les partisans du pouvoir et ceux de l’opposition.
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  • À la Une: le phénomène «Kuluna», ces gangs de jeunes délinquants qui terrorisent Kinshasa
    2024/12/14

    Le phénomène Kuluna, ces gangs de jeunes délinquants qui terrorisent Kinshasa, domine une fois de plus l'actualité dans la presse kinoise. « La corde pour les petits, la gloire pour les grands », titre l’éditorialiste de The Post. Revenant sur les récentes opérations contre les gangs, le journal rappelle que plus de 700 membres de ces groupes criminels ont été arrêtés en moins de deux semaines. Des jugements expéditifs ont conduit à des transferts dans des prisons de haute sécurité, tandis que certains, condamnés à la peine capitale, vont être exécutés, selon les déclarations de Constant Mutamba, ministre d’État en charge de la Justice.

    Mais The Post va plus loin, critiquant une politique de répression sélective : « Suffira-t-il d’accumuler balles et cordes pour pendre les criminels d’en bas, tandis que les détourneurs impénitents siègent encore dans les institutions ? ». Une dénonciation qui cible autant l’impunité des puissants que l’intensification de la répression contre les délinquants des rues.

    De son côté, Infos 27 s’attarde sur l’organisation de cette lutte contre les gangs. L’opération Ndobo, pilotée par le vice-Premier ministre Jacquemain Shabani, repose sur un modèle opérationnel structuré : Kinshasa sert de ville pilote, et ce modèle sera progressivement déployé dans d’autres grandes villes comme Lubumbashi, Goma ou Matadi. La stratégie inclut la traque des groupes criminels, leur arrestation par la police et des mesures pour restaurer l’ordre dans les zones les plus touchées.

    Un discours présidentiel sous les projecteurs

    Sur le plan politique, le discours sur l’état de la nation du président Félix Tshisekedi, prononcé le 11 décembre, fait lui aussi couler beaucoup d’encre. Forum des As salue son appel à une réflexion nationale sur la réforme de la Constitution. Le président a insisté sur l’importance d’un processus inclusif, invitant tous les Congolais à dialoguer pour bâtir des institutions plus solides et mieux adaptées aux aspirations populaires.

    Cependant, le journal Le Quotidien adopte une lecture plus critique, titrant : « Félix Tshisekedi retrouve enfin Félix Tshisekedi ». Selon ce journal, le président, cette fois, a évité de prendre une position trop tranchée sur la réforme constitutionnelle, préférant se présenter comme un symbole d’unité nationale, conformément à l’article 69 de la Constitution. Mais Le Quotidien rappelle que l'homme d'État a, dans d’autres discours récents, ouvertement soutenu le changement de la loi fondamentale.

    L’opposition, menée par Martin Fayulu, a vivement réagi. Infos 27 rapporte que Fayulu dénonce des « incohérences » dans les arguments présidentiels, notamment sur les retards liés à la nomination de la Première ministre. Il souligne que ces retards ne trouvent aucune justification constitutionnelle et cite l’article 78, qui prévoit des mécanismes clairs pour désigner un chef de gouvernement en l’absence de majorité parlementaire.

    Pendant ce temps, l’Église catholique maintient sa position ferme, rapporte Ouragan : « Pas de révision ni de changement constitutionnel ». Face aux appels à la réforme, elle reste intransigeante, estimant que la Constitution actuelle suffit à garantir la stabilité des institutions.

    Enfin, Infos 27 se penche sur ce qu’il appelle l'épidémie des « États généraux ». Dans un éditorial intitulé « Passer de l'introspection à l'action », le journal critique la multiplication de ces assises dans divers secteurs sans suivi concret. Qu’il s’agisse de la justice ou des entreprises publiques, les États généraux doivent aboutir à des réformes structurelles tangibles pour éviter qu’ils ne deviennent de simples vitrines d’introspection temporaire.

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  • À la Une: en RDC, Jean-Pierre Bemba tourne le dos à l’UDPS
    2024/12/07
    Réviser plutôt que changer la Constitution : Jean-Pierre Bemba tourne le dos à l’UDPS… C’est en Une du trihebdomadaire Econews.Au sein de l’Union sacrée de la nation, des divergences émergent autour du projet de révision ou de changement de la Constitution porté par le président Félix Tshisekedi. Jean-Pierre Bemba, leader du MLC et allié clé du chef de l’État, se montre réservé face à cette initiative, plaidant pour une révision limitée à quatre articles clés de la loi fondamentale de 2006. Selon le journal, « alors que l’UDPS milite pour un changement plus profond, ces tensions internes sont la preuve des fractures potentielles au sein de la majorité présidentielle ».Lors d’une récente interview, Jean-Pierre Bemba, vice-Premier ministre et figure influente de l’USN, a exprimé son désaccord avec l’idée d’un changement fondamental de la Constitution. « Ce qui est autorisé et prévu dans la Constitution, c’est la révision », a-t-il martelé, mettant en garde contre toute tentative de dépassement des mécanismes prévus par la loi fondamentale de 2006.Le tabloïd estime que si l’UDPS persiste dans sa volonté de changement radical, elle pourrait se heurter à une opposition croissante au sein même de la majorité. Africanews : Bemba se fait prendre devant les caméras et se met en porte-à-faux avec la démarche du Président. Son parti le MLC obligé d’organiser le secours. Pour ce journal, « C’est incontestable ». Jean-Pierre Bemba a semé les doutes dans les rangs après sa sortie. Au journal d’ajouter : « S’il était soldat, il passerait par les armes Il serait fusillé. Les médias tueurs ont englouti le chairman ».Face à cette noyade en direct, lit-on dans Africanews, « devant caméras et micros, jeudi, l’opinion a assisté à un virage à 360 degrés via un communiqué à l’opposé de la déclaration de la veille » portée par Fidel Babala à la tête du secrétariat général du MLC. Il a exprimé le soutien total du MLC à l’initiative du président. Pourtant dans l’opinion, souligne le journal, « le mal a déjà été fait ! Si la première impression n’est pas forcément la bonne, elle est incontestablement la plus puissante ».Dans Congo Nouveau, un autre trihebdomadaire : « Confiance brisée après des attaques verbales interposées »…Tshisekedi-Kagame : que vont-ils se dire encore à Luanda ?Un sommet tripartite Angola-Rwanda - RDC est prévu le 15 décembre, sous l'égide du président angolais João Lourenço, médiateur désigné par l'Union africaine pour le conflit dans l'Est de la RDC. Alors que Félix Tshisekedi avait promis de ne rencontrer Paul Kagame qu'au ciel, rappelle le confrère, « le paradis pourrait être Luanda ».Ce sommet va mettre autour d'une table deux homologues dont les relations interpersonnelles se sont gravement détériorées après la résurgence du M23 soutenu par le Rwanda. Ce sommet intervient après une avancée majeure réalisée le 25 novembre dernier, lorsque les ministres des Affaires étrangères de la RDC et du Rwanda ont signé à Luanda un « Concept d’opérations » (Conops).Congo Nouveau reste pessimiste : « rien ne garantit l'application de bonne foi de cet accord par les deux parties. Quel serait le seuil à atteindre dans la neutralisation des FDLR pour que le Rwanda accepte finalement de retirer ses troupes de la RDC ». Ce journal estime que « le Rwanda peut user de mauvaise foi et de subterfuge pour justifier une énième présente de ses troupes sur le sol congolais, sachant pertinemment le miel qu'ils en tirent en état sur le sol congolais ».Enfin. Circulation alternée, contrôles techniques et assurances… Embouteillages à Kinshasa : Quand les solutions ponctuelles révèlent un vide stratégique profond … c’est dans les colonnes du quotidien Infos 27. Kinshasa se débat quotidiennement dans un tourbillon ininterrompu d’embouteillages qui asphyxient la ville et la figent dans une immobilité chronique. En dépit des multiples initiatives des autorités, telles que l’instauration de mesures de circulation alternée, la situation semble se dégrader inexorablement. Ces réponses ponctuelles, jugées comme de vaines panacées par un grand nombre d’observateurs avertis, révèlent un manque de vision stratégique et une gestion défaillante des infrastructures urbaines.
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  • À la Une: le débat sur la révision constitutionnelle et l'affaire du procureur général Firmin Mvondé
    2024/11/30

    À Kinshasa, deux grands dossiers dominent la une des journaux cette semaine : le débat sur la révision constitutionnelle et une affaire judiciaire impliquant le procureur général près la Cour de cassation, Firmin Mvondé.

    Sur la révision constitutionnelle, la 11ᵉ conférence des gouverneurs organisée à Kalemie est au centre de l'attention.

    Le Quotidien rapporte que les 26 gouverneurs présents ont exprimé leur soutien à la réforme portée par le président Félix Tshisekedi. « J’ai bien compris vos désidératas », a déclaré le chef de l’État, promettant des réponses concrètes à leurs attentes.

    L’Ouragan, de son côté, titre : « Les 26 gouverneurs s’alignent », qualifiant ce ralliement de succès stratégique pour le pouvoir.

    Vers un « référendum pour départager la classe politique »

    Le journal évoque une probable consultation populaire : « Les signaux ne trompent pas. On tend irrémédiablement vers le référendum pour départager la classe politique », écrit-il.

    Mais l’enthousiasme n’est pas partagé partout.

    The Post, dans son éditorial, critique vivement ce projet, le qualifiant de « saut de mouton constitutionnel », une référence aux projets d’infrastructures parfois controversés du premier mandat de Tshisekedi.

    Selon l’éditorialiste, ce projet est une distraction politique prématurée : « Ce serpent de mer précipite de quatre ans la campagne électorale attendue en 2028 », écrit-il, ajoutant que le référendum proposé reviendrait à choisir « entre ce que l’on ne connaît pas et ce que l’on ne sait pas ».

    Le climat politique est également jugé préoccupant

    L’Ouragan note une montée des tensions autour de cette initiative, évoquant des risques de confrontation directe entre partisans du pouvoir et de l’opposition. Le journal rappelle les manifestations meurtrières de 2015 contre une réforme sous Joseph Kabila, concluant que « l’histoire pourrait bien se répéter ».

    Le Nouvel Observateur, quant à lui, dénonce la fermeté du président sur cette question. « Rejeter d’emblée un dialogue inclusif pour concilier les pros et les anti-révisionnistes pourrait conduire à l’implosion du pays », écrit-il.

    Le journal ajoute que l’insécurité à l’Est et la lutte contre la corruption devraient être les priorités, et non des débats qu’il qualifie de « distraction aux conséquences incommensurables ».

    L’acquisition controversée d’un immeuble à Bruxelles par Firmin Mvondé

    L’autre grand dossier de la semaine concerne l’acquisition controversée d’un immeuble à Bruxelles par Firmin Mvonde, procureur général près la Cour de cassation.

    L’affaire, révélée par Africa Intelligence, met en lumière l’achat d’une propriété d’une valeur de 900 000 euros.

    Forum des As confirme cette acquisition, précisant qu’elle a été financée par un prêt de 750 000 dollars obtenu auprès de la banque Equity BCDC en juin 2024. Le journal publie même des documents attestant de la légalité de l’opération.

    Mais le collectif Le Congo n’est pas à vendre exprime des doutes.

    Cette acquisition, selon lui, « soulève des interrogations sur la gestion des patrimoines des personnalités politiquement exposées ».

    Il appelle à une enquête indépendante, incluant une analyse des déclarations fiscales et patrimoniales de Firmin Mvondé, ainsi qu’un examen détaillé des conditions d’octroi du prêt.

    Le Nouvel Observateur conclut en ces termes : « Alors que des pans entiers du territoire sont sous occupation, des débats accessoires prennent le pas sur les véritables priorités du pays. »

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  • À la Une : en RDC, Tshisekedi s'entête, l'opposition dégaine
    2024/11/23
    « Le front anti-Tshisekedi s'apprête à dégainer », signale en Une le bi-hebdomadaire Ouragan. « Un grand front de l'opposition a vu le jour à Kinshasa, écrit le confrère. Il se donne la mission de stopper le régime dans sa tentative de révision ou de changement de la Constitution ».Ennemis hier, alliés contre-nature aujourd'hui, Joseph Kabila, Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Matata Ponyo, Delly Sesanga et Seth Kikuni s'unissent à travers leurs partis politiques respectifs pour dénoncer et contrer ce qu'ils qualifient de « coup d'État constitutionnel ». Emmanuel Ramazani Shadary, numéro 2 du parti de Kabila accuse le chef de l’État de vouloir modifier les articles qui limitent le mandat présidentiel à deux termes non renouvelables. « Cet acte, il faut le dire, est constitutif d’un coup d’État et expose son auteur à des poursuites judiciaires pour haute trahison », a-t-il ajouté. Sur le même chapitre, le quotidien la Prospérité titre : « l'Opposition scelle un pacte contre Félix Tshisekedi ! »Pour l'opposition, la révision constitutionnelle ne répond en rien aux préoccupations réelles du peuple congolais. « Aucune disposition de la Constitution n'empêche Monsieur Tshisekedi d'améliorer les conditions sociales du peuple congolais », ont-ils souligné, appelant le président à concentrer ses efforts sur des questions économico-sociales ainsi que la résolution des conflits à l'Est.« Modifier la Constitution n’est ni un acte dictatorial ni une menace pour la démocratie »Il s'agit plutôt d'un pas vers le renforcement de la souveraineté, estime le pouvoir. Dans le quotidien Forum des AS, Jean-Thierry Monsenempwo est formel : « Modifier la Constitution n’est ni un acte dictatorial ni une menace pour la démocratie ». Pour ce communicateur du camp au pouvoir, « il s’agit d’un pas vers le renforcement de la souveraineté nationale et la construction d’institutions solides, capables de relever les défis contemporains ».Accuser le président Tshisekedi de vouloir instaurer une dictature ou s’éterniser au pouvoir est, selon lui, cite le journal, « non seulement irresponsable, mais aussi une insulte à l’intelligence des Congolais. Ces critiques émanent souvent de ceux qui ont eux-mêmes failli dans leurs responsabilités passées ».Exit la révision, l’UDPS exige désormais le changement de la Constitution. C’est dans les colonnes du même quotidien. On en sait un peu plus, désormais, sur les intentions réelles de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS). Augustin Kabuya, secrétaire général du parti présidentiel, demande officiellement au président Félix Tshisekedi de « changer la Constitution et non opérer une simple révision de la loi fondamentale ».C'est la guerre ouverte entre le parti au pouvoir et l'opposition concernant la Constitution. « C'est désormais un discours va-t'en-guerre », estime Forum des As. Selon le secrétaire général du parti présidentiel, l'actuelle Constitution est une malédiction pour la RDC. « Qu'ils le veulent ou pas, nous allons changer cette Constitution ».Et jusqu’où ira l’opposition ? s’interroge le tri-hebdomadaire Econews. Le tabloïd affirme que la prise de position du collectif de partis d’opposition vient conforter la frange de la population de plus en plus nombreuse qui, s’interroge sur l’opportunité et le moment choisi pour le pays étant en état de guerre et une partie du territoire sous occupation étrangère.Six présumés profanateurs arrêtésEnfin dans le quotidien le Phare : six présumés profanateurs du mausolée de Patrice Lumumba arrêtés. Les présumés auteurs de la profanation du mausolée du Héros National, dans la nuit du lundi au mardi, se trouvent aux arrêts depuis le mercredi 20 novembre. À en croire le vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur, le coup de filet est l’œuvre des éléments des services spéciaux qui sont occupés à rechercher activement deux autres suspects toujours en cavale.S’agissant du sort de la relique du tout premier chef du tout premier gouvernement congolais investi par le Parlement en 1960, à la veille de l’indépendance nationale, elle n’aurait pas été volée, comme beaucoup le craignaient, mais qu’elle se trouverait même sous haute surveillance.Et au journal de conclure : « La perte de cette relique allait signer la seconde mort de Lumumba, dont la sépulture allait héberger, à jamais, un cercueil vide »Le tri-hebdomadaire Congo Nouveau pointe du doigt la « négligence » du gouvernement. Le site, écrit le confère, « manquait de sécurité élémentaire, plus de policiers de surveillance, pas de caméra de surveillance ».
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  • À la Une: les états généraux de la justice congolaise
    2024/11/16

    À la une de la presse kinoise, états généraux de la justice, crise des embouteillages à Kinshasa et nouvel accord avec le FMI.

    Le thème de ces assises est sans ambiguïté : « Pourquoi la justice congolaise est-elle malade ? Quelle thérapie face à cette maladie ? ». AfricaNews insiste sur l’objectif principal : recueillir des propositions pour des réformes en profondeur afin de redresser un système judiciaire en crise. Toutefois, le journal met en lumière les inquiétudes de l’ONG Justicia ASBL, qui critique un programme dominé par des politiciens souvent peu qualifiés en matière de justice. Même tonalité chez les syndicats de magistrats, qui rappellent que les recommandations des états généraux de 2015 n’ont été appliquées qu’à 0,8 %, douchant les espoirs d’un réel changement. De son côté, The Post adopte une posture incisive, qualifiant ces travaux de « bruyants et éléphantesques ». L’éditorialiste avertit : « Après ces assises, il faudra éviter les agents vecteurs de la maladie judiciaire, qui a une capacité de mutation redoutable. »

    Un autre événement marquant : l’interpellation brutale de Delly Sesanga, ancien candidat à la présidentielle et opposant au projet de révision constitutionnelle porté par Félix Tshisekedi. Ouragan parle d’une scène « insoutenable », décrivant un « nouveau cap de violence » franchi jeudi 14 novembre dernier à Kinshasa. Même au sein de l’Union sacrée, écrit le journal, cette arrestation a suscité des critiques. Delly Sesanga a été relâché une heure plus tard. Une situation qui illustre les tensions autour du débat constitutionnel, alors que l’opposition redoute un troisième mandat déguisé pour le président Tshisekedi.

    Embouteillages et accords avec le FMI

    Sur le front social, les embouteillages monstres à Kinshasa continuent de dominer les discussions. Congo Nouveau évoque des mesures expérimentales pour fluidifier le trafic, qui, au contraire, ont aggravé la situation. Les chauffeurs de transports en commun en profitent pour augmenter leurs tarifs, pénalisant davantage les habitants. Martin Fayulu, cité par le journal, s’interroge : « Comment peut-on accepter qu’une distance de 20 kilomètres prenne plus de trois heures en voiture ? La Constitution empêche-t-elle de résoudre ce problème ? ». Pour des observateurs, cités par le Journal, la solution passe par la réhabilitation des routes, la construction de nouvelles voies et la relance d’un train urbain.

    En économie, les relations entre le FMI et le gouvernement congolais attirent l’attention. Deux nouveaux programmes, totalisant 2,87 milliards de dollars, viennent d’être conclus, rapporte Le Phare. Infos27 souligne l’importance de cet accord, qui intègre pour la première fois un appui budgétaire direct de 800 millions de dollars. L’objectif est double : stimuler la croissance et renforcer la résilience climatique. De son côté, AfricaNews précise que ces programmes seront suivis de près grâce à des mécanismes rigoureux, tels que les revues semestrielles du FMI et des outils internes comme le Conseil des ministres ou la Troïka stratégique. Une victoire pour l’exécutif, mais aussi une lourde responsabilité dans la mise en œuvre.

    À lire aussiDenise Kyalwahi, journaliste indépendante, écologiste et menacée

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