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La Une de la presse cette semaine à Kinshasa

La Une de la presse cette semaine à Kinshasa

著者: RFI
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Toutes les semaines, RFI vous propose de feuilleter les journaux congolais de la semaine écoulée. Nos correspondants Pascal Mulegwa et Patient Ligodi reviennent sur les grands titres et les petites histoires qui ont raconté la République démocratique du Congo au quotidien.

France Médias Monde
政治・政府
エピソード
  • À la Une : Jean-Pierre Bemba souffle sur les braises en RDC
    2025/06/14
    Ouvrons cette revue avec Africanews qui titre à sa Une : Les évêques catholiques taillent Jean-Pierre Bemba en pièces. C’est donc avec virulence que la conférence épiscopale nationale du Congo a répondu aux accusations portées contre elle par l’ex-chef de guerre Jean-Pierre Bemba Gombo, vice-Premier ministre en charge des Transports. C’est Mgr Fulgence Muteba, président de la Cenco, qui a porté la voix des évêques catholiques pour dénoncer ce qu’il qualifie d’« inepties ». Sur les ondes d’une radio locale, Top Congo, Jean-Pierre Bemba a récemment affirmé que la Cenco, en complicité avec l’ancien président Joseph Kabila et l’opposant Moïse Katumbi, aurait fomenté un complot visant l’élimination physique du président Félix Tshisekedi. Des propos jugés « gratuits » et « graves » par les évêques qui estiment qu’ils relèvent davantage de la provocation que de la réalité politique ; rapporte Africanews. L’épiscopat rappelle à Bemba, poursuit le trihebdomadaire, « son propre passé violent, marqué par des épisodes sanglants à Kisangani, dans la province de la Tshopo, lors de la guerre de six jours, et à Kinshasa en avril 2007, lorsque sa milice affronta les forces loyalistes à l’arme lourde. » Selon lui, de telles déclarations, dénuées de « raison », participent à « la promotion de la violence » dans un climat déjà fragilisé par l’occupation rebelle dans certaines régions du pays. Ouragan rebondit sur le même sujet avec ce titre en haut de manchette : « Bemba souffle sur les braises ». La Cenco ne s’est pas contentée d’épingler Bemba. Le bihebdomadaire indique qu’elle « s’étonne du mutisme glaçant des institutions, et pose une question qui dérange : où sont passées la justice et l’Assemblée nationale ? » « Il est étonnant qu’aucune réaction officielle n’ait été enregistrée. Normalement, le procureur général près la Cour de cassation ainsi que l’Assemblée nationale devraient se saisir d’office », ont écrit les évêques qui appellent donc à une action judiciaire ferme, insistant sur la nécessité de faire toute la lumière sur les allégations de Bemba et d’en tirer les conséquences de droit. Le Potentiel estime pour sa part que « vrai ou faux, ces révélations doivent mettre la puce à l’oreille de ceux qui ont la charge des questions sécuritaires et les inciter à approfondir les enquêtes. Car, à côté du putsch manqué du 19 mai 2024 orchestré par Christian Malanga, l’histoire récente fait état de plusieurs autres coups manqués » Pour ce quotidien, cette enquête approfondie permettrait de faire toute la lumière sur la question, de sévir contre les coupables, sinon dans le cas contraire, de demander des comptes à Jean-Pierre Bemba, auteur de ces graves accusations. « Dans un cas comme dans l’autre, les services de sécurité et d’intelligence ont l’obligation d’aller au-delà » Constant Mutamba aux portes de Makala, la justice demande sa tête C'est dans Forum des As. Le quotidien constate que « le ciel s’assombrit au-dessus du ministère de la Justice ». Constant Mutamba, désormais inculpé, est accusé de détournement présumé de 19 millions USD dans un projet de construction d’une prison à Kisangani. Le procureur général près la Cour de cassation a saisi l’Assemblée nationale pour solliciter l’autorisation d’engager des poursuites judiciaires contre l’un des hommes les plus en vue du gouvernement Suminwa. Selon le haut magistrat, « les deux auditions auxquelles Mutamba s’est soumis n’ont pas permis d’écarter les accusations. Bien au contraire, elles les auraient consolidées ». Il y a à peine quelques mois, rappelle Forum des As, « Constant Mutamba incarnait, aux yeux de ses partisans, le renouveau d’une justice plus ferme, plus éthique. Il se présentait comme un gardien de la morale publique ». Bintou Keita à Goma D'autres part, Binto Keita est à Goma. C’est à retrouver dans l’Avenir. La cheffe de la Monusco séjourne depuis ce jeudi dans la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu dans l’est du pays. Le quotidien kinois fait savoir qu’au cours de sa visite de trois jours, Bintou Keita s’entretiendra avec les représentants de la rébellion de l’AFC/M23, qui contrôle la région. Leurs discussions porteront sur une meilleure compréhension de la situation sur le terrain ainsi que sur l’impact du conflit sur les populations civiles.
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  • À la Une: Tshisekedi – Fayulu ou la grande surprise et la «dérive» du CSAC
    2025/06/07
    En Une d’Africanews, Tshisekedi et Fayulu brisent la glace : « Les lignes semblent bouger ». À peine 72 heures après avoir exprimé publiquement son souhait de rencontrer le chef de l’État, Martin Fayulu a été reçu, jeudi 6 juin, par le président Félix Tshisekedi au Palais de la Nation.Une entrevue inédite, marquée par une accolade fraternelle et des échanges à huis clos, sur fond de crise nationale et d’urgence patriotique, décrit le trihebdomadaire, qui précise que les échanges ont pris près de deux heures. L’opposant a lancé un appel à l’unité et au dialogue, plaidant pour la création d’un camp de la patrie pour faire face à l’agression extérieure et prévenir toute tentative de balkanisation.Sur le même chapitre, Econews, estime que l’avenir du pays pourrait « bien se jouer dans cette nouvelle alliance qui se forme autour du camp de la patrie ». Cependant, écrit le tabloïd, « l’histoire politique congolaise est jalonnée de dialogues avortés, de réconciliations de façade et de promesses non tenues ».L’attente « des engagements concrets »Pour que ce rapprochement ne soit pas qu’un simple effet d’annonce, Econews veut qu’il débouche sur « des engagements concrets ». Et d’ajouter : « Fayulu, fidèle à sa ligne, insiste sur la nécessité d’un dialogue national inclusif, porté par l’Église catholique et l’Église protestante. Une proposition qui a fait ses preuves par le passé, mais dont la mise en œuvre dépend désormais de la volonté réelle du pouvoir en place. Félix Tshisekedi se trouve aujourd’hui à un carrefour décisif. Accepter la médiation ecclésiastique serait un signal fort, prouvant sa volonté d’apaisement. »Le bihebdomadaire Ouragan estime que Martin Fayulu « n’a pas perdu le nord ». Car, écrivent nos confrères, le leader du parti ECiDé, se considérant comme le « président élu » de 2018, n’a eu de cesse de contester la légitimité de son rival. Mais la gravité de la situation actuelle semble avoir ouvert une brèche dans ce mur d’opposition.Le geste ne fait pas un accord, mais balise le chemin, lit-on. « Celui du dialogue, Celui que Félix Tshisekedi, désormais interpellé publiquement, ne peut plus éluder sans exposer sa responsabilité dans l’impasse nationale. Si l’échange de ce jeudi ne débouche sur rien de concret, l’histoire retiendra que l’opposant a porté la voix des Églises et a appelé à l’unité nationale sans rien demander en retour ».La RDC au conseil de sécurité des Nations UniesC’est dans Le Potentiel. Le pays de Felix Tshisekedi a été élu membre non permanent du Conseil de sécurité pour un mandat de deux ans. Le quotidien dit observer le gouvernement congolais « pour voir comment il utilisera cette plateforme pour faire avancer ses objectifs nationaux et régionaux ».Enfin, Forum des ASS évoque « la dérive autoritaire du CSAC d'interdire les médias de couvrir les activités du PPRD et de Joseph Kabila ». Cette décision du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC) « continue de susciter l’indignation générale », note le quotidien.Dans une réponse énergique, Tshivis Tshivuadi, secrétaire général de l’ONG Journaliste en danger (JED), a condamné ce qu’il qualifie de « tendance autoritaire et d’attaque contre la démocratie ». « Cette décision ne concerne que cinq membres sur les quinze qui composent l’assemblée plénière du CSAC, en violation flagrante de son propre règlement intérieur », a-t-il déclaré, notant que, depuis plusieurs mois, l’organe de régulation des médias connaît une profonde crise interne.Il a dénoncé le fait que le président du CSAC Christian Bosembe dirige selon lui cette institution « censée soutenir la démocratie comme son propre bien privé, en la manipulant en fonction de ses intérêts politiques ».Pour Tshivis Tshivuadi, une telle décision risque d’exacerber un climat politique déjà tendu et d’alimenter la rhétorique de ceux qui dénoncent une dérive autoritaire à Kinshasa. Il conclut : « Cette folie et cette déviation doivent absolument cesser. La liberté de la presse n’est pas négociable ».
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  • À la Une: Constant Mutamba livré à pourfendeurs, Nicolas Kazadi à l'échafaud, Kabila consulte à Goma
    2025/05/31
    En une du bihebdomadaire Ouragan, dure épreuve pour Constant Mutamba. La Chambre basse du Parlement a donné le départ à la justice pour instruire sur le dossier de construction de la prison de Kisangani, au Tshopo. Le ministre de la Justice, Constant Mutamba est mis en cause par le parquet près la Cassation pour détournement supposé de 19 millions de dollars. Le journal indique que les discussions en plénière ont été « particulièrement vives et clivantes, donnant lieu à un affrontement ouvert ». Le député Éliezer Ntambwe a ouvertement critiqué l’autorisation d’instruction contre le ministre Mutamba, « dénonçant une procédure biaisée ». Pour plusieurs observateurs, écrit Ouragan, « cette procédure judiciaire est aussi une opportunité pour Mutamba de faire valoir sa version des faits et réhabiliter son image ternie par ces accusations ». Le journal conclut en affirmant que face à la « conspiration, Mutamba reste droit dans ses bottes et compte aller jusqu’au bout pour démontrer son innocence ».Constant Mutamba livré à la justice et des voix s’élèvent, selon Africanews, rappelant qu’en cas de preuve avérée de corruption, la démission d’un membre du gouvernement est une exigence morale et légale. « Figure réputée pour sa probité et son attachement aux principes de l’État de droit, Constant Mutamba est aujourd’hui à un tournant décisif de sa carrière politique », écrit Africanews qui s’interroge : « Sera-t-il fidèle à cette réputation en démissionnant pour affronter sereinement la justice ? »Nicolas Kazadi, l'étau se resserreToujours dans les colonnes d’Africanews, la publication estime que « les médias tueurs ont conduit l’ex-puissant argentier national à l’échafaud ». L’ancien ministre des Finances Nicolas Kazadi, aujourd’hui député national, fait face à une nouvelle offensive judiciaire. Le procureur général près de la Cour de cassation, Firmin Mvonde, a officiellement saisi l’Assemblée nationale pour obtenir l’autorisation d’instruire l’affaire et lever les immunités parlementaires de l’ancien argentier du gouvernement. L’homme politique est poursuivi pour « révélation de secrets d’État » et « propagation de faux bruits », à la suite de ses déclarations lors d’une émission télévisée diffusée le 4 avril 2025. Les propos, considérés comme une divulgation d’informations confidentielles, ont déclenché l’ire du Parquet général.Constant Mutamba et Nicolas Kazadi dans la tourmente, Econews parle de la « grande purge ». Le trihebdomadaire rappelle que l’ancien ministre des Finances, Nicolas Kazadi est dans le viseur du procureur après avoir qualifié le régime Tshisekedi de « jouisseurs » dans une interview explosive. Pour Econews, ces deux affaires hautement symboliques placent la justice congolaise devant un choix historique : prouver son indépendance ou confirmer son asservissement au pouvoir politique. « Quel que soit le dénouement de ces deux affaires, une chose est certaine : celles-ci marqueront durablement le paysage politique congolais. Elles constituent un test décisif pour le pouvoir, qui avait fait de la lutte contre la corruption et l’impunité l’un de ses principaux chevaux de bataille. »Kabila lance ses consultations citoyennes avec les chefs religieux à GomaLe quotidien Forum des As raconte comment, trois jours après son arrivée discrète dans la capitale du Nord-Kivu, l’ancien président Joseph Kabila est enfin sorti du silence. Il a lancé, le 29 mai, ses consultations dans sa résidence de Kinyogote, sur les rives du lac Kivu. L'ancien président a reçu les représentants des confessions religieuses. Costume sombre, regard grave, crâne et menton rasés, l'air serein, Joseph Kabila « s'est montré fidèle à lui-même, écoutant plus qu'il ne parle », décrit Forum des As. Durant près d'une heure, il a échangé avec les délégués des confessions religieuses. Le quotidien Le Potentiel revient sur le même chapitre, affirmant que ces rencontres sont perçues comme une démarche pour favoriser le dialogue et identifier des solutions aux problèmes sécuritaires persistants dans la région.
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