• La production de charbon d'Ukraine sous pression des troupes russes

  • 2025/01/15
  • 再生時間: 2 分
  • ポッドキャスト

La production de charbon d'Ukraine sous pression des troupes russes

  • サマリー

  • Lithium, charbon... La guerre menée par la Russie en Ukraine menace aussi l'avenir minier du pays. La dernière mine affectée est celle de Pokrovsk, qui constitue la principale source de charbon à coke du pays. Sa production est essentielle à l'industrie sidérurgique locale.

    La détérioration des conditions de sécurité et des pénuries d'électricité en Ukraine sont les raisons invoquées par le sidérurgiste Metinvest pour justifier la suspension des activités du site de Pokrovsk dans le Donbass.

    Un plan d'urgence a été activé pour que les usines métallurgiques du pays – Kamet Steel et la joint-venture Zaporizhstal – ne manquent pas de charbon à coke. Il prévoit une augmentation des importations des États-Unis via une des filiales du groupe – United Coal Compagny –, « l'utilisation de stocks de charbon récemment accumulés » et des achats auprès d'autres fournisseurs.

    L'arrêt des activités minières à Pokrovsk sur le long terme serait un coup dur pour l'Ukraine. On parle du « cœur énergétique » du pays, rappelle le propriétaire du site. L'année dernière, le syndicat des sidérurgistes avait estimé qu'une fermeture de la mine de Pokrovsk pourrait faire chuter la production d'acier à 2 ou 3 millions de tonnes, contre un peu plus de 7 millions l'année dernière. Sachant que la destruction des principales usines du pays depuis le début de la guerre menée par la Russie a déjà fait baisser les volumes de 70%.

    À lire aussiUkraine: Toretsk, une ville minière réduite au froid et plongée dans le noir

    Les vœux de Metinvest contrariés

    Début janvier, le PDG de Metinvest était encore plein d'espoir et formulait le vœu qu'en 2025, la guerre se termine et que l'économie dévastée puisse se redresser. Le groupe assurait alors se préparer à la reconstruction et la modernisation du secteur de la sidérurgie, et annonçait en parallèle des investissements dans l'acier vert en Italie pour construire une usine pilote, en partenariat avec l'industriel Danieli.

    Cette nouvelle pression sur la production ukrainienne de charbon n'est pas la seule préoccupation du secteur minier. Elle s'ajoute aux craintes de mainmise russe sur le lithium : le Donbass renferme des réserves pour l'instant inexploitées mais qui pourraient demain se révéler précieuses, quand les besoins pour la fabrication des voitures électriques décolleront.

    À lire aussiDes exportations de charbon venant de territoires ukrainiens occupés suscitent le débat

    続きを読む 一部表示

あらすじ・解説

Lithium, charbon... La guerre menée par la Russie en Ukraine menace aussi l'avenir minier du pays. La dernière mine affectée est celle de Pokrovsk, qui constitue la principale source de charbon à coke du pays. Sa production est essentielle à l'industrie sidérurgique locale.

La détérioration des conditions de sécurité et des pénuries d'électricité en Ukraine sont les raisons invoquées par le sidérurgiste Metinvest pour justifier la suspension des activités du site de Pokrovsk dans le Donbass.

Un plan d'urgence a été activé pour que les usines métallurgiques du pays – Kamet Steel et la joint-venture Zaporizhstal – ne manquent pas de charbon à coke. Il prévoit une augmentation des importations des États-Unis via une des filiales du groupe – United Coal Compagny –, « l'utilisation de stocks de charbon récemment accumulés » et des achats auprès d'autres fournisseurs.

L'arrêt des activités minières à Pokrovsk sur le long terme serait un coup dur pour l'Ukraine. On parle du « cœur énergétique » du pays, rappelle le propriétaire du site. L'année dernière, le syndicat des sidérurgistes avait estimé qu'une fermeture de la mine de Pokrovsk pourrait faire chuter la production d'acier à 2 ou 3 millions de tonnes, contre un peu plus de 7 millions l'année dernière. Sachant que la destruction des principales usines du pays depuis le début de la guerre menée par la Russie a déjà fait baisser les volumes de 70%.

À lire aussiUkraine: Toretsk, une ville minière réduite au froid et plongée dans le noir

Les vœux de Metinvest contrariés

Début janvier, le PDG de Metinvest était encore plein d'espoir et formulait le vœu qu'en 2025, la guerre se termine et que l'économie dévastée puisse se redresser. Le groupe assurait alors se préparer à la reconstruction et la modernisation du secteur de la sidérurgie, et annonçait en parallèle des investissements dans l'acier vert en Italie pour construire une usine pilote, en partenariat avec l'industriel Danieli.

Cette nouvelle pression sur la production ukrainienne de charbon n'est pas la seule préoccupation du secteur minier. Elle s'ajoute aux craintes de mainmise russe sur le lithium : le Donbass renferme des réserves pour l'instant inexploitées mais qui pourraient demain se révéler précieuses, quand les besoins pour la fabrication des voitures électriques décolleront.

À lire aussiDes exportations de charbon venant de territoires ukrainiens occupés suscitent le débat

activate_buybox_copy_target_t1

La production de charbon d'Ukraine sous pression des troupes russesに寄せられたリスナーの声

カスタマーレビュー:以下のタブを選択することで、他のサイトのレビューをご覧になれます。