• Chronique des matières premières

  • 著者: RFI
  • ポッドキャスト

Chronique des matières premières

著者: RFI
  • サマリー

  • Céréales, minerais ou pétrole, les ressources naturelles sont au cœur de l’économie. Chaque jour, la chronique des matières premières décrypte les tendances de ces marchés souvent méconnus.

    France Médias Monde
    続きを読む 一部表示

あらすじ・解説

Céréales, minerais ou pétrole, les ressources naturelles sont au cœur de l’économie. Chaque jour, la chronique des matières premières décrypte les tendances de ces marchés souvent méconnus.

France Médias Monde
エピソード
  • La Chine compte sur ses découvertes de gaz «sans précédent» dans la course aux technologies
    2025/01/21

    Le ministère chinois des Ressources naturelles a annoncé des découvertes stratégiques « sans précédent » dans le domaine de l'exploration minière, renforçant la capacité du pays à sécuriser ses ressources énergétiques. La Chine a découvert le premier gisement géant de gaz dans des eaux ultra-profondes à l'échelle mondiale, avec des réserves dépassant 100 milliards de mètres cubes. Ont également été découverts dix champs pétroliers, chacun avec des réserves dépassant un milliard de tonnes, ainsi que 19 champs de gaz naturel dont les réserves individuelles excèdent 100 milliards de mètres cubes.

    Toutes ces découvertes renforcent l'autosuffisance de la Chine, en particulier pour des minerais critiques comme le lithium, le cobalt et le nickel. Ces matériaux sont essentiels à la production de batteries, aux énergies renouvelables et aux technologies de pointe. En réduisant sa dépendance à l'importation, la Chine marque un point stratégique, aussi bien sur le plan économique que géopolitique.

    Secteur minier qui se développe

    Mais ce n'est pas tout. Ces découvertes donnent un coup de fouet au secteur minier chinois. Elles génèrent des emplois et des revenus supplémentaires, soutenant ainsi une croissance industrielle durable. L'exploitation de ces ressources renforce aussi les infrastructures de production et de transformation dans le pays, consolidant sa position industrielle.

    Et l'impact pourrait être encore plus significatif dans le cadre de la transition énergétique. Ces minerais jouent un rôle clé dans le développement des technologies vertes, qu'il s'agisse des véhicules électriques ou du stockage d'énergie. Autant d'atouts pour accélérer la transition vers une économie à faible émission de carbone.

    Sur le plan international, la Chine mise également sur ces découvertes pour maintenir sa compétitivité dans le domaine des technologies de pointe. En contrôlant davantage de ressources stratégiques, le pays peut non seulement influencer les prix mondiaux, mais aussi peser sur les marchés internationaux des minerais critiques.

    Médiatisation stratégique

    La médiatisation autour de ces découvertes est omniprésente. Les autorités chinoises en font un symbole de fierté nationale, mais aussi une preuve de leur ambition de se positionner comme leader mondial de l'innovation.

    L'objectif ? Rivaliser avec les États-Unis, le Japon et les pays européens, et améliorer la perception internationale du pays dans des domaines clés comme la recherche et les technologies. Une stratégie qui s'inscrit dans la quête de domination technologique et scientifique globale.

    Ces découvertes illustrent un double enjeu pour la Chine : renforcer son indépendance économique tout en consolidant son rôle de poids lourd sur l'échiquier mondial des technologies de pointe.

    À lire aussiLa Chine, acteur clé de la transition énergétique mondiale avec ses importantes réserves de lithium

    続きを読む 一部表示
    2 分
  • Le soja d’Amérique latine profite du retour au pouvoir de Donald Trump
    2025/01/20

    La part de marché du soja américain en Chine a chuté en 2024. Les derniers chiffres montrent que même si la Chine a augmenté ses achats de grains américains ces derniers mois, sur l’année, c’est le soja du Brésil et d’Argentine qui gagne les faveurs de la Chine.

    Lors du premier mandat de Donald Trump, le soja avait souffert plus que les autres grains des tensions entre la Chine et les États-Unis.

    Les importateurs chinois ont donc essayé d’anticiper une reprise de la guerre commerciale : ils ont augmenté leurs importations de soja américain sur une grosse moitié de 2024, mais, sur la totalité de l’année, les volumes ont finalement chuté de plus de 5 %, selon les données de l’Administration générale des douanes de Chine compilées par Reuters.

    À lire aussiLa Chine augmente ses importations de soja américain avant l’arrivée de Donald Trump à Washington

    Le Brésil confirme sa place de partenaire de choix

    Avec cette baisse des importations chinoises, la part de marché des États-Unis est tombée à 21 %, selon les calculs de l’agence de presse Reuters. Le soja qui n’a pas été acheté en Amérique du Nord, l’a été en Amérique du Sud. Le Brésil a augmenté ses ventes au géant asiatique, l’année dernière, de plus de 6 % soit 74,6 millions de tonnes. Plus de 70 % du soja acheté par la Chine est maintenant brésilien.

    Le géant agricole a l’avantage d’offrir des prix compétitifs et les volumes nécessaires. Mi-janvier, l’Agence agricole nationale (Conab) a encore relevé ses prévisions de production, soit 166,3 millions de tonnes pour la campagne 2024/2025. La Conab prévoit une récolte record, supérieure de 12 % à celle de l’année précédente et des exportations totales de soja supérieures à 105 millions de tonnes.

    Dans une moindre mesure, l’Argentine a profité également de la stratégie chinoise de diversification. Le pays a plus que doublé ses ventes de soja vers le géant asiatique l’année dernière.

    Des importations qui vont marquer le pas ?

    Ces achats chinois en Amérique latine, sur fond de crainte de guerre commerciale, ont abouti à un volume record d’importation de soja par l’Empire du Milieu de 105,3 millions de tonnes, soit 6,5 % de plus que l’année 2023.

    Les stocks constitués vont permettre à la Chine d’attendre de voir à quoi ressembleront les premiers jours du nouveau mandat de Donald Trump. Ces stocks annoncent aussi, de l’avis des experts, un ralentissement des achats en ce début 2025, et des prix qui pourraient être tirés vers le bas.

    À la Une en AsieL'avenir encore incertain des relations entre la Chine et les États-Unis

    続きを読む 一部表示
    2 分
  • Quel impact aura Donald Trump sur la relance de la production d'uranium?
    2025/01/19

    Le dernier plan de développement du nucléaire publié il y a quatre mois aux États-Unis prévoit le triplement des capacités de production d'ici à 2050 dans le pays. Sera-t-il maintenu en l'état par Donald Trump ? Et quelles conséquences pourraient avoir son retour au pouvoir sur la production et les importations d'uranium ?

    Républicains et démocrates, ont réussi à trouver un terrain d'entente ces dernières années sur les grands axes d'une relance de la production. Le retour de Donald Trump pourrait cependant faciliter un peu plus la levée de moratoires sur l'exploitation dans certains États, via une baisse des normes environnementales, suggère le dernier rapport publié par l'Observatoire de la sécurité des flux et des matières énergétiques (Osfme) et coordonné par l'Institut des relations internationales et stratégiques (Iris).

    Le nouveau président est attendu également sur une hausse des droits de douane de 10% à 20% sur les importations de minerai radioactif. L'uranium chinois est lui déjà taxé à 25% depuis l'année dernière, mais le volume importé n'est pas significatif, explique Teva Meyer, chercheur associé à l'Iris, et co-auteur du rapport, et la mesure est sans conséquence aux États-Unis.

    Des capacités de production en sommeil importantes

    Le pays est le plus gros consommateur d'uranium, mais toujours aussi dépendant de l'extérieur pour son approvisionnement, ses premiers fournisseurs étant le Canada (27%), l'Australie (22%) et le Kazakhstan (22%).

    Les réacteurs américains absorbent à eux seuls le quart des besoins mondiaux – soit environ 18 000 tonnes. Et le secteur sera encore plus gourmand dans les années à venir, puisque les capacités nucléaires sont appelées à tripler d'ici à 2050, selon le plan de développement du nucléaire publié en septembre 2024 par le Département américain de l'Énergie.

    La production nationale, qui ne représente que quelques pourcents des besoins d'aujourd'hui, est largement insuffisante. Produire plus est capital pour les États-Unis, notamment pour le secteur de la défense, car l'uranium importé est conditionné à un usage civil.

    À écouter aussiLa hausse des prix de l'uranium redessine la carte des approvisionnements

    L'uranium importé coûte toujours moins cher

    D'où la relance du secteur, notable depuis deux ans. Au premier semestre 2024, le pays a produit autant que sur toute l'année 2022, selon les données compilées par l'étude de l'Osfme. Près d'une vingtaine de sites d'extraction par technique ISL ont déjà leur licence et attendent d'avoir plus de visibilité sur les besoins à long terme, pour justifier des investissements.

    Relancer la production, c'est aussi pour le pays pouvoir moins dépendre de l'uranium russe. En 2023, 12% de l'approvisionnement américain en uranium naturel provenait du russe Rosatom. Officiellement, ces importations-là ne sont pas interdites, contrairement à celles d'uranium enrichi.

    Peut-être parce que l'uranium naturel importé, qu'il vienne de Russie, d'Ouzbékistan ou du Canada, coûte toujours moins cher que celui produit aux États-Unis.

    À lire aussiUranium: le géant russe Rosatom se retire de sites d'extraction au Kazakhstan et vend ses parts à la Chine

    続きを読む 一部表示
    2 分
activate_buybox_copy_target_t1

Chronique des matières premièresに寄せられたリスナーの声

カスタマーレビュー:以下のタブを選択することで、他のサイトのレビューをご覧になれます。