Episode 19 : " Dépendance affective : sortir de l'aliénation "
Aujourd’hui, je mets en lumière un trouble trop peu connu mais qui fait des ravages dans les relations humaines…
« Dépendance », vient du latin « de » et « pendere », qui signifie « dépendre de ». La dépendance, c’est ce comportement dans lequel l’être humain, pour vivre, dépend de quelque
chose ou de quelqu’un.
Bien loin de l’autonomie et de la liberté, la dépendance enferme l’individu dans une réaction en chaine d’attitudes et de comportements tous inconfortables, allant du manque de confiance en soi, au stress, à l’indécision permanente, à la peur de l’abandon, à l’inconfort dans la solitude ; et bien évidemment l’impossibilité de se défaire de l’objet concerné par la dépendance.
La dépendance est un concept polysémique, c’est-à-dire qu’elle a plusieurs sens. En effet, selon le champ qui la qualifie, la dépendance peut-être mentale, physique, économique, sociale… Et elle concerne toutes les catégories d’âges.
Dans cet épisode, il est question de dépendance affective, de dépendance relationnelle, soit la dépendance d’une personne, vis-à-vis d’une autre ou de plusieurs personnes, qui sont bien définies. Dans la dépendance affective, on est nécessiteux de l’Autre, oui, mais pas de tout le monde !
Les dépendances, toutes les dépendances (affective, alcool, drogue, jeux, sexe, alimentaire, sucre, objet, téléphone, séries, ou applications…) peuvent co-exister ensemble. C’est d’ailleurs souvent parce qu’il y a ces cohabitations que le diagnostic de dépendance affective peut se faire. En effet, cette dernière n’est pas évidente à diagnostiquer. Tout simplement parce que personne va consulter en disant « bonjour, je suis dépendant affectif et j’ai besoin
d’aide… ! »
La dépendance affective est souvent repérée, soit parce que la personne à des co-dépendances, soit parce qu’elle s’insère dans une démarche de soin et d’évolution personnelle globale. La dépendance relationnelle peut malheureusement passer inaperçue pendant des années. Alors qu’elle provoque une souffrance profonde avec des incidences inévitables sur les relations et la communication à l’autre.
Je tiens à préciser aussi, qu’en tant qu'ancienne infirmière en alcoologie et addictologie, que les dépendances aux produits psychotropes (alcool, drogues, médicaments) mais aussi l’anorexie/boulimie cachent une dépendance affective. Cette dernière est trop peu prise en compte, et donc non traitée. Avec notre médecine qui sectorise tout, le focus est mis sur le symptôme ou le produit plutôt que sur l’origine même du déséquilibre… La racine même de l’asservissement n’est pas retirée…
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Bonne écoute !
Fanny
Ecriture & Voix par Fanny Froc de Au Corps de l'éveil
Générique, enregistrement & Montage par François Lorain
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.