• Ici l'Europe

  • 著者: RFI
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Ici l'Europe

著者: RFI
  • サマリー

  • RFI et France 24 vous proposent un rendez-vous intitulé «Ici l’Europe». Un entretien avec une personnalité européenne signé Caroline de Camaret (France 24). Tous les quinze jours, le vendredi, un grand entretien avec une personnalité européenne, un entretien avec un des grands acteurs de l’Europe d’aujourd’hui, qui nous parle de la construction de l'Europe, de sa proximité avec les citoyens et des enjeux internationaux qui l’attendent. Une coproduction RFI/France24. *** Diffusions les vendredis à 19h10 TU vers toutes cibles, le samedi à 08h10 TU vers l'Amérique, l'Asie, l'Europe et 21h10 TU vers toutes cibles.

    France Médias Monde
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あらすじ・解説

RFI et France 24 vous proposent un rendez-vous intitulé «Ici l’Europe». Un entretien avec une personnalité européenne signé Caroline de Camaret (France 24). Tous les quinze jours, le vendredi, un grand entretien avec une personnalité européenne, un entretien avec un des grands acteurs de l’Europe d’aujourd’hui, qui nous parle de la construction de l'Europe, de sa proximité avec les citoyens et des enjeux internationaux qui l’attendent. Une coproduction RFI/France24. *** Diffusions les vendredis à 19h10 TU vers toutes cibles, le samedi à 08h10 TU vers l'Amérique, l'Asie, l'Europe et 21h10 TU vers toutes cibles.

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エピソード
  • Etienne de Poncins: «Il faut réarmer face à des guerres hybrides où c’est la loi du plus fort qui s’impose»
    2025/01/10
    Alors que la Pologne pro-européen Donald Tusk hérite de la présidence tournante du Conseil de l’UE, nous recevons l’ambassadeur de France en Pologne, Etienne de Poncins, qui était en poste à Kiev lorsque Vladimir Poutine a déclenché sa guerre contre l’Ukraine. À la présidence du Conseil de l’Union européenne, la Pologne a succédé à la Hongrie de Viktor Orban. Pendant les six mois de sa présidence, le dirigeant hongrois a multiplié les voyages polémiques – en Russie ou en Chine, par exemple – et « la Hongrie n'a pas joué collectif. Elle n'a pas joué son rôle de présidence qui est d'essayer de faire converger les positions. Au contraire, ils ont joué leur rôle en individualiste », déplore Etienne de Poncins. La passation de pouvoir a été chaotique, cela en raison de l’asile politique accordé par la Hongrie à l’ancien vice-ministre de la Justice polonais, membre du parti d’opposition Droit et Justice (PiS), et qui fait l’objet d’un mandat d’arrêt européen émis par son pays : « Cela ne se fait pas entre États européens. Orban joue le jeu de l’opposition à Donald Tusk ! » estime Etienne de Poncins, qui se réjouit du bon timing de cette présidence polonaise « utile ».La Pologne a été en conflit avec Bruxelles pendant huit ans lorsqu’elle était dirigée par le PiS ultra-conservateur, pour manquement à l’État de droit. Le Premier ministre Donald Tusk a « la volonté de sortir de cette période-là. Mais il y a des difficultés pour faire passer ce retour à l'État de droit, notamment en raison d’une cohabitation très dure avec le président polonais Alexander Duda, de l'ancien parti au pouvoir », nous explique Etienne de Poncins. Donald Tusk a dû former une coalition avec des partis, centristes et libéraux, mais aussi conservateurs « donc sur tous ces sujets de société qui ont beaucoup mobilisé l'électorat que ce soit sur l'adoption de l'équivalent de notre PACS, l’union des homosexuels, ou sur l'avortement, il faut bien reconnaître que les progrès n'ont pas été aussi rapides qu’on pouvait l’espérer ».Depuis le retour au pouvoir de Donald Tusk il y a un an, la Pologne est en train de s’imposer sur la scène européenne, alors même que la France et l’Allemagne sont fragilisées par les échéances électorales. Etienne de Poncins parle d’un « moment polonais en Europe », « qui avait eu raison en alertant pendant des années sur le danger russe, apparaît comme le soutien principal ou très en pointe sur la guerre en Ukraine ». Enfin, le pays a un remarquable résultat économique, avec un chômage à 2,5 %, et sa croissance est la plus forte d’Europe.Le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, qui veut imposer un cessez-le-feu très rapide en Ukraine, n’inquiète pas le diplomate outre mesure : « Du côté des Européens, il y a beaucoup de concertations pour voir comment maintenir ce soutien à l'Ukraine. Il y a des échanges à tous les niveaux, en divers formats, pour faire en sorte que l'Europe soit entendue, qu'elle soit à la table des négociations. Pour l'instant, la tendance très largement majoritaire, c'est quand même le soutien à l'Ukraine », juge l’ambassadeur, qui espère « pendant la présidence polonaise, l'adoption d'un nouveau paquet de sanctions, le 16e paquet de sanctions envers la Russie, et le maintien de ce soutien aussi longtemps qu'il le faudra ». Donald Trump emmène Elon Musk dans ses bagages à Washington. Paris a exhorté la Commission européenne à une plus grande fermeté vis-à-vis du milliardaire, qui soutient le parti d'extrême droite AfD en Allemagne. L’Europe « cherche à se réarmer dans ce domaine-là pour faire face à des guerres hybrides dans un monde où c’est la loi de la force qui s’impose, et il n’est pas trop tard », confirme Etienne de Poncins. « Il faut se préparer, se réarmer, également militairement, et c'est l'objet des programmes que nous conduisons », ajoute-t-il. Avec 4 % de son PIB dédié à la défense, la Pologne fait figure d’exemple : « Elle nous montre le chemin avec cette volonté de réarmement parce qu'elle est en première ligne, avec les pays baltes. »
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    20 分
  • Bernard Quintin: «On suspend les demandes d’asile syriennes, mais les retours seront volontaires»
    2025/01/03
    Le ministre des Affaires étrangères de Belgique, Bernard Quintin, issu du parti Mouvement réformateur, libéral (groupe Renew), revient sur le dernier Conseil européen de la présidence hongroise, le 19 décembre, qui a porté sur la place de l’Europe dans le monde. Il estime que les Vingt-Sept sont unis dans leur soutien à l’Ukraine, où ils veulent peser, discutent de leur future relation avec les États-Unis, sans envisager une guerre commerciale, et observent l’évolution de la Syrie.(Rediffusion du 20/12/2024) Sur le dossier syrien, les Vingt-Sept ont réaffirmé les conditions d'une reprise de leurs relations avec Damas : une Syrie plurielle respectant les minorités, y compris le droit des femmes : « Il faut d'abord se réjouir de la fin d'un régime dictatorial exécrable et criminel vis-à-vis de sa propre population. C'est un pays relativement morcelé, et nous appelons les nouvelles autorités syriennes à respecter l'intégrité et la souveraineté du pays, donc à respecter les droits fondamentaux ! » Mais l’interdiction des bases militaires russes ne doit pas conditionner le dialogue : « Il ne faut pas qu'on multiplie les conditions préalables », juge le diplomate, en concédant : « Quand on voit le rôle extrêmement négatif que la Russie a pu jouer avec un soutien inconditionnel à un régime criminel, on peut en tirer des conclusions : ces bases servent d'acheminement et même d'entraînement pour un certain nombre de milices russes qui sont envoyées sur des théâtres en Afrique. »Le gouvernement belge a gelé les demandes d'asile syriennes, dont 35 000 Syriens ont bénéficié depuis dix ans : c'est une « suspension de l'examen des dossiers en cours, car il y a quand même un changement fondamental sur le terrain », justifie-t-il. « Mais le retour des réfugiés répond à trois principes. Il faut qu'ils soient volontaires, sûrs et dignes. »Lors du dernier sommet hongroise de la présidence rotative, le premier du nouveau président du Conseil Antonio Costa et de la nouvelle cheffe de la diplomatie, Kaja Kallas, les Européens ont réaffirmé leur soutien à l’Ukraine : « Rien à propos de l'Ukraine ne peut être décidé sans les Ukrainiens », prévient le ministre belge. « Il faut quand même fondamentalement respecter la volonté des Ukrainiens… Est-ce que demain il y aura des négociations entre les Américains ou sous l'égide des Américains, entre le président Zelensky et le président Trump ou entre les Ukrainiens et les Russes ? Nous le verrons. Mais il y a une chose qui est certaine, c'est que nous resterons toujours, nous les voisins de l'Ukraine. » Fait rare, le président français ne participait pas au sommet européen, mais a rencontré Volodymyr Zelensky avant, pour discuter de l'envoi de troupes sur le sol ukrainien pour garantir un éventuel cessez-le-feu : « Si on parle d'une mission de maintien de la paix, c'est trop tôt pour l'évoquer, tout simplement parce qu'il n'y a pas la paix », estime le chef de la diplomatie européenne, tout en se félicitant de la capacité des Vingt-Sept à discuter de tout sans tabou.Quand Trump menace les Européens de droits de douane intempestifs, en particulier s'ils n'achètent pas assez de gaz naturel ou de pétrole aux USA, Bernard Quintin s’inquiète que « 10 % de droits de douane plus élevés représentent 1 % du PIB européen. Le piège serait de tomber dans une forme de guerre d'isolationnisme ou de droits de douane. Nous devons nous préparer, comme je le disais, nous devons diversifier aussi nos partenariats, comme par l’accord avec le Mercosur », avance-t-il, même s’il va regarder de près cet accord et ses clauses de sauvegarde sur l’agriculture, sous pression du monde rural belge.
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    20 分
  • José Manuel Albares : «Décourageons l’immigration illégale avec des filières légales»
    2024/12/27
    Cette semaine, nous recevons José Manuel Albares, ministre espagnol des Affaires étrangères au sein du gouvernement socialiste de Pedro Sánchez. Accord du Mercosur, immigration et conflits dans diverses régions du monde, il commente les défis auxquels l’Union européenne doit faire face.(Rediffusion du 13/12/2024) Alors que l’Espagne pourrait bientôt devenir le dernier grand pays social-démocrate d’Europe, son gouvernement adopte des politiques singulières sur plusieurs dossiers. Sur les migrations, tandis que de nombreux États membres durcissent leur politique d’accueil, notamment vis-à-vis des Syriens, l’Espagne vient d'adopter une réforme : elle entend régulariser 900 000 étrangers sans-papiers d'ici trois ans : «L'Afrique est le continent du futur et c'est pour cela que nous adoptons ces stratégies», explique José Manuel Albares. «Nous voulons une migration maîtrisée, sûre, ordonnée, avec nos frontières bien contrôlées. Mais en même temps, nous voulons aussi une migration humaine, qui respecte les droits de l'homme», détaille-t-il. Le chef de la diplomatie espagnole souhaite également «ne pas mentir aux citoyens» et explique que «l'immigration irrégulière est un tout petit pourcentage de tous les mouvements migratoires». Il assure que son gouvernement socialiste mène «une forte politique de développement dans certains pays africains pour pouvoir proposer à la jeunesse, des formations et des emplois» dans leurs pays d’origine, pour «lutter contre les mafias qui trafiquent des êtres humains». «Il ne faut pas oublier que la meilleure façon de décourager l'immigration irrégulière, c'est de proposer des filières d'immigration légale», estime José Manuel Albares. L’autre dossier sur lequel l’Espagne compte peser est celui de l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et les pays du Mercosur : «Une large majorité des pays européens est en faveur du Mercosur qui va donner lieu au plus grand marché de libre-échange de la planète. Les avantages sont beaucoup plus importants que les inconvénients», estime-t-il. Pour lui, les supposés problèmes peuvent «être très facilement nuancés par des mesures de la Commission européenne». D’un point de vue environnemental, «des mesures ont déjà été inscrites dans le traité afin que les accords de Paris et la préservation de la biodiversité soient mieux respectés par l'Amérique latine». Selon lui, ce traité porte aussi des ambitions géopolitiques : «Nous avons besoin d’amis et d'alliés dans le monde. L'Amérique latine est la région la plus euro-compatible de la planète», juge le ministre espagnol. «Si nous ne leur tendons pas la main, ils vont se tourner vers d'autres partenaires». José Manuel Albares pense que si nous souhaitons défendre la préservation de l’environnement, les États membres devraient vouloir que l’Amérique latine s’associe à l’UE plutôt qu’à des pays qui n’ont pas à cœur la question écologique. Face au conflit israélo-palestinien, l’Espagne se démarque à nouveau. Le pays a officiellement reconnu l’État de Palestine en mai 2024 : «Nous l‘avons fait par justice envers le peuple palestinien qui ne doit pas être condamné à être éternellement un peuple de réfugiés», s’émeut José Manuel Albares. «Nous l’avons également fait en pensant à la sécurité d'Israël car seul un État palestinien vivant en bon voisinage avec l'État d'Israël peut garantir prospérité et sécurité à tous les deux». La Cour pénale internationale (CPI) a émis un mandat d’arrêt contre Benyamin Netanyahu pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité. À la différence de la France qui estime qu’il jouit d’une certaine immunité, le chef de la diplomatie espagnole explique qu’en tant que pays fondateur de la CPI, ils suivront «toutes les obligations que ce statut [leur] impose».En Syrie, le pouvoir de Bachar el-Assad a été renversé par des groupes rebelles. Alors qu’un gouvernement de transition se met en place, José Manuel Albares salue la chute de la dictature mais appelle à surveiller les actions des nouvelles autorités. «Nous devons nous assurer que le futur de la Syrie sera un futur pluriel, comme l'est la société syrienne, avec différentes religions, différents peuples. Nous devons garantir l'intégrité territoriale de la Syrie. Il faut que le pays devienne une source de stabilité pour le Moyen-Orient».Au sujet de la guerre en Ukraine, José Manuel Albares rappelle que «si la Russie gagne cette guerre d'agression, le monde et l'Europe seront moins sûrs demain». Alors que la Russie est accusée d’ingérence lors des récentes élections en Roumanie et en Géorgie, il apporte son soutien à ces deux pays. «Nous souhaitons que la Géorgie revienne sur le chemin européen. La Roumanie est un pays essentiel pour l'Union européenne», affirme-t-il. La Russie est ...
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