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Ici l'Europe

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著者: RFI
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このコンテンツについて

RFI et France 24 vous proposent un rendez-vous intitulé «Ici l’Europe». Un entretien avec une personnalité européenne signé Caroline de Camaret (France 24). Chaque semaine, le vendredi, un grand entretien avec une personnalité européenne, un entretien avec un des grands acteurs de l’Europe d’aujourd’hui, qui nous parle de la construction de l'Europe, de sa proximité avec les citoyens et des enjeux internationaux qui l’attendent. Une coproduction RFI/France24. *** Diffusions les vendredis à 19h10 TU vers toutes cibles, le samedi à 08h10 TU vers l'Amérique, l'Asie, l'Europe et 21h10 TU vers toutes cibles.

France Médias Monde
政治・政府
エピソード
  • Marcos Perestrello: «les Américains n'ont pas réduit leur engagement envers l'OTAN»
    2025/06/13
    Cette semaine, nous recevons Marcos Perestrello, président de l'Assemblée parlementaire de l'OTAN. Face aux diverses menaces militaires et conflits en cours, il insiste sur la nécessité d’augmenter le budget de défense des pays membres de l’Alliance atlantique. L’Assemblée parlementaire de l'OTAN (Organisation du Traité de l'Atlantique Nord) est un hémicycle qui réunit 281 parlementaires issus des 32 pays membres de l’alliance. Elle leur permet de se rencontrer afin de débattre de problèmes de sécurité d'intérêt commun. Selon son président, le Portugais Marcos Perestrello, «l'OTAN est une organisation défensive qui veut défendre un mode de vie démocratique.» «Il faut faire tous les efforts pour conduire à la désescalade» Alors qu’Israël a mené une première série de frappes contre des cibles militaires et nucléaires en Iran, Marcos Perestrello, tout comme le secrétaire général de l'OTAN Mark Rutte, appelle à la désescalade : «Il faut absolument faire tous les efforts pour conduire à la désescalade entre Israël et l'Iran. L'Iran n'est pas un pays ami, c'est un pays qui est près de la Russie et qui la soutient dans la guerre contre l'Ukraine. [...] L’Iran est une menace pour la sécurité régionale», alerte-t-il. «La décision d'Israël d'attaquer le programme nucléaire iranien est une décision unilatérale, qui a été prise pendant des négociations entre les États-Unis et l'Iran,» poursuit Marcos Perestrello, ajoutant que l’administration américaine a expliqué être prévenue mais pas impliquée dans l'attaque. «Il faut avoir des capacités fortes et crédibles» Face aux diverses menaces militaires et conflits en cours, l'OTAN souhaite que les pays membres s'engagent à consacrer 3,5% de leur PIB pour les dépenses militaires et 1,5% pour toutes celles liées à la sécurité, soit un total de 5%. L’augmentation est ambitieuse alors que la moyenne actuelle des dépenses liées à la défense est de 2%. «Il faut avoir du temps pour atteindre ces objectifs,» reconnaît le président de l’Assemblée parlementaire de l’OTAN. «Il faut être conscient que pour avoir une défense et une dissuasion forte et crédible, il faut également avoir des capacités fortes et crédibles. Il faut faire des investissements. Augmenter leurs dépenses, c'est ce que les Américains demandent de l'Europe et du Canada. De ce point de vue, ils ont en partie raison parce qu'il faut avoir une alliance plus équilibrée et plus juste dans laquelle tous les membres font des contributions proportionnelles à leurs capacités économiques et militaires. C’est une demande des Américains qu’il est difficile de contester dans un cadre de justice et d'égalité entre les États.» «Nous voulons une vraie capacité industrielle européenne» Marcos Perestrello appelle au renforcement de la défense européenne et de la capacité de production d'armement : «Il faut développer une capacité industrielle européenne effective qui sera capable de répondre à toutes les volontés des États. [...] Si nous voulons une vraie capacité industrielle européenne, elle doit être européenne et non pas espagnole, française, portugaise ou allemande. Elle doit être européenne, en impliquant des entreprises de tous les pays.» «L'OTAN défend un moyen de vie démocratique» Face à la recrudescence des attaques hybrides comme les cyberattaques, la désinformation en ligne ou le sabotage de câbles dans la mer Baltique, l’OTAN a un rôle clé à jouer. Selon Marcos Perestrello, l’augmentation de l’investissement dans la défense ne doit pas seulement s’appliquer au «domaine militaire mais aussi au domaine civil et à la sécurité civile.» «La désinformation est responsable de l’augmentation considérable du discours antidémocratique dans l'espace européen. Il faut la combattre aussi.» Au Portugal, le parti d'extrême droite Chega a réalisé une percée historique lors des élections législatives de mai 2025 en obtenant 20% des voix, soit 60 sièges au Parlement. Il devient ainsi la première force d'opposition, devant le parti socialiste. Selon Marcos Perestrello, également député socialiste portugais et ancien secrétaire d'État à la Défense nationale et aux Affaires maritimes, il se passe dans son pays «la même chose qu’il se passe dans le reste de l'Europe». «Cela a pris un peu plus de temps pour arriver ici. Mais il y a également eu une certaine désinformation [...] pour contrôler les réseaux sociaux. L’objectif de cette force est toujours de créer de l'instabilité pour arriver au pouvoir. Ils ne seront jamais, je suis convaincu de cela, une force capable de contribuer à la stabilisation du gouvernement.»
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  • Manon Aubry: «Nous sommes proches de l'arrivée du fascisme partout en Europe»
    2025/06/06
    Cette semaine, nous recevons Manon Aubry, députée européenne et co-présidente du groupe de La Gauche au Parlement européen. Elle revient sur la directive sur le devoir de vigilance, commente le détricotage du Pacte vert, la montée de l’extrême droite en Europe et appelle à des mesures strictes contre Israël face au drame humanitaire à Gaza. L’eurodéputée, membre du parti de gauche La France insoumise en France, a beaucoup planché sur la directive européenne dite CS3D sur le devoir de vigilance des grandes entreprises qui opèrent en Europe. Elle leur impose, grâce à un arsenal de sanctions, des règles en matière de respect de l’environnement et des droits humains tout au long de leur chaîne de production même chez leurs sous-traitants. «Cette directive est plus qu'en danger»Le président français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Friedrich Merz s’opposent désormais à sa mise en application. «Cette directive est plus qu'en danger aujourd'hui», alerte Manon Aubry. «C’est le fruit de cinq ans de longues négociations. […] Vous adoptez un texte démocratiquement et avant même qu'il soit mis en vigueur, moins d'un an après, il est complètement mis à terre par le poids des lobbys, relayés par Emmanuel Macron, la droite et l'extrême droite au Parlement européen, mais aussi par la complicité des socialistes,» selon elle. «Nous sommes en train d'assister à une nouvelle alliance»En termes de protection de l’environnement, des ONG et certains partis accusent également la Commission européenne de détricoter le «Pacte vert» mis en place lors de sa précédente mandature. «Nous avons complètement changé de dynamique entre ces deux mandats», estime Manon Aubry. «Au Parlement européen, comme dans l'ensemble des institutions européennes, nous sommes en train d'assister à une nouvelle alliance. C'est l'alliance de la droite et de l'extrême droite […] Cela se traduit par une offensive sans précédent vis-à-vis de toutes les normes environnementales qui existent sur la scène européenne», poursuit-elle. Elle fustige l’inaction du groupe socialiste au Parlement européen, deuxième groupe de l'hémicycle en termes de nombre de députés : «J'en veux terriblement à une partie de la gauche et notamment aux socialistes […] C'est un groupe qui a pour tradition de travailler avec les libéraux et la droite dans le cadre de ce qu'on appelle le bloc majoritaire. Mais la réalité, c'est qu'à aucun moment, les socialistes n'ont mis en place une stratégie pour défaire cette alliance de la droite et de l'extrême droite.» «Réveillez-vous avant qu'il ne soit trop tard»Face à la montée de l’extrême droite en Europe, elle appelle à un sursaut : «Nous sommes à minuit moins le quart avant l'arrivée du fascisme partout en Europe. Le fascisme est déjà là en Italie, en Hongrie, en Pologne, dans de nombreux États européens. Les socialistes vont regarder le train passer. Je dis à mes amis socialistes : «Réveillez-vous avant qu'il ne soit trop tard, parce qu’il est probablement déjà un peu trop tard», estime la co-présidente du groupe «La Gauche» au Parlement européen. En Hongrie, la droite ultra-conservatrice de Viktor Orban a enfreint le droit européen en interdisant, par une loi de 2021, la «promotion» de l'homosexualité et de la transidentité auprès des mineurs. Le Premier ministre hongrois tente également d’adopter une loi visant à bannir la marche des fiertés prévue dans son pays le 28 juin. La marche n’a toutefois pas été officiellement interdite à ce stade. Un événement auquel compte participer Manon Aubry : «Je conduirai une délégation de mon groupe, d'une dizaine de députés du groupe de la gauche qui viendront de partout en Europe. […] L'objectif, c'est de dire à Viktor Orban qu’on a le droit d'être qui on est. On a le droit d'aimer qui l'on veut. Cette offensive sans précédent de la part d'un gouvernement européen vis-à-vis des droits LGBT est en réalité, une offensive contre les droits les plus fondamentaux,» estime la députée de gauche. «Nous ne faisons pas que stagner, nous retournons en arrière»Autre pays où la droite ultra-conservatrice a remporté la présidence, la Pologne, avec Karol Nawrocki, soutenu par le parti nationaliste Droit et Justice (PiS). Il s’oppose au gouvernement pro-européen de son Premier ministre Donald Tusk qui souhaitait légaliser les unions entre couples du même sexe et le droit à l'avortement. «Nous ne faisons pas que stagner, nous retournons en arrière,» commente Manon Aubry au sujet de l’avenir de la Pologne. «Donald Tusk qui a été élu en Pologne sur la promesse de légaliser le droit à l'avortement […] n'a rien fait», dénonce-t-elle. Si elle reconnaît que le Premier ministre polonais est en situation de cohabitation avec un président proche du parti nationaliste, elle estime qu’il «aurait pu lancer la ...
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    20 分
  • Edi Rama: «Notre relation avec la Turquie n’est pas en compétition avec notre alliance avec l’UE»
    2025/05/30
    Cette semaine, nous recevons Edi Rama, Premier ministre albanais. Adhésion à l’UE, lutte contre la corruption en Albanie et contre l’influence russe dans les Balkans, il liste les défis à mener par son gouvernement. Le 11 mai dernier, le socialiste Edi Rama a remporté les élections législatives en Albanie. Cet ancien pays communiste de 2,4 millions d’habitants a vu son Premier ministre réélu pour un quatrième mandat après dix ans au pouvoir.« Les Albanais aiment l'Europe, ils veulent l'Europe »L’un de ses principaux thèmes de campagne a été l’adhésion de son pays à l’Union européenne [UE] d’ici 2030. « Les Albanais aiment l'Europe, ils veulent l'Europe. L'histoire nous a montré qu’il n’y a rien de mieux que l'Union européenne », explique le Premier ministre. Selon lui, elle représente « un espace de paix et de sécurité ». « Les nouvelles générations en Europe ont un peu perdu ce sens et ce lien avec l'histoire. Pour nous, cela est encore très fort et cela nous donne de la clairvoyance sur l'importance de l'Union européenne », poursuit-il.Edi Rama et son parti ont décroché 83 sièges de députés sur les 140, ce qui représente une large majorité au Parlement. L’élection était scrutée de près par l’UE afin de s’assurer du bon fonctionnement des institutions du pays. La Commission européenne note que ces élections ont été, comme souvent en Albanie, hautement polarisées, avec un langage de campagne très violent entre les deux grands partis historiques. « Il y a des interprétations différentes. Je trouve que c'est plus violent en France par exemple, où il y a eu pendant ces dernières années une sorte de fracture dans la société, dans la politique. La politique au Royaume-Uni est très violente. Il y a des choses qui se disent au sein de la House of Commons [chambre basse du Parlement] que nous n'aurions pas imaginé pouvoir être dites. Ce n'est pas une nouveauté », se défend le Premier ministre albanais.« L'Albanie est alignée avec l'UE dans sa politique étrangère »En termes de positions géostratégiques, l’Albanie s’aligne sur Bruxelles, notamment en ce qui concerne le soutien ferme à l’Ukraine et la dénonciation de la Russie. « L'Albanie est toujours alignée avec l'Union européenne dans sa politique étrangère et dans notre processus de négociation pour finalement adhérer à l'UE », confirme le Premier ministre. « Notre position a toujours été claire et nette, mais je pense que dans le même temps, l'UE doit faire de son mieux pour réussir à se réinventer dans le nouveau contexte créé spécialement par l'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche et en général face aux nouveaux pouvoirs émergents dans la politique internationale. »« En Albanie, il n’y a pas d'influence russe »Vladimir Poutine cherche à étendre son influence dans la région des Balkans. Le président serbe Aleksandar Vucic, par exemple, a été le seul dirigeant parmi les candidats à l'adhésion à l'UE à avoir participé le 9 mai à Moscou aux commémorations à l'invitation du président russe. L’Albanie, quant à elle, est plus proche de la Turquie de Recep Tayyip Erdogan. Des puissances russes et turques qui semblent mener une lutte d’influence dans les Balkans. Une idée que contraste le Premier ministre albanais : « C'est un peu les stéréotypes faciles des Occidentaux. Non, ce n’est pas comme ça. […] La Serbie est entre l'Europe et la Russie et l'influence du président russe est importante. En Albanie ou au Monténégro, ce n’est pas la même chose. En Albanie, il n’y a pas d'influence russe. […] Ce n’est pas une région où la Russie a une influence énorme. L’endroit où la Russie peut créer de la rupture c’est en Serbie et en Republika Srpska [république serbe de Bosnie] en Bosnie-Herzégovine. » Quant à la relation de son pays avec la Turquie, il la qualifie de « relation traditionnelle et fraternelle depuis très longtemps » : « C'est une relation qui n’est aucunement en compétition avec notre alliance avec l'Union européenne », précise-t-il. « C'est la raison pour laquelle nous avons rejoint le chemin de l'UE »Dans un rapport publié le 30 octobre dernier, la Commission européenne note les progrès et les priorités des pays candidats à l’entrée dans l’UE. Au sujet de l’Albanie, elle s’inquiète de voir une corruption encore trop présente dans ses institutions, bien qu’elle reconnaisse des progrès. Les trois premiers mandats d’Edi Rama ont été marqués par des scandales liés à la corruption. « Je n'ai rien à répondre », explique Edi Rama interrogé sur le sujet. « C'est l'état de fait. C'est exactement la raison pour laquelle nous avons rejoint le chemin de l'Union européenne. C'est le seul chemin pour transformer un pays comme le nôtre ou comme un pays balkanique en un État de droit. L’UE est ...
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