Dans cette fable, La Fontaine raconte l’histoire de deux rats, le rat de ville et le rat des champs. Le rat de ville invite son ami des champs à un grand festin, avec de la nourriture raffinée et servie sur un tapis luxueux. Mais leur repas est interrompu par du bruit : les deux rats fuient dans la panique.

Après cet événement, le rat des champs explique qu’il préfère sa vie simple, où il mange en paix et sans crainte, même si sa nourriture est moins sophistiquée. Il invite le rat de ville à venir chez lui pour partager un repas simple et tranquille.

Morale :

La morale de cette fable est claire : il vaut mieux vivre modestement et en sécurité que dans le luxe et la peur constante. Le plaisir et les richesses perdent leur valeur lorsqu’ils sont accompagnés d’inquiétude ou de danger. La Fontaine nous rappelle que la tranquillité et la liberté sont des biens précieux.Forme simple et claire pour élèves :

• Le rat de ville = le luxe et le danger.

• Le rat des champs = la simplicité et la sérénité.

• Le bruit = les risques et les perturbations de la vie opulente.

Cette fable nous invite à réfléchir à ce qui est vraiment important dans la vie : vivre dans la paix ou chercher des plaisirs risqués.

• L'Hirondelle = figure sage et prévoyante.

• Les petits oiseaux = insouciance et moquerie.

• La chanvre = le symbole d'un danger qui grandit si on ne fait rien.

Dans cette fable, une Hirondelle qui a beaucoup voyagé et appris observe un danger futur : la culture de la chanvre par les humains. Elle comprend que cette plante servira plus tard à fabriquer des filets et des pièges pour attraper les oiseaux. L'Hirondelle prévient donc les petits oiseaux, leur conseillant d'agir en arracheant la chanvre tant qu'elle est encore petite ou en mangeant les graines. Mais les oiseaux refusent de l'écouter. Ils se moquent d'elle, la traitant de "prophète de malheur".

Plus tard, lorsque la chanvre est mature et que les pièges sont faits, les oiseaux sont capturés, comme l'Hirondelle l'avait prédit. Ils réalisent trop tard que son avertissement était juste.

Morale

La morale principale est la suivante : il faut écouter les conseils sages et prendre les précautions nécessaires avant qu'un problème ne devienne trop grand pour être réglé. Les petits oiseaux ont ignoré l'Hirondelle et ont payé le prix de leur insouciance. La fable nous apprend que la prévoyance et la sagesse peuvent éviter des dangers.

On peut également en tirer une autre leçon : les humains, comme les oiseaux, ont tendance à croire seulement ce qu'ils veulent entendre et à rejeter les avertissements tant qu'ils ne voient pas le danger de leurs propres yeux.

La fable "La Besace" raconte une histoire où Jupiter invite les animaux à venir critiquer leurs propres défauts. Mais au lieu de reconnaître leurs imperfections, chaque animal préfère se concentrer sur les défauts des autres. Par exemple :

• Le singe critique l’ours.

• L’ours critique l’éléphant.

• L’éléphant critique la baleine.

• Même la fourmi critique le ciron, bien qu’elle-même soit minuscule.

La Fontaine veut montrer que nous, les humains, faisons la même chose : nous voyons facilement les erreurs et les défauts des autres, mais nous avons du mal à reconnaître les nôtres. C’est comme si nous avions un sac (une besace) : les défauts des autres sont dans la poche de devant (facile à voir), et nos propres défauts sont dans la poche de derrière (difficile à voir).

Morale :

La fable nous apprend qu’il faut être plus humble et reconnaître nos propres défauts au lieu de toujours critiquer les autres. Elle nous invite à réfléchir sur nous-mêmes avant de juger les autres.

Dans ce récit, La Fontaine illustre la dure réalité des rapports de force dans la société. Le Lion, seigneur du voisinage, représente la domination par le pouvoir et la force brute, tandis que la Génisse, la Chèvre et la Brebis symbolisent la faiblesse et la soumission.

Analyse des personnages :

1. Le Lion : Il incarne l'autorité absolue et l'injustice, prenant l'intégralité de la proie sous des prétextes variés : son statut, sa force, et sa bravoure. Il démontre que dans une société fondée sur le rapport de force, les plus puissants exploitent les plus faibles sans vergogne.

2. La Génisse, la Chèvre, et la Brebis : Ces personnages montrent l'impuissance face à l'oppression. Malgré leur alliance, elles ne peuvent rien contre l'injustice imposée par le Lion.

Thèmes abordés :

1. L'injustice des rapports de force : La fable expose les inégalités dans la répartition des richesses et le pouvoir exercé sans considération pour les autres.

2. La fragilité des alliances déséquilibrées : Même dans une société, lorsque l'une des parties détient une supériorité écrasante, les plus faibles ne bénéficient pas réellement de l'accord.

3. La critique du pouvoir arbitraire : La Fontaine dénonce ici le fait que la force et la domination prévalent souvent sur la justice et l'équité.

Morale : Dans une société où règne la loi du plus fort, les alliances avec les puissants ne garantissent ni justice ni égalité. Les plus faibles doivent donc réfléchir aux dangers de s'associer avec ceux qui abusent de leur pouvoir.

Dans cette œuvre, La Fontaine oppose deux visions de la vie à travers deux animaux symboliques. Le Loup incarne la liberté, même au prix de la misère et de l'insécurité, tandis que le Chien représente le confort matériel acquis au prix de la soumission et de la perte de liberté.

Analyse des personnages :

1. Le Chien : Il symbolise la vie confortable et sécurisée, mais son col pelé évoque la soumission et les sacrifices qu'il doit faire pour cette sécurité. Bien qu'il soit bien nourri et soigné, il a perdu la liberté de disposer de lui-même.

2. Le Loup : Maigre et misérable, il subit les privations et l'incertitude, mais conserve sa liberté. Son instinct de survie et sa dignité l'amènent à refuser les compromis que le Chien a acceptés.

Thèmes abordés :

1. Liberté contre confort : La fable oppose la valeur de la liberté à celle de la sécurité matérielle. Elle pose une question intemporelle : que sommes-nous prêts à sacrifier pour obtenir un confort matériel ou une stabilité ?

2. La soumission au pouvoir : À travers le Chien, La Fontaine critique subtilement les courtisans ou les individus qui se plient aux exigences de leurs maîtres pour bénéficier de leurs largesses.

3. L'importance de l'indépendance : Le Loup illustre la dignité et la fierté d'une existence libre, même si elle est difficile.

Morale : La fable enseigne que la liberté est un bien précieux qui ne peut être monnayé, même contre les plus grandes richesses. Elle rappelle que la perte de liberté peut coûter cher, et que la dignité réside souvent dans l'indépendance, même au prix de sacrifices.

Cette fable offre un sujet de réflexion universel : que vaut la liberté face au confort ?

La Fontaine nous présente ici deux mulets en chemin, symbolisant deux attitudes et situations bien différentes. L'un, chargé d'avoine, est modeste et discret, tandis que l'autre, transportant l'argent de la gabelle (impôt), est fier et vaniteux de sa "noble" mission. Cette distinction illustre une critique des ambitions mal placées et des dangers liés aux rôles de prestige.

Analyse des personnages :

1. Le Mulet chargé d'argent : Sa fierté le pousse à mépriser les tâches plus humbles. Cependant, cette charge prestigieuse attire les convoitises, et il devient la cible des bandits, payant le prix de son rôle.

2. Le Mulet chargé d'avoine : Plus simple et humble, il échappe au danger en raison de sa discrétion. Son apparente insignifiance devient un avantage dans une situation critique.

Thèmes abordés :

1. Les risques du prestige et de la gloire : Les responsabilités élevées et les positions avantageuses viennent souvent avec des dangers et des sacrifices.

2. La simplicité comme protection : À travers le mulet modeste, La Fontaine nous montre que la discrétion et l'humilité peuvent être des alliées précieuses dans un monde rempli de convoitises et de périls.

3. La critique sociale : La Fontaine dénonce ici le système inégalitaire des charges et des classes sociales.

Morale : Il n'est pas toujours avantageux de viser les hautes fonctions ou les tâches prestigieuses, car elles exposent à des risques et des responsabilités que la simplicité permet souvent d'éviter. Une vie modeste et discrète peut être une source de tranquillité.

Mathilde Loisel, frustrée par sa vie modeste, rêve de luxe et de prestige. En empruntant un collier pour briller lors d'une soirée, elle finit par le perdre. Elle et son mari sacrifient dix ans de leur vie à rembourser la dette pour remplacer le bijou, avant de découvrir que le collier n'était pas réellement précieux.

Les thématiques :

• Les apparences et leur poids : L'obsession de Mathilde pour le paraître et le luxe illustre l'importance souvent exagérée donnée à l'image et aux biens matériels.

• La condition sociale et l'acceptation : L'insatisfaction de Mathilde face à sa vie modeste met en lumière les tensions liées à la hiérarchie sociale et le rêve d'ascension.

• Le sacrifice et les conséquences : Les choix de Mathilde et son mari, motivés par la perte du collier, montrent les efforts considérables qu'ils fournissent et les répercussions lourdes que cela a sur leur vie.

• L'ironie de la vie : La découverte finale, révélant que la parure était fausse, souligne l'ironie tragique et renforce l'idée que les illusions peuvent coûter cher.

“La Ballade de Cornebique,” publiée chez Gallimard, est également disponible en livre audio, sublimement interprété par l'auteur lui-même.

Une fable drôle et survitaminée, pleine de tendresse et de poésie, où l'on retrouve la langue colorée de Jean-Claude Mourlevat. Jubilatoire!Si vous aimez les boucs, le banjo et les charlatans, les concours d'insultes et les petits loirs qui bâillent tout le temps, alors laissez-vous emporter dans la folle cavale de l'ami Cornebique.