Le 28 mars dernier, « l’événement » n’était pas au Centre Pompidou comme nous l’avions imaginé en conviant dix invités à venir discuter de leurs pratiques respectives autour de deux tables rondes, mais dans la rue, parmi les cortèges défilant contre la réforme des retraites. Il nous semblait alors impossible de s’enfermer dans une salle tandis que l’événement se déroulait au dehors. Grâce au généreux accueil de la Maison de la poésie, la programmation du festival parlé a eu lieu le 11 octobre 2023.

Autour de la phrase de La Jetée de Chris Marker, « rien ne distingue les événements des autres moments : ce n’est que plus tard qu’ils se font reconnaître, à leurs cicatrices », cette table ronde interroge le sens, la temporalité et l’intelligibilité même de l’événement :

Ce qui nous meut (1h39)

- Avec Kubra Khademi, Clément Schneider, Sophie Wahnich, Philippe De Jonckheere.

- Une discussion animée par Joseph Confavreux

- Précédé de l'introduction à "Changez d'adresse. La composition musicale à l'épreuve d'un dépaysement" par Maël Bailly, avec Rémi Guirimand et Violaine Willem

En partenariat avec le programme doctoral SACRe de l’Université PSL et la Maison de la poésie.

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Le 28 mars dernier, « l’événement » n’était pas au Centre Pompidou comme nous l’avions imaginé en conviant dix invités à venir discuter de leurs pratiques respectives autour de deux tables rondes, mais dans la rue, parmi les cortèges défilant contre la réforme des retraites. Il nous semblait alors impossible de s’enfermer dans une salle tandis que l’événement se déroulait au dehors. Grâce au généreux accueil de la Maison de la poésie, la programmation du festival parlé a eu lieu le 11 octobre 2023.

Autour de la phrase de La Jetée de Chris Marker, « rien ne distingue les événements des autres moments : ce n’est que plus tard qu’ils se font reconnaître, à leurs cicatrices », cette table ronde interroge le sens, la temporalité et l’intelligibilité même de l’événement :

Ce qui nous arrive (1h49)

- Avec Philippe Bazin, Grégoire Bouillier, Catherine David, Olivier Zabat

- Une discussion animée par Antoine de Baecque

En partenariat avec le programme doctoral SACRe de l’Université PSL et la Maison de la poésie

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Avec Olivier Zabat (réalisateur)

Masterclass animée par Caroline Zéau, responsable du master Le documentaire : Écritures du Monde Contemporain (DEMC) à l’Université de Paris

Date 27 mars

Durée 1h 12 min

Invité de la 45e édition de Cinéma du réel dans le cadre de la programmation « Le Monde, autre », Olivier Zabat est un cinéaste de l’empathie qui donne à percevoir comment chacun, aussi marginal soit-il, crée sa réalité et habite le monde.

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Avec Bijan Anquetil, Lola Peuch, Ariane Papillon, Mehran Tamadon, Baptiste Vidal et Yamina Zoutat.

Table ronde animée par Caroline Zéau, responsable du master Le documentaire : Écritures du Monde Contemporain (DEMC) à l’Université de Paris, et Vincent Sorrel, cinéaste et responsable pédagogique du master 2 Documentaire de création à l’Université Grenoble-Alpes.

Date 27 mars

Durée 1h 24 min

Le moment contemporain est tourmenté par le besoin de mettre au jour les rapports de force qui ont durablement abîmé la relation à l’Autre au sein de la grande histoire comme des histoires intimes. Les bouleversements à l’œuvre rendent nécessaire de réinventer le politique en dehors des structures et des modes de pensées qui divisent, opposent et oppriment.

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Avec Bijan Anquetil, Lola Peuch, Ariane Papillon, Mehran Tamadon, Baptiste Vidal et Yamina Zoutat.

Table ronde animée par Caroline Zéau, responsable du master Le documentaire : Écritures du Monde Contemporain (DEMC) à l’Université de Paris, et Vincent Sorrel, cinéaste et responsable pédagogique du master 2 Documentaire de création à l’Université Grenoble-Alpes.

Date 27 mars

Durée 2h 49 min

Le moment contemporain est tourmenté par le besoin de mettre au jour les rapports de force qui ont durablement abîmé la relation à l’Autre au sein de la grande histoire comme des histoires intimes. Les bouleversements à l’œuvre rendent nécessaire de réinventer le politique en dehors des structures et des modes de pensées qui divisent, opposent et oppriment.

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En collaboration avec l’ACID, l’ADDOC, la SRF et la SCAM.

avec la participation des réalisateurs et réalisatrices :

Marina Déak – Les Profondeurs (2005), Poursuite (2011), Si on te donne un château, tu le prends ? (2017), Navire Europe (2023) etc. | Adhérente à l’ACID

Manuela Frésil – Entrée du Personnel (2011), Le Bon grain de l’ivraie (2018) etc. | Adhérente à l’ADDOC

Nicolas Klotz – La Blessure (2011), Low Life (2011) et L’héroïque lande, la frontière brûle (2017) réalisés avec Élisabeth Perceval etc. | Adhérent à la SRF

Pierre Carles – La Sociologie est un sport de combat (2001), Fin de concession (2010), Opération Correa, épisodes 1&2 (2015-2016), réalisés avec Nina Faure etc. | Adhérent à la SCAM

Matinale animée par David Faroult (maître de conférence, ENS-Louis Lumière)

Date 31 mars

Durée 2h 28 min

“Les artistes, lorsqu’il leur arrive d’être appréciés, le sont dorénavant à la condition de n’avoir pas le souci de l’art. On les aime conformes à l’imagerie du militant culturel dévoué, du poète échauffé, du citoyen indigné ou de l’animateur impliqué.”

Ce constat, posé par Olivier Neveux, s’adresse au champ du théâtre. A-t-il une pertinence dans le champ du cinéma ? Cette Matinée des idées, plutôt que de questionner la définition du “cinéaste engagé”, se propose d’interroger les négociations possibles entre le geste esthétique et le geste militant.

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Avec le soutien de la SACEM 

Avec : Daniel Deshays (concepteur sonore, essayiste et professeur), Séverine Ballon (compositrice d’Où est cette rue? et L’Ornithologue de João Pedro Rodrigues), Nicolas Mollard (compositeur de Sapphire Crystal de Virgil Vernier), Martin Wheeler (compositeur de Arnaud des Pallières, Laure Portier, Claire Simon), Marc Marder (compositeur des films de Rithy Panh), Olivier Goinard (ingénieur son et mixeur notamment d’Adolescentes de Sébastien Lifshitz, Et J’aime à la fureur d’André Bonzel et Orlando, ma biographie politique de Paul B. Preciado)

Matinale animée par Thierry Jousse (producteur de radio et cinéaste)

Date 30 mars

Durée 2h 20 min

D’une manière un peu provocatrice, la matinale “Pourquoi la Musique ?” se propose d’interroger la nécessité de l’accompagnement musical dans le cinéma documentaire, en prenant le contrepied de son évidence. En effet, trop souvent la musique vient dans les films appuyer les tourments sentimentaux, psychologiques ou naturels, et participer ainsi du formatage narratif télévisuel. Pourtant, pour le dire avec Stravinsky, l’expression n’a jamais été la propriété immanente de la musique. C’est seulement au moment où elle est considérée pour son impuissance, qu’elle peut être inventive et participer de manière organique à l’œuvre documentaire, qu’elle fasse corps avec le son direct ou joue, au contraire, sur la distorsion du réel. Cinéastes, compositeurs, techniciens du son (monteurs son et mixeurs) réunis afin d’interroger la manière dont la création musicale, la création sonore et la mise en scène s’imbriquent et se nourrissent.

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En collaboration avec le Laboratoire d’histoire permanente du Centre Pompidou dirigé par Antoine de Baecque

Avec : Marie Termignon (archiviste audiovisuel, autrice d’un mémoire sur la création du Cinéma du réel), Catherine Blangonnet-Auer (rédactrice en chef de la revue Images Documentaires), Pascale Cassagnau (responsable de la collection audiovisuel au CNAP), Yves de Peretti (réalisateur), Danielle Chantereau (déléguée générale de l’Association des Bibliothèques de France)

Matinale animée par Antoine de Baecque (ENS, historien du cinéma et co-directeur du programme doctoral SACRe-PSL), Alice Leroy (enseignante-chercheuse à l’Université Gustave Eiffel, critique au Cahiers du Cinéma),

Romain Lacroix (chargé de la programmation au service de la parole au Centre Pompidou) et les étudiants du Laboratoire d’histoire permanente

Date 29 mars

Durée 1h 36

Les premières “Rencontres internationales du cinéma direct, Minorités et Cinéma” sont organisées par la Bibliothèque Publique d’Information au Centre Pompidou en 1978, en accueillant le festival “L’Homme regarde l’Homme”, fondé quelques années auparavant à Créteil par Jacques Willemont. L’année suivante, en 1979, le festival change de nom et la Bpi fonde Cinéma du réel. Jusque dans les années 2000, il reste sous-titré “Festival International de films ethnographiques et sociologiques” et sa programmation sous l’égide de Jean Rouch se raccorde aussi à une pensée thématique et culturaliste.

Ce festival a-t-il participé à la progressive légitimation du cinéma documentaire au sein des autres pratiques artistiques, anticipant le décloisonnement des arts, des genres, des pratiques et des techniques de la fin des années 1990 ? Et ne serait-ce pas le festival lui-même, et le fait qu’il ait lieu au Centre Pompidou, lieu de la pluridisciplinarité, qui aurait participé à ce décloisonnement par son succès auprès des artistes ?

Ce séminaire public se propose de revenir, archives en mains, sur cette histoire qui lie la genèse de Cinéma du réel à celle du Centre Pompidou dans sa phase de préfiguration et de tâtonnement, une histoire qui n’allait pas forcément de soi à la fin des années 1970 mais qui, au regard de la diversité des formes cinématographiques défendues aujourd’hui par le festival, peut-être comprise rétrospectivement comme une position avant-gardiste.

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