• Chronique des médias

  • 著者: RFI
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Chronique des médias

著者: RFI
  • サマリー

  • L’actu des médias, les médias dans l’actu : tel est le propos de cette chronique qui se propose de décrypter ce qui change les médias à l’ère numérique - et donc la façon dont on est informé. Les évolutions technologiques, la crise des modèles classiques, les nouveaux vecteurs d'information... Tels sont quelques-uns des éléments qui seront explorés sur la planète média. Tout en couvrant les grands événements «médias» qui touchent la France, une attention particulière sera accordée à l'actualité internationale des médias, notamment intéressant les pays du Sud. La chronique pourra revenir aussi avec un regard critique sur la façon dont les médias couvrent certains évènements et sur la façon dont les médias sont eux-mêmes transformés par une actualité qui leur est propre. En partenariat avec le magazine «Stratégies».

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あらすじ・解説

L’actu des médias, les médias dans l’actu : tel est le propos de cette chronique qui se propose de décrypter ce qui change les médias à l’ère numérique - et donc la façon dont on est informé. Les évolutions technologiques, la crise des modèles classiques, les nouveaux vecteurs d'information... Tels sont quelques-uns des éléments qui seront explorés sur la planète média. Tout en couvrant les grands événements «médias» qui touchent la France, une attention particulière sera accordée à l'actualité internationale des médias, notamment intéressant les pays du Sud. La chronique pourra revenir aussi avec un regard critique sur la façon dont les médias couvrent certains évènements et sur la façon dont les médias sont eux-mêmes transformés par une actualité qui leur est propre. En partenariat avec le magazine «Stratégies».

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エピソード
  • États-Unis: la fin du fact-checking sur Meta, un défi pour les médias
    2025/01/10

    Le patron de Meta, Mark Zuckerberg, a annoncé mardi 7 janvier mettre fin à son programme de fact-checking au sein de Facebook, Instagram et WhatsApp aux États-Unis. Une décision qui risque d'avoir des conséquences pour les médias.

    Suite à cette décision, les médias risquent de se retrouver encore plus dilués dans un océan de contenus d’opinion autour de rumeurs ou de « vérités alternatives », comme le dit Donald Trump, qui nuisent à la conversation autour des faits. En outre, les journalistes sont présentés comme des ennemis de la liberté d’expression alors qu’ils étaient jusque-là au cœur des 80 partenaires de Meta, regroupant des médias comme USA Today, des agences de presse telles l’AFP et Reuters ou des ONG comme Africa Check. Pour l’AFP, qui a un partenariat mondial en 26 langues avec Meta, une centaine de journalistes sont ainsi consacrés à la vérification du factuel.

    Le fact-checking, c’est ce qui permet à un contenu signalé comme suspect, car pouvant contenir de la désinformation, d’être vérifié par des journalistes qui établissent la véracité des faits. Pendant le Covid, beaucoup de contenus ont ainsi circulé sur les réseaux sociaux pour fustiger les vaccins ou conseiller des traitements fantaisistes ou dangereux. Ils étaient alors signalés, vérifiés et cela réduisait leur visibilité de 95 %, selon Meta.

    Le fact-checking est aussi très utile pour valider les déclarations politiques qui peuvent s’avérer fausses ou trafiquées, surtout à l’heure de l’IA. La propagation de ce type d’infox peut dresser des communautés les unes contre les autres, comme on a pu le voir en Birmanie avec les Rohingyas. Mais Mark Zuckerberg ne l’entend pas comme ça, puisqu’il reprend en tout point l’argumentation d’Elon Musk selon laquelle seule compte la liberté d’expression. Il veut remplacer cet outil de modération par les notes ou avis des internautes, comme sur X ou sur Wikipedia — que Trump appelle d’ailleurs Wokipedia, preuve que le participatif n’empêche pas l’accusation de wokisme.

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    Une conception qui se heurte aux règlements européens sur le numérique

    Meta dit que son programme ne s’appliquera pas, au moins dans un premier temps, à l’Union européenne. Mais Mark Zuckerberg lui-même parle de « lois institutionnalisant la censure » en Europe. S’il y a des sujets américains qui sont visés pour complaire à Donald Trump, comme la proximité des modérateurs avec le camp démocrate, Mark Zuckerberg parle d’une déconnexion des vérificateurs sur des sujets comme l’immigration et le genre. Or, ça, ça concerne aussi l’Europe. On voit d’ailleurs aux États-Unis les grandes plateformes se mettre en ordre de marche pour contester la législation européenne dans le cadre d’un rapport de force commercial. La Commission saura-t-elle faire face et conclure ses enquêtes contre les géants du web ? La discrétion de sa présidente, Ursula Von der Leyen, permet d’en douter.

    À lire aussiMeta met fin à son programme de fact-checking aux États-Unis

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    3 分
  • Quand Elon Musk sème le trouble avec une tribune pro-AfD dans le quotidien allemand «Die Welt»
    2025/01/03

    À quelques semaines des élections du 23 février prochain en Allemagne, Elon Musk publie une tribune dans Die Welt, le quotidien édité à Berlin par le groupe Axel Springer. Le milliardaire y exprime son soutien au parti d'extrême droite AfD.

    Dans l'édition dominicale de Die Welt, Elon Musk se déclare favorable à l'AfD, l'Alternative pour l'Allemagne, qui est, selon lui « la dernière lueur d'espoir pour ce pays ». Il y loue la « politique d'immigration contrôlée » de ce parti d'extrême-droite, ainsi que ses objectifs de « réduire les impôts » ou de « déréglementer le marché ».

    Aussitôt, une rédactrice en chef des contributions éditoriales du journal, Eva Marie Kogel, a démissionné. Et ce n'est pas la mise au point, publiée avec la tribune, qui l'a arrêté. Dans cet article, le nouveau rédacteur en chef de Die Welt, Jan Philipp Burgard, apporte la contradiction à l'homme le plus riche du monde, propriétaire de Tesla, de StarLink et de X. « ​​​​​​​Même un génie peut se tromper »,écrit-il, rappelant qu'un dirigeant de l'AfD a utilisé un slogan nazi et que ce parti « est un danger pour nos valeurs et notre économie ».

    Publicité électorale

    Mais cette mise au point n'a pas empêché la polémique, car cette tribune est partie d'un tweet d'Elon Musk, disant que seul l'AfD peut sauver l'Allemagne. Elle permet de donner la caution, pour ne pas dire l'onction du grand quotidien libéral-conservateur, à des propos qui auraient paru inacceptables, donc impubliables, si son auteur n'avait pas été Elon Musk.

    Pour le propriétaire du réseau social X, par exemple, l'AfD ne peut pas être classée à l'extrême droite, car sa cheffe de file, Alice Weidel, est en couple avec une femme originaire du Sri Lanka. L'association des journalistes allemands a dénoncé une « publicité électorale » et rappelé que les médias ne devaient pas servir de « ​​​​​​​porte-voix à des autocrates ».

    Des principes éditoriaux bafoués

    Cette tribune pourrait être en contradiction avec les valeurs d'Axel Springer. Le groupe de médias allemand avait fait mettre, en 1967, dans chaque contrat, cinq principes éditoriaux qui incluaient de favoriser « ​​​​​​​l'unification de l'Europe » et de « rejeter toutes les formes d'extrémisme politique », deux principes antinomiques avec l'AfD que le patron Matthias Döpfner avait lui-même rappelé en 2002. Depuis, ce « Bolloré allemand » affiche sa proximité avec Elon Musk, auquel il a remis un prix de l'innovation en 2020.

    Musk, quant à lui, a pris position en faveur du leader anti-migrants Nigel Farage, au Royaume-Uni, où il estime qu'une guerre civile est inévitable après les émeutes de cet été. Il appelle à la libération d'un activiste anglais d'extrême-droite actuellement en prison, Tommy Robinson. Elon Musk a d'ailleurs rouvert son compte sur X. Si on ajoute le système autoplay sur son réseau social qui pousse par défaut des vidéos racistes et antisémites, il est temps de se demander ce qu'il y a d'extrême droite chez le futur ministre de l'Efficacité gouvernementale de Donald Trump.

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    3 分
  • Trois images fortes de 2024: des tirs sur Trump, une prison syrienne, la guerre au Soudan
    2024/12/28

    Arrêt sur trois images qui ont marqué l'année 2024, aux États-Unis, en Syrie et au Soudan.

    Le premier arrêt sur image nous conduit aux États-Unis et à la photo publiée par le New York Times, quelques heures après l'attentat contre Donald Trump, le 14 juillet. On y voit l'ancien et futur président lors d'un meeting en Pennsylvanie, devant un pupitre rouge frappé du slogan « Make America Great Again » (« Rendre sa grandeur à l'Amérique »). Donald Trump a une casquette rouge. Il tourne la tête et, juste à côté de lui, une trainée blanche sur un fond azur, un peu comme un avion très loin dans le ciel. C'est le sillage de la balle qui vient de lui érafler l'oreille.

    Cette photo est signée d'un photographe du New York Times, Doug Mills, qui avait, selon un spécialiste balistique du FBI, une chance sur un million de capturer cet instant précis. Après, Trump apparaît le poing levé, puis avec un pansement à l'oreille. Et d'autres images marquantes suivront, comme celle d'Elon Musk sautillant comme un enfant dans un de ses meetings. Mais cette photo miraculeuse a su saisir l'événement.

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    Deuxième arrêt sur images, direction la Syrie

    Cette fois, c'est lors d'un reportage de CNN, qui nous montre Clarissa Ward, une reporter blonde dans une prison syrienne de Damas. Elle se met en scène en expliquant être partie à la recherche du journaliste américain Austin Tice, retenu en Syrie depuis 2012. Le régime étant tombé, elle le cherche dans les cellules lorsqu'elle tombe sur un détenu sous une couverture à même le sol. L'homme la remercie avec émotion en lui prenant la main. Il a curieusement l'air bien nourri, porte un manteau en peau retourné très propre pour quelqu'un qui dit avoir passé trois mois en prison.

    Un site de fact checking syrien, Verify-Sy, nous apprendra que c'est en réalité un lieutenant des services de renseignement du régime, demeuré introuvable depuis. CNN a rétabli la vérité en faisant mine d'avoir levé seule la supercherie. En Syrie, les images sont parfois menteuses.

    Des photos du journal Le Monde au Soudan

    Focus sur une série de reportages en huit épisodes, signés Eliott Brachet, et intitulée Au Soudan, une guerre totale, avec des photos d'Abdulmoman Eassa. Sur l'une d'elle, on voit au loin un groupe de cinq personnes, hommes et femmes, sur des chaises en plastique blanc, les pieds dans le Nil. On est sur l’île Tuti, près de Khartoum, juste avant la guerre fratricide entre deux généraux qui auraient fait plus de 150 000 victimes civiles depuis avril 2023.

    Cette guerre, peu de médias en parlent. Selon l'INA, sur un an, fin juin 2024, on trouve 8 700 mentions d'Israël et Gaza dans les journaux télévisés français, 4 500 mentions de l'Ukraine et seulement 128 mentions du Soudan. Une autre image ouvre le reportage du Monde : celle d'un fossoyeur près de Khartoum devant l'extension sans fin de son cimetière.

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    3 分

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