• Afrique, mémoires d'un continent

  • 著者: RFI
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Afrique, mémoires d'un continent

著者: RFI
  • サマリー

  • Afrique, mémoires d'un continent explore l’histoire à travers les siècles et jusqu’à aujourd’hui. Autour d’Elgas, historiens, universitaires et spécialistes expliquent et racontent, sans tabous et à rebours des clichés, comment le passé éclaire le présent. Journaliste et coordinatrice : Delphine Michaud. Réalisation : Taguy M’Fah Traoré. *** Diffusions vers toutes cibles les dimanches à 08h10 TU et 22h10 TU (Heure de Paris = TU + 1) depuis le 27/10/2024.

    France Médias Monde
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あらすじ・解説

Afrique, mémoires d'un continent explore l’histoire à travers les siècles et jusqu’à aujourd’hui. Autour d’Elgas, historiens, universitaires et spécialistes expliquent et racontent, sans tabous et à rebours des clichés, comment le passé éclaire le présent. Journaliste et coordinatrice : Delphine Michaud. Réalisation : Taguy M’Fah Traoré. *** Diffusions vers toutes cibles les dimanches à 08h10 TU et 22h10 TU (Heure de Paris = TU + 1) depuis le 27/10/2024.

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エピソード
  • Université de Makerere, miroir de l’histoire ougandaise
    2025/01/10

    Milton Obote, Julius Nyerere, Mwai Kibaki ou encore Ngugi wa Thiong’o… Tous ont en commun d’avoir fréquenté l’université de Makerere de Kampala en Ouganda. Dans cet imposant bâtiment à la façade blanche et aux fenêtres bleues, coiffé d’une horloge, dans la plus pure tradition architecturale britannique, une élite est formée. Une élite qui devient la locomotive de la contestation coloniale et l’avant-garde de la décolonisation et des indépendances.

    Afrique, mémoires d’un continent vous raconte l’histoire d’un pays, l'Ouganda, d’une région, d’une génération de leaders africains à travers les bancs d’une université historique.

    Avec la participation de Florence Brisset-Foucault, maîtresse de conférence en science politique à la Sorbonne et chercheuse affiliée à l’Institut des mondes africains (IMAF).

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    Elgas : Pourquoi en 1922 l'Empire britannique fonde-t-il cet établissement ?

    Florence Brisset-Foucault : Oui, on vient de fêter le centenaire de cette université en 1922. La décision de la part des autorités coloniales de créer cette université n'a rien à voir avec une ouverture d'esprit vers les populations africaines ou un souci philanthropique. C'est plutôt un souci pragmatique face à l'initiative d'un petit nombre de chefs africains ougandais d'envoyer leurs enfants étudier en Grande-Bretagne. Et à ce moment là, face à cela, naît une préoccupation de la part des autorités coloniales d'éviter qu'il y ait un éparpillement des sujets coloniaux à travers la planète et d'éviter d'exposer, comme ils disent, des esprits africains à des influences politiques qui seraient susceptibles de remettre en cause leur hégémonie politique et culturelle dans l'Empire. Ils étaient particulièrement préoccupés de la possibilité pour des Africains d'aller étudier dans les collèges noirs américains et justement de se frotter à des idéologies de contestation qui pourraient venir des Etats-Unis.

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    39 分
  • La Françafrique au Katanga, les coulisses d’une guerre méconnue
    2025/01/03

    Le 30 juin 1960, après de hautes luttes menées notamment par Patrice Lumumba, Joseph Kasa-Vubu ou encore Moïse Tshombé, la République Démocratique du Congo, vaste territoire riche en matières premières et longtemps sous domination belge, accède à l’indépendance. C’est l’euphorie, mais une euphorie de courte durée. Très vite l’unité se fissure et le Katanga fait sécession sous la houlette de Moïse Tshombé.

    Avec la participation de Maurin Picard, journaliste et auteur de « Katanga ! La guerre oubliée de la Françafrique contre l’ONU » (éd. Perrin).

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    Elgas : Comment s'opère la rupture avec le Congo belge ? Quel est le contexte de cette décolonisation ?

    Maurin Picard : Tout commence évidemment avec la déclaration officielle de l'indépendance de l'ex-Congo belge, le 30 juin 1960. Le départ des Belges est précipité. Il y a eu une insurrection, une mutinerie au sein de l'armée congolaise qui refuse de continuer à être commandée par des officiers supérieurs belges. Et très vite, la situation dégénère. Il y a des émeutes aux quatre coins du pays. Les Blancs sont obligés de plier bagage. C'est la fuite éperdue vers l'aéroport de Léopoldville pour rentrer en Belgique. Mais il y a une province où un calme relatif se maintient. C'est le Katanga. Parce que là, la présence coloniale belge est encore très forte via une entreprise qui s'appelle l'Union Minière du Haut Katanga. Les intérêts financiers sont énormes. Vous avez parlé évidemment des intérêts de la Belgique, mais en fait, c'est un conglomérat anglo-belge. Il y a beaucoup d'intérêts britanniques, anglo-saxons au Katanga. Il est hors de question de laisser la chienlit, pour parler comme De Gaulle, prendre le pouvoir au Katanga. Et donc cette oasis de stabilité va donner des idées aux dirigeants katangais et ils déclarent la sécession du Congo quelques jours plus tard, le 11 juillet, en appelant l'Occident à venir à son aide face au chaos du Congo.

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    39 分
  • Au Xème siècle, l’extraordinaire essor de la culture swahilie
    2024/12/27

    Kilwa, Mombasa, ou encore Marka… Les voyageurs qui découvrent, au Xᵉ siècle, ces villes côtières situées à l’est du continent africain sont subjugués. Avec leurs flottes maritimes performantes, des terres aurifères à la base d’un commerce prospère et une agriculture nourricière et exportatrice, le développement du monde swahili est inédit et suscite la curiosité des Chinois, Portugais et Romains. Retour sur les racines de cette floraison.

    Avec la participation de Thomas Vernet, historien à l’Institut des mondes africains (IMAF).

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    39 分

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