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Afrique économie

著者: RFI
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  • Chaque jour sur RFI, vivez la mutation de l'économie africaine. Chefs d'entreprises, décideurs, africains de tous bords et de toute condition témoignent dans Afrique Économie, votre rendez-vous de l'Économie africaine sur RFI.

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あらすじ・解説

Chaque jour sur RFI, vivez la mutation de l'économie africaine. Chefs d'entreprises, décideurs, africains de tous bords et de toute condition témoignent dans Afrique Économie, votre rendez-vous de l'Économie africaine sur RFI.

France Médias Monde
エピソード
  • Les start-ups marocaines, véritables pépites du CES de Las Vegas
    2025/01/14
    Début janvier, des dizaines de milliers de visiteurs ont rejoint le CES (Consumer Electronics Show), gigantesque salon de la technologie, à Las Vegas. Et pour la première fois, un pavillon africain était présent. L'occasion de se montrer, en particulier pour des start-ups marocaines. De notre correspondant à Las Vegas,Il est un peu difficile à trouver, presque caché derrière la centaine de stands coréens. Mais le pavillon africain est bien là, à Eureka Park, l'espace du CES réservé aux start-ups. C'est une première. « Commencez petit, voyez grand », sourit Lamia Aamou. C'est elle qui a réuni ici un peu moins d'une dizaine de start-ups liées à l'Afrique.Objectif : promouvoir la tech locale. « L'Afrique a des besoins aujourd'hui. Et elle sait innover pour elle, c'est-à-dire que ces innovations, dans un premier temps, elles sont faites pour résoudre des vrais problèmes à destination des Africains. Notre challenge à nous, c'est comment faire pour que ces innovations, qui sont à destination des Africains et qui marchent très bien aujourd'hui, puissent atteindre le niveau mondial », développe Lamia Aamou.À lire aussiCES de Las Vegas: «Pour l'automobiliste, l'IA va tout changer»Un nez électronique dépisteur de maladiesFranco-marocaine, elle a profité de ses contacts avec l'UM6P, l'université Mohammed VI Polytechnique, pour trouver des « pépites ». Sensebiotek par exemple, avec son nez électronique. « On a développé un dispositif médical pour dépister l'odeur des maladies. Quand une maladie entre dans notre corps, notre odeur change du fait du métabolisme et des réactions immunitaires qui se passent à l'intérieur du corps. », explique le docteur Nabil MoumaneDans le stand voisin, on retrouve une autre start-up médicale, Deep Echo, fondée par Saad Slimani, un radiologue : « C'est une start-up qui utilise l'intelligence artificielle pour faciliter l'examen échographique. Notre outil permet en fait d'automatiser tout ce qui est estimation du bien-être fœtal. C'est bon à la fois pour l'éducation, donc des jeunes internes etc, et à la fois, c'est bien pour les médecins experts, pour leur faciliter le travail. »À lire aussiCES à Las Vegas: avec son laser, Ablatom révèle, à la vitesse de la lumière, la composition de la matièreS'ouvrir aux marchés européens, asiatiques et américainsLe siège de Deep Echo est aux États-Unis mais son activité opérationnelle est au Maroc, pays qui intéresse Peter Townshend. Cet entrepreneur californien a participé au panel sur l'investissement en Afrique : « Les coûts sont moins élevés au Maroc. Les talents risquent moins de quitter l'entreprise qu'ici. Les start-ups marocaines expliquent qu'elles peuvent tester leur concept sur leur marché. Et c'est très bien. Mais si nous sentons qu'elles ne peuvent pas élargir ce concept aux marchés américains, européens et asiatiques, nous n'investirons probablement pas. » Autre piste de financement : attirer une partie des 100 milliards de dollars envoyés chaque année depuis l'Europe par la diaspora en direction de l'Afrique.À lire aussiAu CES de Las Vegas, la tech se révèle enjeu économique et géopolitique mondialÀ lire aussiL'industrie du gaming au CES, c'est à fond la caisse !
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    2 分
  • Maurice: le nouveau gouvernement veut résoudre l'important déficit du tramway Metro Express
    2025/01/13

    À Maurice, le tramway introduit en 2020 est devenu un gouffre financier. Baptisé Metro Express, ce nouveau mode de transport en commun est destiné à désengorger le trafic entre les villes. Mais il accuse un déficit annuel de 300 millions de roupies, l'équivalent de 6 millions d'euros. Le nouveau gouvernement, en poste depuis novembre 2024, réclame des comptes et veut stopper l'hémorragie financière d'un projet qui plombe lourdement les finances publiques.

    De notre correspondant à Port-Louis,

    Présenté comme l'un des plus grands chantiers jamais entrepris à Maurice, Metro Express est devenu, selon le nouveau gouvernement installé en novembre, un gouffre financier insoutenable. Dans une déclaration à l'Assemblée nationale, le Premier ministre, Navin Ramgoolam, a placé le réseau ferroviaire en tête des sociétés étatiques déficitaires et a estimé qu'il était insolvable : « Metro Express est incapable de rembourser sa dette, un emprunt de 16 milliards de roupies (l'équivalent de 330 millions d'euros, NDLR) contracté auprès de l'Inde. »

    45 000 voyageurs par jour

    Opérationnel depuis janvier 2020, Metro Express relie les cinq villes de Maurice sur 30 kilomètres. Ses 18 trams desservent 21 stations, de Port-Louis à Curepipe. Environ 45 000 voyageurs, soit un tiers des usagers urbains, utilisent quotidiennement ce mode de transport apprécié pour son confort et sa rapidité.

    Cependant, sa rentabilité pose un sérieux problème. « Les coûts des opérations sont largement supérieurs aux revenus, déplore le ministre des Transports, Osman Mahomed. Je travaille sur un plan pour assainir le lourd impact de Metro Express Ltd sur les finances publiques. On ne peut pas ad infinitum faire de sorte que la compagnie soit financée par des fonds publics. »

    Metro Express dessert les zones les plus stratégiques du territoire, notamment les cinq villes du pays, ainsi que le technopole d'Ébène et la cité universitaire de Réduit. Selon la directrice générale au ministère des Transports, un compromis doit être trouvé. « Ce nouveau mode de transport a fidélisé de nombreux voyageurs à Maurice, notamment des voyageurs urbains, souligne Moheenee Nathoo. Il faudra continuer à offrir le même service, 45 000 voyageurs par jour, sans que cela impacte le coût des opérations. Nous mobilisons nos ressources au niveau de Metro Express Ltd afin de chercher à rendre le service rentable et de peser moins sur le budget national. C'est très important. »

    Vers une augmentation du prix du ticket ?

    Afin de rationaliser le service, le gouvernement envisage plusieurs mesures : une augmentation du prix du ticket – qui vaut en moyenne moins d'un euro en ce moment –, une révision des conditions de gratuité du service pour les seniors et les étudiants, ainsi qu'un report des prochains développements.

    Face aux critiques concernant le déficit du projet, les anciens administrateurs de Metro Express défendent un projet stratégique avec des bénéfices économiques, sociaux et environnementaux à long terme.

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    2 分
  • Le Maroc devient la première destination touristique d'Afrique
    2025/01/12

    Poumon économique de l'économie marocaine, le secteur du tourisme a réalisé des records en 2024, en générant plus de 10 milliards d'euros de revenus. Avec 17,4 millions de visiteurs, le Maroc devient le pays le plus visité du continent africain et ne compte pas s'arrêter en si bon chemin : 30 millions de visiteurs sont attendus en 2030.

    Les chiffres vont au-delà des objectifs de la feuille de route fixée par le gouvernement. Le Maroc bat son record absolu en terme de fréquentation avec une augmentation de 20% de visiteurs en 2024 par rapport à l'année précédente et tient la première place du podium sur le continent. Avec 12,7 milliards d'euros, l'industrie touristique égyptienne génère toujours davantage de revenus, mais en nombre de visiteurs, c'est bien le Maroc qui la surpasse.

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    Marrakech, la valeur sûre

    En tête des destinations privilégiées : Marrakech, qui cumulait déjà plus de 10 millions de nuitées enregistrées à la fin du mois de novembre. Ce couple venu du département de la Manche en France visite Marrakech pour la première fois. Ils confient : « On est venu là pour découvrir premièrement. Et puis deuxièmement, on est venu rechercher le soleil, la chaleur. Chez nous, il fait 5-6°, ici, il y a quand même presque 20° de plus. C'était le but recherché ».

    Autre destination qui connaît une forte croissance : le tourisme balnéaire à Agadir et ses environs, prisés des amateurs de surf. Renée a voyagé avec ses trois adolescents depuis les Pays-Bas. Elle profite du soleil de décembre à Taghazout et se prépare à entrer dans l'eau en combinaison pour profiter des vagues : « En fait, c'est ma deuxième fois. J'étais là l'année dernière et j'ai beaucoup aimé, donc j'ai décidé de revenir. Pourquoi ? Parce que c'est super joli. Le temps est magnifique et c'est super pour apprendre à faire du surf. »

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    Vols directs et surtourisme

    À ses côtés se tient Oussama, avec ses longs cheveux bouclés et dorés par le sel et soleil. Il est aujourd'hui professeur de surf à temps plein : « Il y a beaucoup de touristes, et d'année en année, ces plages deviennent de plus en plus connues. Il y a des gens qui viennent de partout dans le monde. »

    Même si les problèmes liés au surtourisme commencent déjà à faire surface au Maroc, le gouvernement préfère se féliciter pour ces bons chiffres, en très grande partie imputables aux contrats qui ont pu être signés avec les compagnies low cost. À titre d'exemple, pas moins de 34 lignes à petit budget relient la France au Maroc.

    « Cette croissance est due à une stratégie efficace, notamment l'amélioration de la connectivité aérienne avec des vols directs vers les principaux marchés émetteurs. Aussi, il y a eu des efforts de promotion et les performances de l'équipe de football nationale du Maroc au Mondial du Qatar qui ont renforcé le rayonnement international du Maroc », assure Zoubir Bouhoute, expert du secteur.

    Si à ce jour, 70% des touristes étrangers sont Européens, le Maroc entend attirer de plus en plus de touristes chinois, brésiliens ou canadiens en ciblant ces marchés et en menant des campagnes de promotion.

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