Les téléphones empoisonnent nos relations. Au travail c'est la même chose. Alors Vincent Giraudeaux a une technique redoutable : obliger chaque salarié à déposer son téléphone dans la "boîte à doudou".
Cette technique vient aussi de son passé au cirque : avant un spectacle il faut éviter toute distraction.

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En 2002, une chute met fin à sa carrière artistique. Aujourd'hui, il apprend aux autres à rester debout. Un dimanche de fin d’après-midi, aux folies Gruss. Vincent fait des acrobaties sur un fil tendu à 4 mètres du sol. Il rate sa réception. Son corps s’écrase. Direction l’hôpital.

Cet accident met un terme brutal à 5 années de piste.

Plutôt que de s’apitoyer, il transforme sa douleur en moteur.

Il fonde YSEIS, une entreprise dédiée à la qualité de vie au travail.

22 ans plus tard, les chiffres parlent d’eux-mêmes :

→ 100 collaborateurs

→ 8M€ de chiffre d’affaires

→ 0 levée de fonds, 100% bootstrap

Cette longévité impressionne. Mais ce qui rend Vincent fier, c’est autre chose :

→ En 2023, YSEIS devient société à mission

→ 5% des bénéfices reversés à des enfants malades

→ Une culture basée sur le respect, l’humilité et l’exigence

Vincent a simplement transposé les valeurs du cirque à l’entreprise :

Il encourage l’erreur : le public ne veut pas la perfection mais que tu te relèves avec le sourire.

Il délègue sans hésiter. À 4 mètres du sol - pas le choix - tu dois faire confiance à ton partenaire.

Il interdit les téléphones en réunion. Avant un spectacle, aucune distraction n’est tolérée.

Aujourd’hui, Vincent passe 60% de son temps sur scène à nouveau.

Mais cette fois pour donner des conférences.

Son TEDx sur le management en jonglant est une masterclass.

Il y raconte comment il jongle désormais… avec les enjeux humains.

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⏱️ Timeline de l'épisode ⏱️

00:00 | Introduction

05:44 | Qui est Vincent Giraudeaux

10:13 | Savoir se dire les choses

14:36 | Le droit à l’échec

22:03 | La transmission

27:45 | Apprendre à mieux manager

45:29 | Faire confiance

51:35 | Les travers du téléphone

1:00:00 | Garder la flamme

1:11:44 | Recréer en gardant le meilleur

1:16:19 | Le rôle du leader

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Pierre-Henri Deballon raconte les sacrifices, les choix impopulaires et la réalité financière derrière la reprise de son club de cœur, le DFCO.
Un témoignage brut sur la solitude et la lucidité qu’exige la gestion d’un gouffre à 18 millions d’euros.

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Pierre-Henri Deballon raconte le chemin de croix pour racheter sa propre entreprise qu'il avait vendue à Veepee. La négo était à 2 doigts de capoter quand il a écrit un email à son PDG Jacques-Antoine Granjon.

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Il a 2 vies pro : diriger un groupe rentable de billetterie à 400M€ de CA… et rattraper les 18M€ de dettes du club de foot qu’il a racheté.

1) La première, c’est Weezevent.

En 2007, Pierre-Henri et Sébastien démissionnent de leur 1er job pour créer leur startup.

Sans levée de fonds. Sans plan B.

En 2010, ils plafonnent à… 30.000 € de CA annuel.

En 2012, ils deviennent enfin rentables.

En 2014, ils laissent Veepee entrer au capital pour se « sécuriser ».

Regrets.

En 2020, ils rachètent 100% des parts pour retrouver leur indépendance…

Et depuis ils rachètent leurs concurrents qui avaient levé des millions.

Aujourd’hui, Weezevent c’est : 400M€ de CA, 260 salariés, 8 pays, 20% de croissance / an.

Un modèle de bootstrap et de croissance rentable.

2) La deuxième, c’est le club de foot professionnel de Dijon (DFCO).

En juillet 2024, PE rachète son équipe de coeur, alors en déroute.

Un autre président de club lui dit direct “bienvenue chez les fous”.

Un gouffre financier : 18M€ de dettes.

Mais il est tenu par un rêve : revenir en ligue 2…et qui sait un jour en ligue 1.

Alors pour ça il a du

- réduire de 50% la masse salariale.

- vendre des joueurs talentueux (mais pas dans l’esprit)

- remettre plusieurs millions au pot

Dans ses deux vies, on retrouve la même obsession : la liberté.

Décider soi-même. Se battre quand tout semble perdu. Ne jamais abandonner.

J’ai eu la chance d’interviewer Pierre-Henri pour revenir sur cette double vie hors du commun.

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🎧 Retrouvez cette interview en vidéo sur ma chaîne youtube : Matthieu Laulan

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⏱️ Timeline de l'épisode ⏱️

00:00 | Qui est Pierre-Henri Deballon ?

05:38 | L’épreuve d’avoir un club de football

24:00 | La différence entre une entreprise et un club de foot

34:49 | Avoir plus d’expérience terrain

43:29 | Vivre quand l’entreprise n’est pas rentable

52:49 | Convaincre des VC

59:49 | Se faire racheter et perdre le contrôle de sa boîte

01:11:41 | Récupérer ses parts pour reprendre la main

01:22:34 | Sa définition de la liberté

01:25:14 | Sa définition d’un bon leader

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Patrick a failli tout perdre en une nuit après qu'une violente averse de grêle a détruit ses entrepôts. Il nous raconte comment ils ont remonté la pente en un temps record.

Extrait de l'épisode avec Patrick Belz (Arcadès - leader en croissance du DVD en 2025 !).

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C’est sa première boîte, fondée en sortie d’école. Pourtant à 29 ans, ce français dirige l’agence marketing à la plus forte croissance d’Europe. Son nom : Thomas Angerer.

Avec son associé, ils se lancent comme pour un projet d’école de commerce.

Aucune expérience dans la pub. Zéro contact dans l’influence.

Mais une envie claire : tout construire de zéro.

6 ans plus tard :

- 50 salariés entre Paris et Bruxelles

- 12m€ de CA visés en 2025

- 15 000 créateurs activés dans 25 pays

BeInfluence est aujourd’hui l’agence d’influence à la croissance la plus rapide d’Europe (Financial Times) et la 5e agence au monde (Adweek).

Rien que cette année ils ont remporté 3 appels d’offres à 4M€ avec des clients comme Carrefour France ou Amazon France.

Mais tout n’est pas rose.

Ils cumulent +10M€ d’appels d’offre perdus.

Il a du sacrément grandir pour assumer autant de responsabilités à 30 ans.

Il a constamment peur que tout s'écroule.

Thomas est un jeune leader qui doute, qui chûte mais qui se relève à chaque fois.

Résultat ils ont eu seulement 5 départs en 6 ans.

Il a décidé de reverser 1% des revenus des campagnes à des associations

Et il se projette loin.

Dans cet épisode, on parle de :

- pour combien il vendrait sa boîte

- ce que ça coûte de réussir jeune

- comment manager plus âgé que soi

- des coulisses du monde de la pub

- Des 10M d’euros d’appels d’offres perdus

Un épisode sincère et puissant avec un entrepreneur en train d’écrire une vraie success story.

Avec Thomas Angerer — CEO de BeInfluence.

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⏱️ Timeline de l'épisode ⏱️

00:00 | Qui est Thomas Angerer ?

09:08 | Le manque de confiance des premières fois

15:10 | La peur de perdre des salariés

19:24 | Assumer ses ambitions sans culpabilité

37:24 | Donner le meilleur ne veut pas dire réussir

45:50 | Se fixer des objectifs (vraiment) ambitieux

49:20 | Ton entreprise n’est pas ton identité

51:33 | Manager des personnes plus âgées que soi

01:01:31 | Quelle relation entretenir avec ses salariés ?

01:05:10 | N’attends pas le soutien de tout le monde

01:12:13 | Sa définition du bon leader

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Thomas parle de sa peur d'échouer alors que sa boîte a déjà atteint près de 10M€ de CA alors qu'il a à peine 30 ans. On se demande ensemble pour combien il est prêt à vendre son entreprise et ce que cette vente signifierait pour lui (et son équipe).

Extrait du prochain épisode avec Thomas Angerer (BeInfluence Europe) à paraître mardi 24 juin 2025.

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