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サマリー
あらすじ・解説
Réviser plutôt que changer la Constitution : Jean-Pierre Bemba tourne le dos à l’UDPS… C’est en Une du trihebdomadaire Econews.Au sein de l’Union sacrée de la nation, des divergences émergent autour du projet de révision ou de changement de la Constitution porté par le président Félix Tshisekedi. Jean-Pierre Bemba, leader du MLC et allié clé du chef de l’État, se montre réservé face à cette initiative, plaidant pour une révision limitée à quatre articles clés de la loi fondamentale de 2006. Selon le journal, « alors que l’UDPS milite pour un changement plus profond, ces tensions internes sont la preuve des fractures potentielles au sein de la majorité présidentielle ».Lors d’une récente interview, Jean-Pierre Bemba, vice-Premier ministre et figure influente de l’USN, a exprimé son désaccord avec l’idée d’un changement fondamental de la Constitution. « Ce qui est autorisé et prévu dans la Constitution, c’est la révision », a-t-il martelé, mettant en garde contre toute tentative de dépassement des mécanismes prévus par la loi fondamentale de 2006.Le tabloïd estime que si l’UDPS persiste dans sa volonté de changement radical, elle pourrait se heurter à une opposition croissante au sein même de la majorité. Africanews : Bemba se fait prendre devant les caméras et se met en porte-à-faux avec la démarche du Président. Son parti le MLC obligé d’organiser le secours. Pour ce journal, « C’est incontestable ». Jean-Pierre Bemba a semé les doutes dans les rangs après sa sortie. Au journal d’ajouter : « S’il était soldat, il passerait par les armes Il serait fusillé. Les médias tueurs ont englouti le chairman ».Face à cette noyade en direct, lit-on dans Africanews, « devant caméras et micros, jeudi, l’opinion a assisté à un virage à 360 degrés via un communiqué à l’opposé de la déclaration de la veille » portée par Fidel Babala à la tête du secrétariat général du MLC. Il a exprimé le soutien total du MLC à l’initiative du président. Pourtant dans l’opinion, souligne le journal, « le mal a déjà été fait ! Si la première impression n’est pas forcément la bonne, elle est incontestablement la plus puissante ».Dans Congo Nouveau, un autre trihebdomadaire : « Confiance brisée après des attaques verbales interposées »…Tshisekedi-Kagame : que vont-ils se dire encore à Luanda ?Un sommet tripartite Angola-Rwanda - RDC est prévu le 15 décembre, sous l'égide du président angolais João Lourenço, médiateur désigné par l'Union africaine pour le conflit dans l'Est de la RDC. Alors que Félix Tshisekedi avait promis de ne rencontrer Paul Kagame qu'au ciel, rappelle le confrère, « le paradis pourrait être Luanda ».Ce sommet va mettre autour d'une table deux homologues dont les relations interpersonnelles se sont gravement détériorées après la résurgence du M23 soutenu par le Rwanda. Ce sommet intervient après une avancée majeure réalisée le 25 novembre dernier, lorsque les ministres des Affaires étrangères de la RDC et du Rwanda ont signé à Luanda un « Concept d’opérations » (Conops).Congo Nouveau reste pessimiste : « rien ne garantit l'application de bonne foi de cet accord par les deux parties. Quel serait le seuil à atteindre dans la neutralisation des FDLR pour que le Rwanda accepte finalement de retirer ses troupes de la RDC ». Ce journal estime que « le Rwanda peut user de mauvaise foi et de subterfuge pour justifier une énième présente de ses troupes sur le sol congolais, sachant pertinemment le miel qu'ils en tirent en état sur le sol congolais ».Enfin. Circulation alternée, contrôles techniques et assurances… Embouteillages à Kinshasa : Quand les solutions ponctuelles révèlent un vide stratégique profond … c’est dans les colonnes du quotidien Infos 27. Kinshasa se débat quotidiennement dans un tourbillon ininterrompu d’embouteillages qui asphyxient la ville et la figent dans une immobilité chronique. En dépit des multiples initiatives des autorités, telles que l’instauration de mesures de circulation alternée, la situation semble se dégrader inexorablement. Ces réponses ponctuelles, jugées comme de vaines panacées par un grand nombre d’observateurs avertis, révèlent un manque de vision stratégique et une gestion défaillante des infrastructures urbaines.