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À la Une: en RDC, «4000 soldats rwandais sur le territoire congolais, Kagame de nouveau démasqué»
- 2025/01/11
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サマリー
あらすじ・解説
Les journaux ont largement exploité le nouveau rapport du groupe d’experts des Nations unies. Le feuilletant, le bi- hebdomadaire Ouragan titre « 4 000 soldats rwandais sur le territoire congolais, Kagame de nouveau démasqué ». Le rapport est accablant, note le tabloïd. Chaque unité du mouvement terroriste qui sème la désolation dans l’est du pays, fonctionne sous les ordres de RDF. « Sans leur appui stratégique et logistique, l’expansion du M23 aurait été impossible », précise l’enquête. En octobre 2024, l’avancée rapide de cette force négative vers Walikale a marqué un tournant décisif dans les affrontements. Cette progression aurait été facilitée par des armes de pointe, fournies par l’armée rwandaise. Des campagnes intensives de recrutement se déroulent dans les territoires conquis.
« Thomas Lubanga renfile son costume de Seigneur de guerre »C’est à trouver en Une du trihebdomadaire AfricaNews.
Ancien chef de guerre devenu en 2012 le premier condamné de l'histoire de la Cour pénale internationale, rappelle le journal, Thomas Lubanga, réclamé par sa nature belliqueuse, a repris les armes contre Kinshasa. Selon ces experts des Nations unies, Lubanga, condamné pour crimes de guerre et pour avoir enrôlé des enfants, est désormais à la tête d’un groupe armé, dénommé Zaïre-ADCVI, actif en Ituri, son terrain de prédilection. « Ce groupe armé, font savoir les experts, collabore avec les rebelles du M23 ». « Thomas Lubanga, enchaînent-ils, a lui-même facilité l’alliance entre Zaïre/Adcvi et les M23, non sans jouer un "rôle clé dans la mobilisation, le recrutement et la formation des combattants en Ituri" ».
Le premier condamné de la CPI est ainsi devenu un important maillon du dispositif des rebelles du M23 et leur allié de l’Alliance fleuve Congo -AFC- et s’est tapé une résidence à Kampala depuis juillet dernier.
« Les Congolais exigent des actions, pas de simples condamnations »Titre le quotidien Infos27.
Malgré une cascade de condamnations venues des États-Unis, de l'Union européenne et de l'Angola après la prise de Masisi-Centre par le M23, appuyé par le Rwanda, ces déclarations fermes mais non suivies d'actions concrètes suscitent une frustration croissante parmi les Congolais. « Désabusés par des décennies d'inaction internationale, écrit Infos27, les Congolais réalisent que la défense de leur souveraineté ne pourra reposer que sur leur propre mobilisation ».
Au quotidien La référence plus d'enchaîner : Pour le Congolais lambda, « ces communiqués de condamnation ne sont ni plus ni moins que de la poudre de perlimpinpin pour nous endormir. Pendant ce temps, les FARDC ont juré de ne plus croiser les bras, elles ont lancé une contre-offensive dans le Masisi et ont récupéré quelques villages ».
Controverse autour de la condamnation à mort des « Kuluna »À retrouver dans le quotidien Le Phare.
Le moratoire de la peine de mort est levé en RDC, on le sait. Les autorités judiciaires et les décideurs politiques ne rappellent sans cesse. Qu’en est-il de cette sanction pénale prononcée par les cours et tribunaux civils et militaires contre des criminels patentés, des malfaiteurs et autres brigands de grand chemin, qui continuent à procurer des insomnies aux Kinois et autres résidents de grandes villes congolaises ? Pour de nombreux compatriotes, même si on n’assiste pas aux exécutions des marginaux, le fait qu’ils soient écartés de leurs milieux de vie suffit pour rassurer qu’on ne les reverrait plus dans leurs anciens fiefs.