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À la Une en Asie

著者: RFI
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  • Du lundi au vendredi, retrouvez ce qui fait la Une de l'actualité en Asie aujourd'hui, avec les journalistes du service international et les correspondants de RFI ainsi que nos correspondants sur le continent.

    Diffusion du lundi au vendredi à 5h16 TU.

    France Médias Monde
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あらすじ・解説

Du lundi au vendredi, retrouvez ce qui fait la Une de l'actualité en Asie aujourd'hui, avec les journalistes du service international et les correspondants de RFI ainsi que nos correspondants sur le continent.

Diffusion du lundi au vendredi à 5h16 TU.

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エピソード
  • Australie: les déboires de Sodexo dans le secteur minier
    2025/01/14

    À la Une en Asie aujourd’hui : les déboires du groupe français Sodexo, bien connu pour les nombreux restaurants d’entreprise qu’il gère en France... En Australie son incursion dans le secteur minier, pourtant locomotive de l’économie australienne, lui coûte au contraire, très cher.

    Avec notre correspondant à Sydney,

    Un géant en grande difficulté ?

    Absolument, il a perdu près de 10 millions d’euros l’année dernière, et plus de 100 millions d’euros, au cours des neuf dernières années… Il faut dire que l’activité qui plombe la Sodexo en Australie est loin d’être aisée, puisqu’il s’agit de gérer des camps de mineurs, des camps situés généralement dans des régions très isolées, à des centaines de kilomètres des villes les plus proches, souvent en plein désert, où le climat, est particulièrement rude.

    Et pour ajouter à ces difficultés, la Sodexo a perdu en 2024 l’un de ses gros clients, le groupe Fortescue, propriété d’Andrew Forrest, la deuxième personne la plus riche d’Australie, qui lui a préféré une entreprise concurrente pour gérer ses camps de mineurs dans la région de Pilbara, où on trouve certaines des plus grandes mines de fer au monde.

    Des services de Sodexo parfois critiqués

    Oui c’est exact, ces dernières années, la Sodexo a souvent été critiquée par les mineurs, notamment pour la qualité des repas qu’elle proposait dans ces camps… Or ces mineurs, ils sont certes très bien payés, mais ils travaillent aussi dans des conditions très difficiles, ils passent plus de la moitié de l’année à des centaines, voire à des milliers de km de leur foyer, de leur famille, et donc le minimum qu’ils attendent, quand leur journée de travail est terminée, ce sont des installations correctes et des repas qui leur plaisent. Qui plus est, comme ils disposent de compétences rares, et très recherchées, ils n’ont aucun mal à trouver du travail, et ce qui peut faire la différence, quand il s’agit de choisir un employeur, et bien c’est la qualité de la cantine.

    Alors ces critiques, la Sodexo les a entendus, elle a investi plus de 130 millions d’euros depuis 2017 dans sa division australienne pour monter en gamme… Ainsi dans certains de ces camps de mineurs, on peut maintenant manger de la côte de bœuf, il y a aussi des chefs asiatiques qui vous proposent des plats chinois ou vietnamiens… Le groupe prévoit également d’y mettre en place prochainement des salons de coiffure ou encore des cours de yoga.

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    Une montée en gamme pour décrocher de nouveaux contrats

    Évidemment, mais aussi à en renouveler certains, notamment un méga contrat de un milliard et demi d’euros conclu avec le géant minier Rio Tinto d’une durée de dix ans, et qui arrive à échéance en 2026. Le groupe a tout récemment indiqué à ses actionnaires qu’il était en train de négocier son éventuelle reconduction, et que celle-ci serait déterminante pour l’avenir du groupe en Australie. Il faut dire que la Sodexo, qui est au service de plus de 20 000 mineurs en Australie, a vu son chiffre d’affaires plus que doubler en 10 ans, il a atteint plus de 600 millions d’euros l’année dernière, mais c’est aussi le cas de ses coûts, notamment en matière de main-d’œuvre, mais aussi de matières premières.

    Reste que pour l’instant, le groupe reste déterminé à s’installer durablement dans le secteur minier australien et il continue d’espérer qu’à terme, cette activité finira être rentable.

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    4 分
  • Lemon8, la petite sœur de TikTok, émerge lentement mais sûrement
    2025/01/13

    Face à une possible interdiction de TikTok aux États-Unis, les créateurs de contenu se tournent vers Lemon8, une application sœur de TikTok. Développée par ByteDance, Lemon8 combine le format vidéo de TikTok avec l’esthétique d’Instagram et Pinterest. Lancée aux États-Unis en 2023, après son arrivée sur les marchés asiatiques, elle a suscité un intérêt limité comparé à TikTok, qui compte plus de 170 millions d’utilisateurs américains. Cependant, l’application connaît un regain de popularité ces dernières semaines, devenant l’une des applications gratuites les mieux classées sur l’App Store.

    Lemon8, la nouvelle plateforme développée par ByteDance, combine des fonctionnalités qui rappellent Instagram et Pinterest. Elle met en avant des contenus photos et vidéos dans des domaines variés : mode, beauté, gastronomie, bien-être, voyages et décoration. Son objectif ? Offrir un espace où les utilisateurs peuvent non seulement créer et partager du contenu, mais aussi explorer des flux personnalisés et échanger avec une communauté partageant leurs centres d’intérêt.

    Avec son interface intuitive, Lemon8 propose des outils d’édition, des modèles et des fonctionnalités conçus pour simplifier la création de contenus visuels. L’inscription est rapide: un simple e-mail suffit, ou encore une connexion via d’autres plateformes comme Instagram ou TikTok. L’accent est mis sur des contenus à la fois esthétiques et informatifs, renforçant ainsi un esprit communautaire et collaboratif. Une expérience qui séduit déjà de nombreux utilisateurs à travers le monde.

    Émergence stratégique

    Lemon8 pourrait jouer un rôle stratégique majeur dans un contexte où TikTok risque une interdiction. Cette application, proposée comme une alternative, permettrait à ByteDance de maintenir une présence forte sur le marché des réseaux sociaux. Lemon8 se distingue par une expérience unique, mêlant l’esthétique d’Instagram et de Pinterest. En diversifiant ses produits, ByteDance réduit ainsi sa dépendance à TikTok et propose une option moins controversée. En mettant l’accent sur des normes de confidentialité renforcées et des fonctionnalités éloignées des polémiques, Lemon8 cherche à éviter le niveau de surveillance auquel TikTok est confronté.

    Si TikTok venait à disparaître dans certains marchés, Lemon8 pourrait combler le vide, notamment en attirant les utilisateurs et annonceurs en quête d’une nouvelle plateforme. Avec son focus sur le style de vie et les contenus visuels, Lemon8 est en passe de devenir une solution viable pour capter ce public à la recherche d'autres plateformes.

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    Soft power de la Chine

    Lemon8 souligne l’impact croissant de la Chine dans l’innovation technologique et la rivalité géopolitique. Après le succès de TikTok, ce nouvel outil montre la capacité de la Chine à concurrencer les géants américains en façonnant les usages numériques mondiaux. Pourtant, des inquiétudes subsistent : les gouvernements occidentaux s’interrogent sur l’influence possible de Pékin sur des entreprises privées comme ByteDance et sur la confidentialité des données. Lemon8 pourrait ainsi devenir un test pour voir si les entreprises chinoises peuvent regagner la confiance sur les marchés étrangers.

    En toile de fond, cette montée en puissance illustre la dépendance mondiale à l’égard de la technologie chinoise, malgré des tentatives de régulation. Elle s’inscrit également dans la rivalité technologique entre Washington et Pékin, où chaque acteur cherche à défendre sa position dans la bataille de l’innovation numérique.

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    3 分
  • Chine: cinq ans après le Covid, que sait-on du HMPV, ce virus qui inquiète les réseaux sociaux
    2025/01/10

    Des images d'hôpitaux bondés, de personnel médical débordé et de patients avec des difficultés à respirer. De quoi faire rejaillir chez certains les souvenirs de la pandémie de Covid 19, près de cinq ans après jour pour jour après que la Chine a déclaré le premier mort du virus. Alors que certains médias parlent d’un nouveau virus inconnu et que des internautes alertent sur le risque de pandémie, RFI fait le point sur ce qu’on sait déjà de ce virus déjà bien connu de la communauté scientifique.

    Des patients incapables de respirer, des gardes de sécurité qui peinent à garder le calme dans un hôpital chinois, un homme qui éprouve toutes les peines du monde pour sortir le mot « médecin » de sa bouche… Si l’on se contente d’une lecture de X, difficile de ne pas craindre un retour de la « pandémie 2.0 ». D’autant que des médias en Inde, par exemple, font le décompte des nouveaux cas de ce mal au nom barbare : métapneumovirus humain (MPVh ou HMPV). D’autres médias, comme la télévision sud-africaine eNCA, parlent d'un « virus mystérieux ». Toutes ces images venues de Chine laissent penser que l’on se dirige tout droit vers un scénario catastrophe.

    Un virus identifié en 2001

    Pourtant, rien de bien neuf ou même d’inquiétant selon l’OMS : « Il a un nom assez inhabituel donc cela a pu susciter un certain intérêt. Mais ça n'est pas un nouveau virus, il a été identifié pour la première fois en 2001, explique Margaret Harris, porte-parole de l’organisation genevoise. Il est présent dans la population humaine depuis un certain temps maintenant.... C'est un virus ordinaire qui circule en hiver et au printemps… »

    Les symptômes, eux aussi, sont ceux d’une maladie respiratoire classique. Pour la plupart des malades, la guérison est simple ; les patients à risques sont les enfants et les personnes âgées. La population humaine y est exposée depuis des décennies, ce qui implique un certain niveau d'immunité collective. Comme le rappelle Paul Hunter, professeur de médecine à l'Université d'East Anglia à l’AFP, « quasiment chaque enfant comptera au moins une infection au HMPV avant son cinquième anniversaire ».

    Si les autorités chinoises font état en effet d’une hausse des cas, elle resterait très limitée et surtout habituelle en cette période de l’année. Kan Biao, responsable des maladies infectieuses au Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies, a reconnu une hausse de la détection des maladies infectieuses respiratoires, mais « d’une ampleur et d’une intensité » « inférieure à celles de l’année dernière ».

    La grippe A, le Covid 19 se propagent aussi, notamment dans le nord de la Chine, une région à l’hiver particulièrement rude. Margaret Harris évacue toute tension ou panique dans les hôpitaux chinois : « Les autorités signalent que les taux de fréquentation hospitalière sont en réalité plus bas que d'habitude, ils sont actuellement plus bas que l'année dernière et il n'y a pas eu de déclaration d'état d'urgence. C'est très important à signaler, il n'y a pas eu de déclaration d'état d'urgence. »

    Une sortie en réponse directe aux rumeurs qui se propagent sur les réseaux sociaux.

    Fake news à foison

    Le traumatisme de la pandémie, bien présent dans tous les esprits, a donné lieu à une litanie de fausses nouvelles sur les réseaux sociaux : État d’urgence déclaré par les autorités sanitaires, taux de mortalité de 43% ou encore soignants dans la tenue de protection bleue omniprésente durant la pandémie. Nos confrères de France 24 ont recensé trois informations erronées sur le HMPV : si les images de malades vues plusieurs millions de fois semblent réelles et avoir été tournées à l’hôpital de Tianjin, rien ne permet d’attester d’une supposée panique hospitalière. Quant aux taux de mortalité de 43%, il correspondrait à une étude réalisée sur des patients atteints de leucémie ayant reçu une transplantation. Enfin, les images de soignants dans leurs tenues de soignants, elles datent elles de la pandémie de Covid 19.

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    3 分

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