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À la Une en Asie

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著者: RFI
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Du lundi au vendredi, retrouvez ce qui fait la Une de l'actualité en Asie aujourd'hui, avec les journalistes du service international et les correspondants de RFI ainsi que nos correspondants sur le continent.

Diffusion du lundi au vendredi à 5h16 TU.

France Médias Monde
政治・政府
エピソード
  • Iran : la Chine fait de la diplomatie d’équilibre
    2025/06/18

    Alors que les tensions entre Israël et l’Iran s’aggravent, la Chine sort de sa réserve habituelle. Pékin dénonce les frappes israéliennes, soutient Téhéran et propose sa médiation. Une prise de position qui reflète à la fois ses alliances stratégiques et ses ambitions diplomatiques dans la région. Décryptage

    Avec notre correspondante à Beijing, Clea Broadhurst

    La Chine a immédiatement réagi en condamnant fermement les frappes israéliennes sur le territoire iranien. Elle parle de violation grave de la souveraineté nationale de l’Iran et d’une menace pour la stabilité régionale.

    Pékin a appelé à la retenue et à une désescalade rapide, tout en réaffirmant son attachement au respect du droit international et à l’intégrité territoriale des États. C’est un message clair adressé à Israël, mais aussi à la communauté internationale.

    Pékin affirme que l’Iran n’est pas responsable de cette escalade et défend le droit de Téhéran à assurer sa propre sécurité. Cette posture s’inscrit dans une relation bilatérale renforcée ces dernières années : la Chine est l’un des principaux partenaires économiques et énergétiques de l’Iran.

    À lire aussiÀ la Une: comment la Chine s'est-elle préparée au grand choc commercial avec les États-Unis?

    Les deux pays partagent une opposition commune aux sanctions occidentales et aux interventions militaires unilatérales. Le soutien de Pékin à l’Iran est donc à la fois idéologique, économique et stratégique.

    Pékin comme médiateur

    Le ministre chinois des Affaires étrangères a pris contact avec ses homologues iranien et israélien. Pékin se positionne comme un acteur neutre et crédible, capable de faciliter le dialogue.

    Cette posture s’inscrit dans sa stratégie diplomatique plus large : proposer une alternative au modèle occidental de résolution des conflits, avec des principes comme le respect mutuel, la non-ingérence et le développement partagé.

    La Chine cherche à capitaliser sur son image de pacificateur, comme elle l’avait fait dans le rapprochement entre l’Iran et l’Arabie saoudite en 2023.

    Même si la critique envers Israël est explicite, Pékin évite d’aller trop loin. Elle ne parle pas de sanctions, ni de rupture des relations. La Chine continue d’entretenir des liens économiques et technologiques avec Israël, tout en maintenant un ton mesuré pour ne pas braquer Washington.

    Diplomatie d’équilibre

    C’est une forme de diplomatie d’équilibre : afficher ses alliances régionales sans compromettre ses intérêts globaux.

    Pékin veut renforcer son statut de puissance responsable, capable d’influencer les grandes crises internationales. Cette stratégie vise à montrer que la Chine peut jouer un rôle central dans la sécurité mondiale, et pas seulement dans le commerce ou la technologie.

    En se posant en médiateur entre Téhéran et Tel-Aviv, Pékin cherche aussi à étendre son influence au Moyen-Orient, une région clé pour ses approvisionnements énergétiques et sa stratégie d’expansion géopolitique face aux États-Unis.

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  • Nouvelle-Zélande: des centaines de personnes manifestent en soutien avec la bande de Gaza
    2025/06/17

    Ce week-end, les néozélandais ont rejoint la marche mondiale vers Gaza visant à symboliquement « briser le blocus Israélien ». Les manifestants d’une dizaine de villes de Nouvelle-Zélande se sont donc coordonnés pour défiler en même temps et ainsi donner plus de poids à leurs revendications.

    De notre correspondante à Auckland en Nouvelle-Zélande, Garboud-Lorenzoni Emma

    À Auckland, ils étaient quelque 500 manifestants à s’être réunis pour demander un cessez-le-feu à Gaza et la fin du blocus israélien. Les images des atrocités subies par les gazaouis circulant sur les réseaux sociaux ont incité beaucoup de néozélandais à rejoindre la marche.

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    D’ailleurs, l’un des organisateurs est Palestinien et confie qu’avant le 7-Octobre, il avait du mal à mobiliser les foules. Selon lui, depuis cette date et l’intensification des bombardements israéliens dans la bande de Gaza, de nombreux néozélandais se mobilisent.

    Et c’est une réaction qui s’inscrit dans un mouvement mondial puisque des milliers de militants venus d’une cinquantaine de pays différents se sont réunis pour réellement marcher vers Gaza. Si aujourd’hui cette marche a été avortée, car bloquée en Égypte, les militants néozélandais espéraient leur apporter du soutien.

    Peser sur la politique nationale

    Avec cette mobilisation, les participants espèrent aussi peser sur leur gouvernement pour qu’ils prennent des sanctions plus fermes contre Israël parce qu’ils savent que les décisions politiques des États membres de l’ONU peuvent peser dans l’issue du conflit.

    Les manifestants ont donc aussi interpellé leurs députés, les appelant à reconnaître l’État de Palestine au même titre que l’État d’Israël.

    Dans le cortège, Ricardo Menendez représentait le parti des Verts. Il en a profité pour rappeler que son groupe est à l’initiative d’un projet de loi imposant des sanctions économiques à Israël. Le texte est aussi soutenu par le parti Travailliste ainsi que par le parti Maori. Il ne manquerait plus que six voix pour qu’il entre en vigueur.

    Dans ce pays composé de plusieurs communautés différentes comme les Maoris par exemple, une telle coalition politique illustre vraiment l'intérêt pour la situation à Gaza ? Bien sûr, et ça se ressent dans le cortège. Il y avait beaucoup de drapeaux maoris et certains discours ont été prononcés dans leur langue. Nombre d’entre eux m’ont expliqué que ça faisait écho à leur propre histoire, notamment la colonisation de leur terre par les Britanniques. Leur présence serait un signe de solidarité entre peuples opprimés.

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    Malgré tout, les Maoris semblent divisés sur la question. Un mouvement chrétien de la communauté a fait le buzz sur les réseaux sociaux en effectuant un haka en soutien au gouvernement israélien. Alors si d’autres vidéos montrent des hakas en soutien aux Palestiniens, ce qui se passe sur internet illustre de réelles oppositions.

    Avant le départ de la marche, les organisateurs ont fait de la prévention en rappelant qu’il était important de ne pas répondre en cas d’invectives extérieures car leur mouvement est pacifique.

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  • Invitée au G7, la Corée du Sud veut faire avancer ses objectifs commerciaux et diplomatiques
    2025/06/17

    En plus des membres habituels du G7, le Canada a invité quelques pays supplémentaires à se joindre au sommet. C'est le cas de la Corée du Sud, représentée par son nouveau président Lee Jae-myung, élu il y a à peine deux semaines. Il s'agit du premier voyage diplomatique du chef de l'État, dont la priorité affichée est le commerce.

    Avec notre correspondant à Séoul, Célio Fioretti

    La présence du président sud-coréen au sommet du G7 constitue avant tout une occasion pour la Corée du Sud de redorer son image, après six mois de chaos politique. Le nouveau président, Lee Jae-myung, entré en fonction il y a à peine deux semaines, a remercié le Canada pour sa confiance et l'invitation au sommet. Il entend profiter de ce moment pour démontrer que le calme est revenu dans le pays et que la Corée du Sud est prête à faire affaire.

    Le commerce est bien l'objectif principal de ce G7 pour la Corée du Sud. Lourdement touchée par les droits de douane américains - 50% sur les automobiles, l'acier, et les produits électroménagers, qui sont le cœur des exportations du pays -, la Corée du Sud cherche une porte de sortie en baissant ces taxes ou en trouvant de nouveaux partenaires commerciaux.

    Et pour y parvenir, quelle est la stratégie de la Corée du Sud ? Deux solutions possibles s'offrent à la Corée du Sud. Premièrement, négocier directement avec Trump, ce qui n'est jamais une mince affaire, d'autant plus que l'agenda du président américain est très chargé avec les conflits au Moyen-Orient.

    À lire aussiDonald Trump quitte prématurément le sommet du G7 face à la crise au Moyen-Orient

    Deuxième solution : discuter avec les autres membres du G7 pour élaborer une stratégie commune face aux droits de douane américains et potentiellement nouer de meilleures relations commerciales. C'est le cas du Japon par exemple que la Corée du Sud va rencontrer lors de ce sommet. Avec une économie similaire et faisant face aux mêmes pressions américaines, les deux voisins pourraient élaborer ensemble une stratégie de négociation pour les futures rencontres avec Washington.

    Ce G7 est également une occasion pour la Corée du Sud de montrer son potentiel diplomatique. Déjà membre du G20, la quatrième économie d'Asie voudrait également sa place au G7. Une manière, selon elle, de mieux représenter l'Asie aux côtés du Japon, déjà membre du G7. Bien intégrée dans le commerce international et jouant sur la même ligne politique que les pays membres, elle pourrait être un candidat idéal.

    Cette envie de rejoindre le club très fermé du G7 n'est pas une posture officielle du gouvernement coréen, mais elle est très largement discutée dans les couloirs du ministère des Affaires étrangères. Ce G7 au Canada est l'occasion pour la Corée du Sud de montrer ses capacités diplomatiques.

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