2000 ans après sa disparition, on s’interroge encore et on se passionne surtout pour celle qui a pendant plus de 20 ans dirigé une Egypte déjà sous influence romaine.

Entre le mythe forgé par la littérature, puis le cinéma, les légendes véhiculées par les sculptures, les peintures et le manque de sources fiables sur la période de son règne, pas facile d’appréhender la vraie Cléopâtre. Sa beauté était-elle vraiment si exceptionnelle ? S’est-elle vraiment donné la mort en se livrant à la morsure d’un cobra ? Elle a en tout cas a incarné le pouvoir au féminin et bousculé l’ordre établi par les hommes.

Christian-Georges Schwentzel et Christiane Ziegler sont les invités de Sur le pont des arts. Le mystère Cléopâtre est à voir à l’Institut du Monde Arabe jusqu’au 11 janvier 2026.

►Rendez-vous

Direction Kinshasa au Congo Music Expo, le rendez-vous festif, en prélude évidemment à la fête de la musique. Samedi soir aura lieu un rendez vous professionnel avec des rencontres entre artistes et producteurs. Son directeur Christ Kisendo nous présente cet évènement.

►Hit de la semaine

Ali Bilali de la rédaction kiswahili de RFI à Nairobi nous fait découvrir une artiste tanzanienne ultra célèbre, Zuchu et son titre c’est Wana.

► Playlist du jour

-Nour - Wana

-Sana - Mtasubiri

Nourrir le monde : ce pourrait être le titre d’un manifeste ou le nom d’une réunion internationale sur l’alimentation, c’est en fait la dernière exposition parisienne de Fally Sène Sow.

Mieux qu’un long texte ou que des débats stériles, le plasticien sénégalais nous donne à voir: les pirogues de la côte atlantique à la recherche du précieux poisson, la beauté des ingrédients, une tête d’ail, un morceau de gingembre ou les condiments d’un bon thiéré, le couscous du Sénégal, la beauté des tables enfin, le thiéboudiène trésor culinaire. Jamais des natures mortes n’avaient semblé aussi vivantes.

Fally Sène Sow est l'invité de Sur le pont des arts. Nourrir le monde est à voir à Paris à la galerie Christophe Person.

Avec "Nourrir le monde", Fally Sène Sow expose toutes les saveurs du Sénégal

► Reportage

C’est l’un des plasticiens les plus en vue de Côte d’Ivoire… les œuvres de Jacobleu s’affichent sur le mobilier urbain, l’aéroport d’Abidjan, et même jusqu’au Japon… l’artiste a fait partie des invités du pavillon ivoirien à l’exposition universelle d’Osaka. Au début du mois, Jacob Bleu a inauguré sa propre galerie d’art dans le quartier de Deux Plateaux – une rétrospective de ses 30 ans de carrière y est actuellement visible. Benoît Almeras l’a rencontré pour nous.

►Chronique les librairies du monde

Edwige Renée Dro de la Librairie 1949 à Abidjan nous présente son coup de cœur : Une vie brisée d'Anne-Marie Adiaffi.

► Playlist du jour

-Cheikh Ibra Famxam - Xam Xam

-Espoir 2000 – Respectez

-Ayanne - Biakamou

Cette année, le marché de la Poésie de Paris aura pour pays invité la Palestine. À cette occasion et dans le cadre d’une journée spéciale Gaza sur l’antenne de RFI, nous mettons à l'honneur la poésie palestinienne.

«Poète, ne lâche pas ta plume, tant que l’esprit est sauf», ainsi s’exprimait en 2003 dans La Terre est une orange amère, Abdellatif Laâbi. Poète, romancier, dramaturge, il est le premier à avoir traduit en français, les textes du Palestinien, Mahmoud Darwich. Et il est aujourd’hui l’auteur d’une anthologie de la poésie gazaouie contemporaine. Un recueil qui nous plonge dans l’histoire immédiate, celle du territoire de Gaza, meurtri depuis plus de 18 mois. Quand la destruction, le fracas des bombes et le deuil dominent. Il reste en effet les mots pour résister, se soulager d’un poids ou s’affirmer tout simplement humain.

Nous recevons aussi, Tarik Hamdan, journaliste pour MCD et poète. Il a publié Exercices d’apprentissage aux éditions Lanskine.

Abdellatif Laâbi et Tarik Hamdan sont les invités de Sur le pont des arts.

►Reportage

Sarah Cozzolino nous fait visiter un lieu inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco situé au Brésil, le site Bourle Marx du nom d’un paysagiste pionnier qui a été parmi les premiers à alerter contre la déforestation et collecté des espèces protégées sur des sites menacés.

►Les pionnières de la culture

Marjorie Bertin nous raconte le destin Ma Rainey (1886-1939) surnommée «la mère du blues». Celle qui propagea cette musique, alors naissante, sur les routes de l'Amérique, fut aussi une femme qui chanta ouvertement son homosexualité à une époque où cette dernière était considérée comme un crime.

► Playlist du jour

-Saint Levant - Wazira

-Yamê - Solo