エピソード

  • Exposition: zombis, non-morts et sortilèges à découvrir au musée du Quai Branly
    2025/01/11

    Avec près de 75 000 visiteurs depuis son ouverture en novembre 2024, l'exposition Zombis, la mort n’est pas une fin ? est un succès au musée du Quai Branly-Jacques Chirac à Paris.

    À rebours des clichés des créatures au teint verdâtre, cet événement explore un mythe authentique : le zombi. Et il existe vraiment à Haïti. Entre réalité et fiction, laissez-vous envouter au musée parisien qui révèle les vérités cachées derrière cette figure emblématique du « non-mort », mondialement popularisée par le cinéma hollywoodien et la pop culture.

    Exposition Zombis, la mort n'est pas une fin ? jusqu'au 16 février 2025.

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  • Dix ans après, que reste-t-il de la marche républicaine du 11 janvier?
    2025/01/10

    C’était il y a 10 ans jour pour jour, le 11 janvier 2015, au lendemain des attentats terroristes qui venaient de frapper la France. Une marée humaine avait envahi la place de la République à Paris pour défendre la liberté d’expression. Au total, près de 4 millions de personnes ont marché dans toute la France. Une quarantaine de chefs d’État et de gouvernements étrangers avaient fait le déplacement. Dix ans plus tard, que reste-t-il de l'esprit de fraternité qui avait illuminé cette journée historique ?

    Joel Saget est l’un des photographes emblématiques de l’Agence France presse (AFP). Il y a dix ans, il a couvert la manifestation parisienne du 11 janvier. Il en retient avant tout les images de manifestants remerciant la police et les journalistes. « Cela peut ressembler à de la science-fiction aujourd’hui, mais c’était la réalité », explique-t-il.

    Mardi 7 janvier, devant le siège de Charlie Hebdo, des hommes et des femmes de tous âges sont venus se recueillir 10 ans jour pour jour après la tragédie. Tous avaient participé au grand rassemblement républicain du 11 janvier. Ils se souviennent de ce besoin urgent de se retrouver face à la douleur, mais regrettent que l’on n’ait pas su tirer les leçons de cette tragédie.

    Certes, Charlie Hebdo est toujours là dix ans plus tard. Avec des dessinateurs sous haute protection policière. À l’heure où le moindre dessin peut déchaîner les passions (notamment chez les plus jeunes), il devient manifestement de plus en plus difficile de travailler de manière sereine.

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    Le photographe Joel Saget de l’AFP, retient surtout de la série de photos qu’il a engrangée le 11 janvier 2015 un cliché qui lui tient particulièrement à cœur. « C’était la fin de la journée, des jeunes s’étaient perchés sur la statue de la République avec des slogans comme "Je n’ai pas peur" et des fumigènes verts ont été allumés, sorte de clin d’œil à une forme d’espoir. Cela synthétisait pour moi cette journée. Il s’est passé quelque chose à ce moment-là », se rappelle le photographe.

    À écouter dans Grand reportage«Charlie Hebdo»: retour sur les attentats de janvier 2015

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  • «Rien de trop beau pour les dieux»: La spiritualité au cœur de l'art contemporain à la Fondation Opale
    2025/01/06

    C'est sous le titre : Rien de trop beau pour les dieux que sont réunies, à la Fondation Opale, au cœur des Alpes Suisses, des œuvres contemporaines de tous les continents, imprégnées de spiritualité et de croyances. Si la religion et la foi font partie de l'art classique occidental, l'art contemporain lui s'est décrété laïque. Jean-Hubert Martin, le commissaire de l'exposition, a voulu contrer cette règle. Celui qui s'est déjà fait connaître il y a 35 ans avec l'exposition Les Magiciens de la terre au centre Pompidou, faisant entrer des artistes non occidentaux dans le sacro-saint temple de l'art contemporain parisien, se démarque une fois de plus.

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  • «The Speech», fable édifiante de Lina Lapelytè à la Biennale d'Art de Lyon
    2025/01/03

    Pour la 17ᵉ Biennale d'Art Contemporain de Lyon, l'artiste et musicienne lituanienne de notoriété internationale Lina Lapelyté, imagine The Speech (Le discours en français). Une vidéo sans mot, mais avec des cris de bêtes.

    Cette performance filmée met en scène, sur un écran installé à l'intérieur d'un conteneur, un vaste chœur d'enfants qui singe les animaux, traduisant les souvenirs et les fantasmes qu'ils évoquent chez eux. Une œuvre inattendue sur les pulsations primaires, la relation à l'autre et la perte de contrôle dans un monde où la parole n'est plus entendue. Et le résultat est plutôt étonnant.

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  • «Bird», une fable sociale poétique et fantastique d'Andrea Arnold
    2024/12/28

    On vous emmène au cinéma, en ce premier jour de l'année. C'est mercredi prochain, 1ᵉʳ janvier, que sort en salles en France, l'un des films remarqués du dernier festival de Cannes. Il s'agit de Bird, le nouveau long métrage de la cinéaste britannique Andrea Arnold. Elle suit le quotidien âpre d'une adolescente qui va faire la rencontre d'un homme fantasque et bienveillant.

    Bailey a 12 ans et grandit dans un contexte familial chaotique. Elle vit dans un squat du Kent avec son père et un demi-frère. Le père, à peine trentenaire, va bientôt se marier avec une jeune femme qu’il connaît depuis trois mois et il compte tirer profit de la bave censément hallucinogène d’un crapaud. Andréa Arnold est retournée dans son Kent natal pour filmer ces personnages en marge, qu'elle connaît bien. Mais elle dément toute intention autobiographique. Elle convoque même l'auteur français Gustave Flaubert.

    Elle raconte « Il a dit : "Madame Bovary, c'est moi". Vous savez, vous mettez toujours quelque chose de vous dans vos écrits. Mais je ne dirais pas pour autant que Bailey, c'est une projection de moi ».

    Intégrant des images tournées au téléphone portable, Bird montre le passage de l'enfance à l'adolescence d'une jeune fille frondeuse qui veut s'affirmer et s'échapper d'un quotidien fait de violence sociale et de précarité, comme l'explique la réalisatrice Andrea Arnold :

    « La vie n'est pas faite d'une seule couleur ou tonalité. Même dans les situations les plus dramatiques, il peut y avoir de l'humour. La vie est une alliance de drame et de comédie, de noirceur et de lumière dans mes films, je veux montrer la diversité de la vie sous toutes ses formes ».

    Loin d'être une chronique sociale misérabiliste, Bird tend vers la poésie, et même le fantastique avec l'apparition d'un mystérieux personnage venu de nulle part, Bird, qui va littéralement prendre Bailey sous son aile.

    « La première image qui me soit venue pour le film, c'est ce personnage. Je ne savais pas trop qui il était, ce qu'il représentait. Il m'a fallu du temps avant de comprendre qui c'est, mais je ne vous le dirai pas, car je pense que c'est au spectateur de recomposer le puzzle et de faire sa propre interprétation », relate-t-elle.

    Est-il un ange gardien ? Un homme oiseau ? Le comédien allemand Franz Rogowski lui prête son mystère et sa douceur.

    Il explique sa vision du personnage : « Je ne savais pas si c'était un ange ou un démon. Andrea m'a donné toutes sortes de sources d'inspiration. J'avais cette image d'un homme nu dans la nature. Tourner avec elle, c'était comme flotter dans l'espace, hors du temps, et s'abandonner dans un rêve qui échappe au langage ».

    Porté par une bande originale électrisante, mêlant rap, rock et électro, Bird est le portrait fougueux et plein d'espoir d'une adolescente combative

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  • «Joséphine Baker, le Musical», une icône du XXe siècle renaît à Bobino
    2024/12/27

    À la fois chanteuse et danseuse, mais aussi espionne, militante des droits civiques et mère de douze enfants adoptifs, Joséphine Baker (1906-1975) est une figure unique aux mille facettes. À travers une comédie musicale co-écrite avec l'un de ses fils, Brian Bouillon Baker, le compositeur et metteur en scène français, Jean-Pierre Hadida, retrace le parcours de la star et humaniste engagée, du ghetto du Missouri au Panthéon à Paris, en 1h30 au Théâtre Bobino dans la capitale française.

    Pour en savoir plus sur cette comédie musicale

    À lire aussiJoséphine - La joie de vivre

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  • L'art au fil de l’eau de Shivay La Multiple, à la Biennale de Lyon
    2024/12/21

    La 17ᵉ Biennale d’art contemporain de Lyon, riche de 280 œuvres, foisonne de propositions artistiques. « Les Voix des fleuves » est le thème proposé cette année aux 78 artistes venus du monde entier qui exposent dans neuf lieux de la métropole lyonnaise. La jeune création internationale investit, pour sa part, l’Institut d’art contemporain, comme l’artiste Shivay La Multiple.

    La 17ᵉ Biennale d'art contemporain de Lyon est à voir jusqu’au 5 janvier 2025.

    À écouter dans GéopolitiqueArt contemporain: recalibration ou crise?

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  • La littérature sud-coréenne s'exporte de plus en plus
    2024/12/20

    Après le prix Nobel de littérature décerné cette année à l'autrice sud-coréenne Han Kang, le « pays du matin calme » souhaite profiter de l'occasion pour s'exporter. À domicile, Han Kang a vendu près de trois millions de copies, mais désormais, c'est vers le marché international que les regards se tournent. Traduction, adaptation, le secteur du livre coréen se met en marche à la conquête de nos librairies.

    De notre correspondant à Séoul,

    Le 10 octobre dernier, Han Kang remportait, à la surprise générale, le prix Nobel de littérature. Kang Yeonggyu est l’éditeur d’Han Kang en Corée du Sud. Pour lui, la reconnaissance internationale de la littérature coréenne était presque impensable : « Il y a quelques années encore, si l’on allait dans des librairies étrangères, la littérature chinoise et japonaise avaient des sections dédiées, tandis que la littérature coréenne n’avait pas de section à part. Donc, il y avait peu de chance d’attirer l’attention sur nous. »

    Cependant, le vent tourne et plutôt en faveur de la littérature coréenne, comme le reconnaît Kang Yeonggyu. « Depuis environ 10 à 20 ans, la culture populaire coréenne — la musique, l’art, le cinéma — a attiré un intérêt mondial croissant, se réjouit-il. Après la réception du prix Nobel de littérature, il est devenu plus probable que d’autres œuvres d’auteurs coréens reçoivent également une attention accrue. »

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    De plus en plus d’ouvrages sud-coréens traduits

    Depuis le prix Nobel, Kang Yeonggyu a reçu de nombreux appels téléphoniques d’éditeurs étrangers pour traduire ses romans. La traduction est évidemment nécessaire pour s’exporter. Pour cela, le pays s’est préparé depuis des années. « Notre institut a été fondé en 1996 sous l’autorité du ministère de la Culture dans le but de présenter la littérature coréenne à l’international, explique Song Seohyeon, directrice de l’Institut de traduction littéraire. Depuis qu’on a commencé, plus de 2 500 œuvres coréennes ont été traduites en 42 langues différentes. »

    Au-delà de la traduction, l’institut forme aussi des traducteurs dont la majorité sont des étrangers. « On a un cours plus professionnalisant où on doit choisir une œuvre coréenne qui n’a pas encore été traduite en français, témoigne Camille à la sortie de son cours, elle étudie la traduction en français des œuvres coréennes. Il y a un éditeur qui est recruté par l’académie. On traduit des passages, on fait une présentation de l’auteur et du livre pour après pouvoir le proposer à des éditeurs. Donc, c’est bien d’avoir un retour d’un éditeur français. »

    Des cours pensés pour favoriser l’export de la littérature coréenne qui espère un jour rivaliser avec les auteurs japonais ou chinois dans nos librairies.

    À écouter dans 8 milliards de voisins K-dramas : comment les séries coréennes sont devenues un phénomène mondial ?

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