エピソード

  • La journaliste Ariane Lavrilleux, visée par la justice pour avoir dénoncé des complicités militaires françaises
    2025/01/11

    En France, une journaliste risque jusqu'à cinq ans de prison, pour avoir révélé la complicité de l'armée française dans des tueries de masse perpétrées par l'armée égyptienne, entre 2016 et 2019. Cette journaliste s'appelle Ariane Lavrilleux, elle a 37 ans, et pourrait être mise en examen vendredi prochain pour sa participation à un documentaire. Il lui a valut d'être dans le viseur des services de sécurité intérieure français, les services qui luttent habituellement contre le terrorisme.

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  • Suspension de Joliba TV: une sanction politique qui accable tous les journalistes du Mali et de l'AES
    2025/01/04
    Au Mali, Joliba TV a cessé d'émettre le 26 novembre 2024. La chaîne de télévision privée a été sanctionnée par la Haute autorité malienne de la communication (HAC), à la demande du Burkina Faso voisin, après la diffusion d’un débat au cours duquel la véracité d'un supposé coup d'État déjoué au Burkina avait été mise en doute. Les journalistes maliens restent mobilisés pour obtenir le rétablissement de Joliba TV. Ce dossier très politique constitue un palier supplémentaire dans la restriction de la liberté d'expression au Mali et plus généralement dans les trois pays de l'Alliance des États du Sahel. Au cours d'une émission de débat sur Joliba TV, Issa Kaou N'Djim, figure politico-médiatique bien connue au Mali, estime que les images présentées par la télévision d'État burkinabè RTB comme une tentative de coup d'État déjoué ont l'allure d'une mise en scène, destinée à « détourner l'attention » « des vraies questions ». Incarcéré le 13 novembre, Issa Kaou N'Djim a été condamné cette semaine à deux ans de prison, dont un ferme. De son côté, la chaîne Joliba TV est suspendue depuis près de six semaines. Une sanction que Noël Yao, président de l'Union des journalistes de la presse libre africaine (UJPLA), juge illégitime. « C'est un coup d'arrêt à la liberté de la presse, juge Noël Yao. Des mécanismes permettent de rétablir une information lorsqu'on considère qu'un organe de presse s'est fourvoyé. Le droit de réponse en est un, on peut aussi faire une interview et en exiger la diffusion pour rétablir les faits que l'on estime erronés. Mais suspendre, interdire une télévision, cela ne va pas dans le bon sens démocratique ».À lire aussiMali: Issa Kaou N'Djim, figure politico-médiatique, condamné à deux ans de prison dont un fermeFace à ce qu'elle considère comme une « atteinte au pluralisme des médias et à la liberté d'expression », la Maison de la presse, qui regroupe les associations de journalistes du Mali, menace d'appeler tous les médias du pays à rediffuser l'émission incriminée. Des discussions sont engagées avec la Haute autorité malienne de la communication, qui accepte mi-décembre de rendre sa licence à Joliba TV, mais maintient une suspension de six mois. Un recul insuffisant pour les salariés de Joliba TV comme pour tous les journalistes maliens, qui exigent le rétablissement pur et simple de la chaîne.Cette sanction a été prise au Mali à la demande du Burkina Faso, son allié au sein de l'AES (Alliance des États du Sahel). Par réciprocité, le CSC (Conseil supérieur de la communication) burkinabè a infligé fin novembre au quotidien L'Observateur Paalga un « avertissement », pour un article moquant l'auto-promotion des militaires au pouvoir au Mali, passés de colonels à généraux et titré « Des généraux comme s'il en pleuvait ».À lire aussiBurkina Faso: «L'Observateur Paalga» convoqué devant le Conseil supérieur de la communication« L'AES commence à ressembler à une internationale de la répression de la presse, déplore Noël Yao de l'UJPLA. C'est l'effet escompté par les putschistes : mettre la peur dans le camp des journalistes, afin qu'il y ait une sorte de pensée unique ! Les militaires putschistes au pouvoir au Mali, au Burkina et au Niger ne veulent pas de voix discordantes. Ils veulent un unanimisme factice. C'est un recul inadmissible ».Rédaction à l'arrêt, charges à payer : la suspension de Joliba TV a déjà un coût économique très lourd pour la chaîne et ses salariés. En dépit de l'impatience de certains journalistes et de l'indignation générale de la profession, la Maison de la presse du Mali privilégie toujours le dialogue avec le régulateur malien. Dans un dossier éminemment politique, suivi de près par les plus hautes autorités de la Transition, c'est cette approche apaisée et discrète qui est pour le moment jugée la plus stratégique. Le passage à une mobilisation plus forte n'est évidemment pas exclu.La Haute autorité de la communication du Mali n'a pas souhaité répondre à RFI, elle-même coupée au Mali depuis bientôt trois ans.À lire aussiMali: la négociation privilégiée pour obtenir le rétablissement de Joliba TV
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  • 2024, une année particulièrement meurtrière pour les journalistes
    2024/12/28
    Quinze journalistes tués et 520 détenus en prison, l’année 2024 aura été particulièrement meurtrière pour les journalistes. C'est en tout cas le constat de la Fédération internationale des journalistes, la FIJ. Son secrétaire général Anthony Bellanger a qualifié 2024 comme « l'une des pires années » pour les professionnels du secteur. Sur la carte du monde, ils sont nombreux les pays où exercer son métier présente un risque : « Le Pakistan, le Bangladesh, le Soudan et le Mexique…», énumère Pamela Morinière, cheffe du département communication de la FIJ, au micro de Lila Olkinuora : « Mais (ils) sont loin derrière l’hécatombe de Gaza qui compte un nombre de journalistes palestiniens tués extrêmement élevé ». À lire aussiGaza: une frappe israélienne tue plusieurs journalistes, selon un média affilié au Jihad islamiqueDepuis le début de la guerre à Gaza, en octobre 2023, au moins 156 journalistes ont été tués, plusieurs ont été blessés, d'autres toujours portés disparus. Et cette année, 55 journalistes ont été abattus.Des tirs ciblés ?La Fédération internationale des journalistes parle de « tirs ciblés » de l’armée israélienne : « Tout ce qu’on peut dire, c’est que les services secrets israéliens sont extrêmement bien renseignés. Que c’est très facile d’identifier où sont les journalistes, à quel endroit ils habitent… Certains journalistes avaient même reçu des messages disant que leur maison était ciblée. Donc, voilà, c'est difficile d'imaginer qu’ils n’ont pas été pris pour cible ». Des conditions d’exercice de la profession de plus en plus difficiles dans l’enclave palestinienne. Pourtant, les journalistes continuent de documenter l’attaque israélienne à Gaza.Pamela Morinière a recueilli le témoignage glaçant d’un journaliste de Khan Younes : « Il y a eu tellement de morts que nous n’avons plus rien à perdre, même pas la vie. Si l’enfer existe, je pense que je le vis actuellement, c’est un vrai massacre, vous pouvez difficilement l’imaginer. Il nous écrivait ces mots-là... »Certains assassinats de journalistes palestiniens feront l’objet de plainte devant la Cour pénale internationale.L'Ukraine, un pays également dangereuxL'Europe reste le continent le plus sûr pour les journalistes. Mais en Ukraine, la situation est toujours dangereuse. Quatre journalistes ont été tués en 2024, dans des bombardements russes ou dans le cadre d'exécutions sommaires. Avec un cas emblématique cette année, selon Pamela Morinière : « Je pense récemment à la journaliste Viktoria Roshchina, une journaliste ukrainienne partie faire des reportages dans les régions d’Ukraine occupées par la Russie, en juillet 2023. Elle avait été arrêtée par les autorités russes. Sa mort a été annoncée morte le 10 octobre… Il n’y a aucun moyen d’enquêter sur les circonstances de sa mort… Et son corps n’a pas été rendu à sa famille. Voilà, je pense que cette journaliste est assez emblématique de ce qui se passe actuellement en Ukraine ». Au rang des préoccupations pour l'année 2025 : la Chine, la Birmanie, mais aussi la Géorgie. La FIJ a enregistré plus de 80 attaques sur des journalistes lors des manifestations pro-européennes de novembre et décembre. Et aux États-Unis, l'ombre de Donald Trump plane sur les journalistes. Il a récemment déclaré vouloir « redresser la presse » à son arrivée à la Maison Blanche. Le président élu donne le ton. Lui pour qui « la presse est corrompue, presque aussi corrompue que les élections américaines ».À lire aussiMédias: en Bretagne, informer peut s'avérer dangereux pour les journalistes
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  • Les journalistes syriens en exil et la chute de Bachar el-Assad
    2024/12/21

    181 journalistes tués depuis 13 ans. Tel est le bilan du régime de Bachar el-Assad depuis la révolution jusqu’à sa chute selon l’ONG Reporter sans frontières. La Syrie était devenue le pays le plus dangereux au monde pour les journalistes derrière l’Erythrée. Beaucoup ont fui le pays au début de la révolution. Comme ce journaliste que vous avez rencontré Théo Renaudon.

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  • Le lourd tribut payé par les journalistes géorgiens à la couverture de la crise
    2024/12/14
    La Géorgie est secouée par une crise politique depuis les élections législatives du 26 octobre, remportées par le parti Rêve Géorgien, mais contestées par l'opposition pro-occidentale pour des irrégularités. Raconter les manifestations et les violences policières et extra policières est devenu très dangereux pour la presse. Laquelle est déjà depuis longtemps sous pression du parti arrivé au pouvoir en 2012. Ils sont des figures nationales de la profession, des journalistes respectés et expérimentés envoyés pour couvrir un tournant majeur dans l'histoire de leur pays. Ces derniers jours, certains d’entre eux ne sont pourtant désormais plus dans les rues en face et autour du Parlement le soir, épicentre de la contestation, mais chez eux avec pour consigne médicale stricte de rester allongés, cela après un passage de plusieurs jours à l’hôpital. Maka Tchirladzé, journaliste sur la chaîne TV Pirvelli, et Guram Rogava reporter réputé de Formula TV, ont aussi en commun d’avoir été agressés pendant qu’ils étaient en direct sur leurs chaînes respectives. Les images ont tourné partout en Géorgie.Il y a pile une semaine, vers 21h, Maka Tchirladzé travaillait juste à côté du Parlement : « Il y avait une voiture de police au coin d’une rue, mais surtout un groupe d’hommes masqués en noir dans une rue sans éclairage en train de tabasser deux hommes », raconte-t-elle à son domicile, du canapé sur lequel elle s’installe avec difficulté. « Je leur ai demandé : "qui êtes-vous ? pourquoi est-ce que vous frappez ces hommes ?". Sept à huit d’entre eux se sont alors tournés vers nous. Je n’ai même pas pu voir celui qui s’approchait derrière moi et m’a jetée par terre. Je me suis retrouvée encerclée et frappée au sol. Mon manteau était très épais et par chance, il a en partie amorti les coups, mais j’ai vraiment cru qu’ils allaient me tuer. J’ai entendu l’un d’eux finir par dire "c’est une femme, alors on arrête et on laisse tomber maintenant". Mais un autre a répondu "ce n’est pas une femme, juste une salope de journaliste d’investigation"».« Dans mon pays désormais, je n’ai plus confiance dans les institutions ». Aucun doute pour Maka Tchirladzé : ces hommes savaient très exactement qui ils étaient en train de frapper. Cette journaliste expérimentée et mère de famille, dont les enfants continuent à aller manifester, a subi une commotion cérébrale, a un œil et un genou très abîmé, et des bleus sur tout le corps. Son caméraman a également été battu et la totalité du matériel a été volé. « Je n’ai pas peur », dit-elle sur un ton très égal, « et je n’attends qu’une chose, c’est de retourner faire mon travail. Mais ce qui me rend anxieuse, et ça, c'est beaucoup plus douloureux que mes blessures physiques, c’est que dans mon pays désormais, je n’ai plus confiance dans les institutions ». Une enquête a été ouverte, mais Maka Tchirladzé disait mercredi ne toujours pas être juridiquement considérée comme victime à ce stade. Conséquence très concrète : ni elle, ni son avocat, n’ont accès à son dossier ni aux démarches des forces de l’ordre.Guram Rogaya lui n’attend rien de la police, il est persuadé que personne ne retrouvera jamais l’homme qui aurait pu le tuer ou le laisser paralysé. Cela s’est joué à quelques millimètres près selon le récit qu’il fait de ce que lui ont dit les médecins. Le coup reçu très près de sa moelle épinière à la nuque le 29 novembre dernier lui a large minerve. Habitué à recevoir des menaces depuis de longues années, son agression en direct est pour lui un choix réfléchi qui va bien au-delà de sa personnalité et de son parcours de journaliste ayant couvert de nombreux conflits : « C’est fait pour montrer à mes collègues "regardez ce qu’il se passe si vous l’ouvrez, si vous êtes contre nous, si vous voulez montrer la vérité au public". Ce n’est pas une erreur, c’est une politique délibérée de ce système ». Pour Guram Rogaya, il y a aussi un autre sens à sa violente agression : « Le parti du rêve géorgien me signifie aussi autre chose : "Nous ne montrons pas ce qui t’es arrivé sur nos chaînes de télévision au public qui nous croit en nous". Ils veulent me dire "tu es invisible dans ce pays, tu n’as aucun droit" ».À lire aussiManifestations pro-européennes en Géorgie: la tension monte encore d'un cran à TbilissiLa vidéo du tabassage de Guram Rogaya a bien été montrée à un membre du gouvernement par une de ses consoeurs... Le ministre a ignoré le sujet.Ils sont nombreux les journalistes à faire part de difficultés de longue date avec le parti au pouvoir. C’est le cas de Nino Zaoutachvili, présentatrice star de la seule chaine de service public de l’information, progressivement puis désormais nettement mise sur la touche. Cela fait douze ...
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  • Au Mozambique, le journaliste Herculano Marrengula pris dans le feu croisé de la crise post-électorale
    2024/12/07

    Au Mozambique, les violences post-électorales ont fait plus de 90 morts, entre octobre et décembre 2024. L'opposition et les manifestants contestent les résultats, qui ont attribué la victoire au candidat du Frelimo, le parti au pouvoir depuis l'indépendance de ce pays lusophone en 1975. Les rues se sont embrasées après l'assassinat, le 21 octobre, de deux proches de l'opposant politique Venâncio Mondlane. Comme l'ensemble des journalistes sur le terrain, pris dans le feu croisé de cette crise, Herculano Marrengula s'expose aux intimidations et aux violences.

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  • Médias: en Bretagne, informer peut s'avérer dangereux pour les journalistes
    2024/11/30

    Pas besoin de travailler pour un média national ou international pour voir sa vie menacée par ses enquêtes. « Menaces sur l'information » vous emmène aujourd'hui dans le centre de la Bretagne, région très rurale de l'Ouest de la France, où le quotidien d'une journaliste locale, Morgan Large, a tourné au cauchemar, après des révélations sur l'industrie agricole. Elle a dû changer sa façon de travailler pour ne pas tout lâcher.

    À lire aussiMédias: Splann, journalistes et citoyens, de Bretagne et du monde

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  • Denise Kyalwahi, journaliste indépendante, écologiste et menacée
    2024/11/16

    La COP29 arrive à la mi-temps... Les négociateurs ont encore une semaine pour tenter de parvenir à un accord, notamment sur l'apport financier des pays riches pour l'action climatique. Un rendez-vous, comme chaque année, très scruté. 3 575 journalistes sont enregistrés pour suivre la conférence de l'ONU pour le climat qui se tient à Bakou. Des journalistes environnementaux qui sont loin d'être épargnés par la menace qui pèse sur l'info. 70% des journalistes spécialisés interviewés par l'Unesco déclarent avoir subi des attaques, des menaces ou des pressions. Les difficultés sont parfois plus larges que cela. Témoignage de Denise Kyalwahi, journaliste de NaturelCD, basée dans l'est de la République démocratique du Congo.

    Denise Kyalwahi couvre des sujets variés comme les inondations, l'extraction de l'or ou encore l'exploitation des scories, un matériau volcanique. Des sujets parfois sensibles, alors elle n'est pas toujours la bienvenue sur place, comme cette fois-là lors d'un reportage sur l'exploitation illicite de bois. « Il y a quelques militaires qui n'ont pas voulu qu'on puisse entrer quand qu'on puisse accéder », se souvient la journaliste.

    Pour son reportage sur l'exploitation des scories du Nyiragongo, Denise Kyalwahi a dû prendre l'itinéraire bis. « On a essayé de voir comment rencontrer le chef de ce site, pour nous expliquer la situation qu’ils sont en train de traverser », raconte-t-elle. Elle est d’autant plus discrète dans des zones de conflit.

    « On ne montre pas qu'on est journaliste »

    « Quand il y a une zone couverte automatiquement par des milices, comme une zone de conflit, on ne montre pas qu'on est journaliste. Vous allez voir la personne avec qui vous souhaitez vous entretenir en cachette. Il vous explique la situation, puis quand vous lui demandez si vous pouvez sortir l’interview, la personne refuse », déplore Denise Kyalwahi.

    La journaliste spécialisée dans les questions environnementales a aussi subi des intimidations : « Le mont Goma est en train de disparaître petit à petit. Je faisais un reportage sur ce sujet et un militaire nous a aperçu de très loin quand on prenait une petite photo de l’endroit où la colline était cassée. Ils m’ont arrêté et ont dit que j’étais en train de voler les images pour les vendre. Ils ont pris l’appareil photo et sont partis avec en essayant de voir tout ce qui était à l’intérieur. Ils ont essayé de prendre mon téléphone. Quand ils ont vu qu’il n’y avait rien de spécial, ils m’ont dit d’effacer la photo du mont Goma. »

    Anticiper les arrestations

    Denise Kyalwahi a pu faire appel à un avocat et être libérée après le versement de 40 dollars. Elle compte aussi sur son réseau pour sa protection : « J'annonce d'abord au centre de presse que je veux aller à tel endroit, parce qu’une fois arrêtée, de l'autre côté, quand on va appeler la présidente de l'Union de la presse congolaise, elle va directement répondre : “Non, je connais cette journaliste, elle est partie là-bas.” ».

    Autres difficultés... logistiques. Journaliste indépendante, Denise Kyalwahi a reçu des invitations pour se rendre à plusieurs COP. Elle n'a pu s'y rendre faute de billets d'avion.

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