エピソード

  • Présidentielle US : campagne électrique, choix crucial - 05 novembre 2024
    2024/11/05

    Nos invités :

    • Marc Semo, journaliste spécialiste des questions internationales
    • Joséphine Staron, directrice des études et des relations internationales du think tank Synopia
    • Maxime Chervaux, professeur à l’Institut français de géopolitique, spécialiste de politique américaine

    It’s the big day… Le match K.Harris / D.Trump arrive à son terme. Place au résultat des votes qui devra être clair et net sous peine de plonger le pays dans le chaos. De son côté, l’ancien résident de la Maison Blanche a donné le ton : il ne reconnaîtra aucune défaite, fil rouge d’une campagne sous haute-tension aux allures de ring de boxe !

    Et effet, ce scrutin américain s'est révélé plus électrique que jamais. Un véritable feuilleton où les rebondissements et les clashs ont pris le pas sur les débats d’idées. Des candidats enchaînant les apparitions, des slogans savamment testés en laboratoire, et surtout une avalanche de publicités chocs, le tout pour un électorat de plus en plus blasé mais toujours accro aux scandales. D’un côté, les débats se sont souvent transformés en joutes verbales dignes de la téléréalité, chaque candidat cherchant le bon mot pour faire le buzz. De l’autre, les réseaux sociaux ont eu leur lot de théories du complot, de fake news et de petites phrases destinées à attiser les colères. La frontière entre politique et spectacle n’a jamais semblé aussi mince, avec des stratégies marketing plus proches de celles des influenceurs que de celles d’hommes et de femmes d'État.

    À mesure que le scrutin approchait, les accusations de fraude, de corruption, et d’incompétence ont monté en intensité, laissant l’Amérique divisée et méfiante. Finalement, cette campagne n’aura pas seulement mis en lumière les fractures du pays, mais aussi un nouveau genre de politique, "où la quête de popularité passe avant les grands projets pour le futur". Dans ce grand théâtre électoral, le vrai perdant semble être la dignité même de la fonction présidentielle, sacrifiée au profit du buzz et du clash.

    Le premier épisode de ce feuilleton politique s’écrit le 31 mai 2024 à New-York avec une image qui restera à jamais dans l’histoire : Donald Trump, la mâchoire serrée, sortant du tribunal après avoir été condamné pour fraude. Une première pour un ancien président américain. Inculpé dans trois autres dossiers notamment pour avoir tenté d’avoir inversé le résultat des précédentes élections, l’homme d’affaires est cerné par les affaires. Pourtant, rien ne semble l’arrêter pour regagner la Maison Blanche. Ses déboires judiciaires n’entament pas sa popularité car son rival démocrate est lui aussi fragilisé. Contre toute attente et à seulement quelques mois de la présidentielle, Joe Biden renonce à la Maison Blanche après un débat qui tournera au cauchemar pour l’actuel président. Si la santé du démocrate inquiète, c’est finalement la vie de son principal adversaire qui sera menacée le 13 juillet 2024. Lors d’un meeting à Butler, Donald Trump est pris pour cible par un tireur qui ouvre le feu sur le milliardaire. La photo de la balle effleurant son visage fait le tour du monde. Dans un réflexe de show man, Donald Trump n’hésitera pas à servir de cette tentative d’assassinat pour creuser l’écart… Du moins jusqu’à l’officialisation de l’entrée en poste de Kamala Harris le 22 août 2024 à Chicago. La vice-présidente monte sur le ring pour recevoir l’investiture de son parti. Les espoirs de victoire renaissent chez les démocrates et les sondages s’inversent. La Kamala mania s’empare de la campagne électorale. S’engage depuis un duel sans merci où tous les coups sont permis dans l’attente des résultats.

    Alors quelles conséquences pour les Américains ? Et en Europe ? Le débat est ouvert avec nos invités.

    続きを読む 一部表示
    1 時間 21 分
  • Séminaire gouvernemental, la boîte à idées est ouverte
    2024/11/04

    Nos invités :

    • Alix Bouilhaguet, éditorialiste politique franceinfo TV
    • Valérie Lecasble, éditorialiste politique au quotidien LeJournal.info
    • Stéphanie Dépierre, journaliste politique pour La Chaîne parlementaire
    • Eddy Vautrin-Dumaine, directeur clientèle chez Vérian France, spécialiste de l’opinion

    C’est le conseil de classe du gouvernement ce lundi 4 novembre 2024. Michel Barnier a eu l’idée, assez inattendue, sûrement pas très efficace, de réunir ses quelque quarante ministres dans la même pièce pour espérer qu’ils arrivent à sortir de nouvelles idées pour établir une politique à long terme. L’idée ? Que l’exécutif sorte la tête du budget, sujet numéro 1 depuis le Discours de Politique Général du Premier Ministre, qui a du mal à trouver ses défenseurs et à convaincre. Le Savoyard cherche son plan d’action pour les trois prochaines années, et compte sur ses ministres pour l’aider à le trouver. Mais n’est-ce pas un peu trop tard pour que le gouvernement se décide enfin à donner des objectifs clairs aux Français ? Est-ce un aveu d’échec de la part du Premier ministre de convoquer ainsi le gouvernement ? Les ministres, malgré leurs disparités politiques, arriveront-ils à brainstormer tous ensemble ? Michel Barnier peut-il espérer un regain de popularité ? Quelle sera l’orientation politique de ce gouvernement ? Nos experts en débattent sur le plateau de l’Info s’éclaire.

    続きを読む 一部表示
    1 時間 21 分
  • Médecins, patients, la santé au régime sec
    2024/11/01

    Nos invités :

    • Dr Emmanuel Ricard, directeur de la prévention et de la promotion des dépistages (Ligue contre le cancer)
    • Thierry Amouroux, porte-parole du Syndicat des Professionnels infirmiers
    • Géraldine Zamansky, journaliste pour le Magazine de la Santé
    • Véronique Reille Soult, présidente de Backbone consulting, spécialiste de la gestion de crise et de l’analyse d’opinion


    Le Premier ministre l’a affirmé lors de son Discours de Politique Générale du 1er octobre 2024 : le gouvernement cherche 60 milliards d’économies pour pallier le niveau record de la dette publique, qui a atteint cette année plus de 3000 milliards d’euros. S’il a annoncé une légère augmentation temporaire de l’imposition sur les plus fortunés, il semble bien que ce soit le service public qui trinque. L’hôpital, pourtant déjà à bout de souffle et dont les manques d’effectifs et de moyens ont été soulignés pendant la crise du COVID, est en première ligne de ces coupes budgétaires.


    Ce jeudi 1er novembre, on apprend que ce sont 1500 postes d’internes qui ont été supprimés. Fermetures de lits, personnel surmené, maltraitances, déserts médicaux… Tous les signaux de la santé sont au rouge. Faut-il continuer de pénaliser l’accès à la santé en cette période de restriction budgétaire ? Ce choix peut-il être audible pour les Français qui manquent déjà de médecins ? Quelles sont les conséquences pour les patients ? Comment améliorer les conditions de travail du personnel soignant ? Nos experts en débattent sur le plateau de l’Info s’éclaire.

    続きを読む 一部表示
    1 時間 22 分
  • Assemblée nationale, RN… c’est qui le patron ?
    2024/10/31

    Nos invités :

    • Gilles Bornstein, éditorialiste politique franceinfo TV
    • Arnaud Benedetti, rédacteur en chef de la Revue Politique et Parlementaire
    • Nicolas Barré, directeur éditorial du journal Les Échos
    • Roland Cayrol, politologue et directeur conseil de « Régions Magazine »


    C’est le Rassemblement national qui prend les rênes de l’Assemblée ce jeudi 31 octobre 2024. Une journée exceptionnelle qui s'organise dans le cadre de leur niche parlementaire, accordée une fois par mois à chaque parti. Le groupe mené par Marine Le Pen a tout misé sur son abrogation de la loi des retraites, qui propose entre autres un âge de départ à 64 ans. Cette dernière a été rejetée en bloc par Yaël Braun-Pivet, à la tête de l’hémicycle, invoquant l’article 40 de la Constitution, qui dispose que les députés n’ont pas le droit de faire des propositions qui auraient pour conséquence d’alourdir les finances publiques.

    Le Rassemblement national n'a donc pas su faire mouche avec sa réforme des retraites. Qu'à cela ne tienne, les députés d’extrême droite vont quand même pouvoir mettre à l’ordre du jour les thématiques qui leur sont chères, comme l’immigration et l’insécurité. Pas sûr que ces discussions soient du goût de tous, notamment de la gauche. La journée s’annonce donc houleuse au Palais Bourbon mais va permettre de clarifier la situation : qui sont les alliés du Rassemblement national à l’Assemblée ? Sont-ils réellement dans l’opposition ? Quel est leur poids politique ? Nos invités en discutent sur le plateau de l’Info s’éclaire.

    続きを読む 一部表示
    1 時間 21 分
  • Bruno Retailleau, le casse-tête de l’immigration
    2024/10/31

    Nos invités :

    • Guillaume Daret, chef adjoint au service politique de France Télévisions
    • Lou Fritel, journaliste politique à Paris Match, chargée du suivi des droites
    • Rachel Binhas, journaliste au service société de Marianne
    • Gaël Sliman, président et cofondateur d’Odoxa


    « Il y a un sujet qui rassemble les trois quarts des Français, c’est le sujet de l’immigration », affirmait le ministre de l’Intérieur sur le plateau des 4 vérités, le 15 octobre 2024. Si Bruno Retailleau a insisté lors de cet interview sur le fait que sa boussole a toujours été la lutte contre l’immigration irrégulière, et qu’il n’a pas attendu le Rassemblement national pour commencer le combat, des propositions concrètes de sa part à ce sujet sont encore attendues par ses électeurs.

    En pleine visite diplomatique au Maroc depuis le mardi 29 octobre 2024, le gouvernement peine à montrer les muscles alors qu’il est reçu en grandes pompes à Rabat. Le ministre de l’Immigration, s’il a évoqué le sujet de l’immigration lors de son voyage, reviendra-t-il en métropole avec des accords concrets entre nos deux pays ? Bruno Retailleau va-t-il réussir à durcir le ton dans sa lutte contre l’immigration ? Fait-il le jeu de l’extrême droite ? En quoi la nouvelle loi immigration, prévue pour début 2025, sera-t-elle différente de la précédente ? Quels sont les leviers à disposition de l’opposition pour éviter des mesures trop répressives de la part du gouvernement ? Le sujet de l’immigration doit-il être une priorité ? Nos invités en débattent sur le plateau de l’Info s’éclaire.

    続きを読む 一部表示
    1 時間 20 分
  • Trump/Harris, une semaine pour l'emporter – Mardi 29 octobre 2024
    2024/10/29

    Invités :

    - Anne Deysine, juriste et américaniste

    - Alban Mikoczy, grand reporter spécialiste des questions internationales, rédacteur en chef de l'heure américaine

    - Alexis Pichard, enseignant, chercheur en civilisation américaine à l'université Paris Nanterre, spécialiste de la politique des médias américain

    - Jérôme Viala-Godefroy, docteur en civilisation américaine, spécialiste des présidents américains

    Le mardi 5 novembre 2024 sera élu le prochain président américain, en attendant les deux candidats attaquent la dernière ligne droite dans une violence verbale que nous ne connaissons pas en France. Cette outrance est elle un atout à une semaine du vote ? Avec Donald Trump on est passé dans un type de confrontation « brutale » assumée par le candidat déclare Alban Mikoczy. Effectivement, on voit beaucoup plus « d'insultes qu'en 2016 » ce qui est souvent le cas quand le candidat se « trouve en difficulté » ajoute Jérôme Viala-Godefroy. Pour Anne Deysine cette violence s'inscrit dans une stratégie de radicalisation de la droite que les gens sont « prêts à recevoir ». Pour les démocrates la situation est difficile, « s'ils se mettent au même niveau ils perdent en hauteur morale » et les blocs ne communiquent plus entre eux. Ce discours outrancier est aujourd'hui accepté par des républicains plus modérés, ce qui n'était pas forcément le cas en 2016 rappelle Alexis Pichard. La stratégie du parti démocrate va être de tenter de récupérer les voix des républicains qui portaient leur choix sur Nikki Haley et celles des « indécis », ces électeurs qu'on évalue à environ 6% de la population selon Alban Mikoczy. Ces indécis sont également courtisés par le parti républicain, mais pour les plus "radicalisés" qui ne vont habituellement pas voter.

    続きを読む 一部表示
    1 時間 21 分
  • Assemblée nationale, le budget prend racine - Lundi 28 octobre 2024
    2024/10/28

    Invités :

    - Lisa Thomas-Darbois, directrice adjointe des études France de l'Institut Montaigne

    - Stéphanie Dépierre, journaliste politique pour La Chaine Parlementaire

    - Mathieu Souquière, essayiste, expert associé à la Fondation Jean Jaurès

    - Nicolas Barré, directeur du journal Les Echos

    L'examen en séance publique de la première partie du budget consacré aux recettes n'a pas pu aller à son terme après six jours d'échanges parfois houleux. Ce sont 1508 amendements qu'il reste à étudier alors que l'examen du texte s'arrête et ne reprendra qu'en novembre 2024. On assiste à une « situation inédite », déclare Stéphanie Dépierre, dans laquelle « le Premier ministre a tenu à ouvrir le dialogue au lieu de recourir à un 49-3. Une chose est certaine, ce budget est le plus difficile à faire adopter depuis le début de la Vème République » affirme Mathieu Souquière. « Non seulement le Premier ministre n'a pas la base politique suffisante mais nous n'avons jamais connu un tel niveau d'effort demandé ». Sur la partie recette, Nicolas Barré averti qu'il n'y a « aucune réflexion » sur l'impact que pourraient avoir les amendements votés sur l'économie. Il rappelle qu'une « ponction de 40 milliards d'impôts supplémentaires effondrerait la croissance ». Pour Lisa Thomas-Darbois la situation est compliquée, « on voit qu'au sein même du bloc central la plupart des amendements ne sont pas soutenus ».

    Comment expliquer ce manque de soutien à Michel Barnier ? La ligne politique proposée par ce dernier est trop éloignée de celle défendue par les macronistes depuis 2017 selon Stéphanie Dépierre. Pour Mathieu Souquière personne ne souhaite soutenir un effort qui n'est pas tenable car derrière l'austérité il y a l'impopularité.

    続きを読む 一部表示
    1 時間 21 分
  • Chants homophobes, Mbappé, mauvaise passe pour le foot - 25 octobre 2024
    2024/10/25

    Nos invités :

    • Émilie Ros, consultante TV en communication en football
    • Romain Bizzini, avocat en droit du sport et des affaires
    • Arnaud Tulipier, rédacteur en chef du média 90 Football
    • Caroline Angelini, agent d’image d’athlètes

    Chants homophobes, insultes racistes, violences dans les stades, débordements après match… C’est un véritable carton rouge pour les instances du foot. Alors que des supporters ont une nouvelle fois franchi la ligne après avoir scandé des chants anti-gays lors du match PSG-Strasbourg le 19 octobre 2024, la FFF et la LFP sont sommées de s’expliquer au ministère de l’Intérieur. Loin d’être un incident isolé, ce triste spectacle offert par des centaines de supporters illustre une facette inquiétante du sport : l’intolérance et la haine qui prennent parfois le dessus sur le jeu. Malgré les efforts pour promouvoir un football inclusif, des chants et insultes ciblant des joueurs rappellent combien le chemin vers le respect est encore long. Ces comportements ne sont plus de simples « dérapages » : ils ternissent l'image du sport et posent la question de la responsabilité des clubs et des ligues dans la lutte contre ces violences verbales. En parallèle, la commission paritaire d’appel de la LFP devrait enfin trancher l’affaire Mbappé qui oppose l’attaquant du Real Madrid au PSG dans un litige financier. Ce dernier est également visé par une enquête suite à un dépôt de plainte pour viol en Suède, une nouvelle tâche d’huile sur le maillot du ballon rond. Alors, comment sortir le football de cette mauvaise passe ? Le débat est ouvert avec nos invités.

    続きを読む 一部表示
    1 時間 21 分