Malgré une dépénalisation partielle de l'avortement il y a plus de 30 ans, beaucoup de femmes se sentent encore jugées, punies parce qu’elles ont recours à l'IVG en Belgique aujourd'hui. En ce 28 septembre, journée internationale du droit à l’avortement, on dresse un état des lieux des violences que peuvent subir les femmes qui ont décidé d'avorter. Des violences institutionnelles aux violences physiques, en passant par les violences verbales et psychologiques, les femmes restent stigmatisées... mais elles prennent de plus en plus la parole pour faire tomber les tabous.
Invitée: Sylvie Lausberg, directrice de la cellule Etude et Stratégie du Centre d’Action Laïque et présidente de la Commission « Ethique » du Conseil des Femmes francophones de Belgique.
Nous entendrons aussi Mélissa Antunes Cascao, chargée de projets pour Synergie Wallonie, qui a réalisé une étude sur les violences gynécologiques et obstétricales. L’étude ne se concentre pas sur les avortements, mais certains témoignages évoquent des violences lors d'IVG ou d'IMG. Pour retrouver l'étude complète et les outils de sensibilisation mis en place à destination des patientes et du personnel soignant: https://synergie-wallonie.org/
Nous entendrons également des témoignages recueillis par Medor et dans le documentaire "Les mains des femmes" réalisé par Coline Grando et co-produit par la Fédération Laïque de Centres de Planning Familial (FLCPF) et le Centre Vidéo de Bruxelles.