Les 4 Vérités

著者: France Télévisions
  • サマリー

  • Tous les matins, le journaliste Thomas Sotto, du lundi au jeudi, et ses confrères, Jeff Wittenberg ou Guillaume Daret, le vendredi, interviewent en direct pendant dix minutes une personnalité de la vie politique, sociale, économique ou culturelle, sur l'actualité du jour. Un entretien quotidien, inclus dans l'émission Télématin, sur France 2.

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あらすじ・解説

Tous les matins, le journaliste Thomas Sotto, du lundi au jeudi, et ses confrères, Jeff Wittenberg ou Guillaume Daret, le vendredi, interviewent en direct pendant dix minutes une personnalité de la vie politique, sociale, économique ou culturelle, sur l'actualité du jour. Un entretien quotidien, inclus dans l'émission Télématin, sur France 2.

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エピソード
  • Relations USA/Europe : et si Trump gagnait ? - Jean-Noël Barrot est l'invité des 4V du 05 novembre 2024
    2024/11/05
    C’est le jour J aux États-Unis. La bataille électorale aux US touche enfin à sa fin, laissant derrière elle des mois d’attaques cinglantes, de débats houleux, et de promesses enflammées. D'un camp à l'autre, les discours se sont durcis, les accusations se sont multipliées, et le pays entier a retenu son souffle. Désormais, l'Amérique se retrouve face à elle-même, à panser les plaies d’une division politique toujours plus marquée. Ce marathon de discours et de sondages laisse place à l’incertitude, tandis que les Américains, las et divisés, scrutent l'avenir avec autant d'espoir que d'appréhension. Reste à savoir si les vainqueurs, autant que les vaincus, sauront transformer les promesses en actes et restaurer la confiance. En Europe, le match serré entre Kamala Harris et Donald Trump déchaîne les passions. Et la possibilité de revoir l’homme d’affaires reprendre du service à la Maison Blanche est loin d’enchanter la France. Au ministère des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot s’interroge. En effet, le ministre de l’Europe souhaite pérenniser les relations diplomatiques entre ces deux nations. Quelque soit l’issue du scrutin, ce dernier affirme que le continent « survivra à la 60e élection des États-Unis […] c’est un choix souverain du peuple américain et nous prendrons le président que les Américains nous donneront ». Rompu à l’exercice de 2016 à 2020, Donald Trump avait renoncé à certains traités notamment celui de Paris sur le climat en tournant le dos à l’OTAN. Depuis sa défaite face à Joe Biden en 2020, l’ancien producteur de télévision est allé encore plus loin dans ses déclarations en affirmant en début d’année qu’il ne viendrait pas en aide aux Européens s’ils étaient attaqués. « Je crois qu’il faut que l’Europe sorte de son complexe d’infériorité, qu’elle se réveille et qu’elle se muscle sur le plan militaire, sur le plan industriel et sur le plan commercial. Cette idée simple, la France la porte avec force depuis sept ans maintenant par la voix du président de la République. Il est plus que temps de la mettre en place avant maintenant » affirme notre invité au micro de Jeff Wittenberg. Pour l’Ukraine, la victoire de Donald Trump pourrait marquer un virage décisif et donner un avantage considérable à la Russie dans ce conflit qui perdure depuis maintenant deux ans. Jusqu’à aujourd’hui, l'aide américaine à l'Ukraine s'est imposée comme un soutien essentiel pour le pays dans sa résistance face à l'agression russe. Depuis le début de l'invasion, les États-Unis ont fourni une assistance massive en armes, équipements militaires, et aides financières, visant à renforcer les capacités de défense ukrainiennes. Ce soutien inclut des systèmes d'armement avancés, comme les missiles anti-chars et les drones, ainsi que de l'entraînement militaire pour les soldats ukrainiens. Parallèlement, une aide humanitaire importante a été déployée pour soutenir la population civile, avec des fonds destinés à l'approvisionnement alimentaire, les soins médicaux, et l'accueil des personnes déplacées. Alors, Donald Trump pourrait-il avantager Vladimir Poutine ? « Je ne crois pas que Donald Trump voudra avaliser la plus grande annexion territoriale depuis 75 ans. Ce serait oublier qu’aucune paix juste et durable ne peut être conclue dans le dos des Ukrainiens et par-dessus la tête des Européens. Mais ce serait surtout consacrer la loi du plus fort ce qui entraînerait des conséquences très lourdes pour le reste du monde » nuance le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères. Pourtant, Donald Trump a clairement induit l’idée qu’il réduirait, le cas échéant, l’aide américaine. « Nous venons de signer et les États-Unis y ont contribué, un prêt de 50 milliards consentis à l’Ukraine […] la Russie est au bord de l’asphyxie » déclare Jean-Noël Barrot. K.Harris/D.Trump : le jour le plus long En attendant le résultat, cette élection aux Etats-Unis se déroulent dans une situation de tensions extrêmes et inédites. En effet, ce scrutin Harris/Trump ressemble de plus en plus à un ring politique, où chaque coup est permis. Entre accusations de fraude, théories du complot et contestations de résultats, l’élection est devenue une sorte de feuilleton dramatique que personne ne semble prêt à laisser se terminer. D'un côté, des candidats qui dénoncent le système en jouant eux-mêmes le jeu jusqu’à la dernière seconde, et de l'autre, des électeurs aussi fatigués que polarisés, qui oscillent entre résignation et rage. La méfiance envers les institutions s’accentue, tandis que les attaques personnelles, les sous-entendus, et les allusions explosives défilent à un rythme frénétique. Et dans ce chaos, les réseaux sociaux alimentent la flamme, transformant chaque débat en tribunal virtuel. Cette atmosphère ...
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  • Mettre en place une écologie punitive avec les riches - Mathilde Panot est l’invitée des 4 vérités du 4 novembre 2024
    2024/11/04

    Plus de 217 morts en Espagne suite aux inondations qui ont touché le nord-est du pays, le roi Felipe VI hué lors d’un déplacement dans les zones sinistrées ce dimanche 3 novembre 2024… Alors que le pays méditerranéen pleure le lourd bilan humain et les pertes matérielles liées à la catastrophe naturelle qui l’a frappé, la colère monte. Une réaction normale pour Mathilde Panot, députée du Val-de-Marne et présidente du groupe NFP à l’Assemblée nationale. Invitée sur le plateau des 4 vérités, elle met en avant sa stratégie d’écologie punitive contre les riches. Pour elle, les inondations en Espagne ne sont pas le résultats du changement climatique mais bien de choix politiques : « ce sont les riches qui détruisent la planète, le capitalisme qui est responsable de la destruction du seul écosystème compatible avec la vie humaine et toutes les espèces », assène-t-elle face à Jeff Wittenberg. Elle insiste sur l’importance de « rompre drastiquement avec le modèle de consommation et de production que nous avons aujourd’hui. »


    Selon elle, la justice sociale permettrait de rendre une société plus « résiliente en termes écologiques », en favorisant la solidarité. « Il est impératif de faire en sorte que les riches paient pour qu’il y ait une atténuation du changement climatique », confirme-t-elle, argumentant que certaines grandes fortunes se sont déjà montrées favorables à la hausse de leurs impôts, à l’instar de Luc Besson. « En janvier 2024, il y a 260 millionnaires et milliardaires qui avaient dit être prêts à payer plus d’impôts », rappelle-t-elle. Puis d’ajouter : « Un des premiers impôts qu’a supprimé Emmanuel Macron au début de son premier mandat s’appelle l’impôt de solidarité sur la fortune. C’est le fait de dire que chacun doit contribuer à l’effort national, encore plus dans un moment où il y a 9 millions de personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté dans notre pays. » Pour Mathilde Panot, il s’agit d’une preuve que tous les riches ne sont pas égoïstes et que certains sont prêts à aider à éponger la dette publique.


    Le budget proposé par la gauche


    Le Nouveau Front populaire a proposé plusieurs amendements au budget présenté à l’Assemblée par le Premier ministre. Les élus de gauche sont favorables à une taxation des plus grandes fortunes du pays : « on parle de 150 personnes qui seraient taxées à hauteur de 2% de leur patrimoine quand elles ont plus d’un milliard d’euros de patrimoine », explique notre invitée. Elle continue en démontrant qu’il est possible de trouver les 60 milliards d’économies cherchés par le gouvernement, « ce qui correspond peu ou prou au manque de recettes par an qu’a fait Emmanuel Macron depuis qu’il est arrivé au pouvoir, qui est surtout dû aux cadeaux faits aux plus riches et aux multinationales », dans les poches des plus riches. « Ce n’est pas au peuple de payer », martèle l’Insoumise.


    Le bras droit de Jean-Luc Mélenchon entrevoit déjà que le budget proposé par la majorité sera rejeté par l’opposition, et qu’il sera adopté grâce au 49.3, qui représente selon elle, un « déni de démocratie. » Les jeux d’alliances et d’opposition semblent geler toute possibilité d’avancée dans l’hémicycle, à l’image de l’abrogation de la réforme des retraites proposée par le Rassemblement national ce jeudi 31 octobre 2024 à l’occasion de leur niche parlementaire, qui n’a pas été votée par les députés de gauche. Mathilde Panot se défend d’avoir mis un frein au débat parlementaire : selon elle, le texte présenté par l’extrême droite n’était pas l’abrogation de la réforme des retraites, mais seulement quelques rapports.


    Elle rappelle que le parti de Marine Le Pen n’est pas autant dans l’opposition qu’il voudrait le faire croire : « en plus d’être une arnaque, le Rassemblement national n’a pas voté la censure contre Michel Barnier, contre la destitution d’Emmanuel Macron, et se retrouve à avoir voté 4 fois contre l’abrogation de la réforme des retraites. » En prenant appui sur des chiffres, la députée démontre qu’il y a plus d’entente entre la majorité et l’extrême droite, qu’entre son groupe et le Rassemblement national : « j’ai regardé les votes qu’il y a eu pour le budget, il y a eu 55% de votes en commun entre le RN et EPR, et 8% entre le NFP et le RN. » « Le gouvernement Barnier tient uniquement grâce à l’abstention du RN », conclut Mathilde Panot.


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  • J-3 pour la présidentielle américaine - Christine Ockrent est l’invité des 4 vérités du samedi 2 novembre 2024
    2024/11/02

    Le temps se resserre avant que ne soit scellé le sort des Américains pour les quatre prochaines années. Ce samedi 2 novembre 2024, à J-3 du vote pour la présidentielle qui déterminera qui de Donald Trump ou Kamala Harris sera élu 47 Président ou Présidente de la première puissance mondiale, Christine Ockrent, journaliste spécialiste des États-Unis, est notre invitée sur le plateau des 4 vérités. Pour elle, tout va se jouer sur la « détermination de deux groupes cristallisés comme jamais. » Elle voit d’un côté les supporters de Trump motivés comme jamais à voir le retour de leur candidat à la Maison Blanche, et les démocrates, qui, s’ils ne sont pas forcément fans de leur candidate, sont « déterminés à ne plus voir Donald Trump. » Elle ajoute également son analyse de la spécificité sociologique des deux groupes de votants : « côté démocrate, vous avez une majorité de femmes diplômées, du côté de Trump, vous avez une majorité d’hommes non diplômés [...] C’est la première fois qu’on voit une telle inégalité entre les genres. »

    La journaliste ajoute qu’une escalade des violences en violence physique est à craindre, surtout que Trump n’a jamais admis avoir perdu les élections d’il y a quatre ans. « Il y a un risque de chaos », suggère Christine Ockrent. Elle ajoute que le Républicain est différent aujourd’hui parce qu’il a vieilli, ce qui aggraverait « un certain nombre de traits de caractères que nous avons pu déplorer. » Selon elle, l’entrepreneur serait encore plus violent verbalement que lors de sa première campagne présidentielle, et est mieux préparé et « déterminé à se venger. »


    Quel impact pour le reste du monde ?


    Quant à Kamala Harris, Christine Ockrent avoue que le goût de sa politique est plus « flou », sachant qu’elle a été ralentie dans sa campagne par son affiliation à Joe Biden. Celle qui sera vice-présidente jusqu’à la mi-janvier 2025 « ne peut pas critiquer Biden parce que sans lui, elle n’aurait jamais été là, mais ça a été un handicap, jusqu’à la dernière gaffe de Biden quand il a parlé des électeurs de Trump en les traitant de déchets (“trash”). » De plus, notre invitée ajoute qu’il n’est pas sûre que Kamala Harris soit une grande fervente des relations avec l’Europe, contrairement à un Joe Biden « vieux de la vieille » et « atlantiste convaincu » : « ce qui préoccupe au premier chef les décideurs américains, c’est la Chine », précise-t-elle.

    Si Harris a dit qu’elle continuerait son soutien à l’Ukraine, c’est plus délicat avec Trump qui a une « détestation particulière pour Zelensky » et pour qui les « relations personnelles sont très importantes », selon Christine Ockrent. Une position vis à vis de l’actualité internationale qui pourrait bien être déterminante dans le résultat de cette élection, puisque les sondages indiquent que c’est l’économie qui intéresse le plus les votants, juste avant les enjeux internationaux. Pour la première fois, les électeurs américains considèrent que « ce qui se passe en Ukraine, au Proche Orient, et ce qui peut se passer avec la Chine à Taïwan, ça compte. »

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