エピソード

  • François Hommeril: «J'attends une ouverture de François Bayrou vers les organisations syndicales»
    2025/01/14

    François Hommeril, président de la Confédération française de l’encadrement - Confédération générale des cadres (CFE-CGC) est l'invité de RFI ce 14 janvier 2025. À quelques heures du discours de politique générale de François Bayrou, il indique les priorités de son syndicat. Il s'inquiète de la multiplication des plans sociaux et craint une année 2025 « horrible ».

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  • Camille Grand: «Trump 2 sera plus compliqué à gérer que Trump 1»
    2025/01/13

    Camille Grand, ancien secrétaire général adjoint de l'Otan (2016-2022) et directeur pour la défense au Conseil européen pour les relations internationales (ECFR) est l'invité de RFI ce 13 janvier 2025. À une semaine de l'investiture de Donald Trump, il évoque les déclarations fracassantes du président américain élu sur le Canada, le canal de Panama et le Groënland. Il insiste aussi sur les suites de la guerre en Ukraine et la défense européenne. Entretien.

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  • 11 janvier 2015: «Aujourd'hui, une telle marche serait difficile en raison de la tension sociale en France»
    2025/01/11

    « Impossible d'établir un comptage précis à Paris », reconnaîtra pour la première fois le ministère français de l'Intérieur au soir du 11 janvier 2015. Une déclaration qui témoigne de l'immense foule rassemblée ce jour-là dans la capitale, mais aussi dans plusieurs autres villes du pays. Pas de chiffres exacts, mais des estimations impressionnantes : environ quatre millions de personnes dans toute la France, dont plus d'un million et demi à Paris. Quatre jours se sont écoulés depuis la tuerie de Charlie Hebdo, suivie le lendemain de l’assassinat d’une policière, puis de l’attaque de l’Hypercacher. Le 11 janvier, face à l’horreur, une marche républicaine unit anonymes et plusieurs dizaines de chefs d’État et de gouvernement à Paris. Mais dix ans plus tard, que reste-t-il de cet élan populaire et de cette unité affichée ? Entretien avec Antoine Gallard, doctorant en sciences politiques à l’université Paris I.

    À lire aussiDix ans après, que reste-t-il de la marche républicaine du 11 janvier?

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  • Sophie Primas: «Ne pas mettre de l'huile sur le feu avec l'Afrique mais regarder vers l'avenir»
    2025/01/10

    Sophie Primas, porte-parole du gouvernement français, est la grande invitée internationale de RFI, ce vendredi 10 janvier 2025. Elle évoque les tensions entre la France et l'Algérie, les déclarations polémiques d'Emmanuel Macron sur « l'ingratitude » des dirigeants africains, la reconstruction de Mayotte et la préparation du budget 2025.

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  • Olivier Christen, procureur national anti-terroriste: «La menace jihadiste est toujours la plus importante en France»
    2025/01/09

    Dix ans après les attentats de janvier 2015 à Paris, Olivier Christen, procureur national anti-terroriste en France, est le grand invité international de RFI, ce 9 janvier 2025. Au micro de RFI, il évoque l'état de la menace terroriste en France, le rajeunissement des suspects et l'augmentation du nombre d'attentats déjoués. Il pointe également l'attention portée à la situation en Syrie.

    À lire aussiLassana Bathily, héros de l'Hyper Cacher: «Je ne suis pas un héros, je suis juste un bon citoyen»

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  • Lassana Bathily, héros de l'Hyper Cacher: «Je ne suis pas un héros , je suis juste un bon citoyen»
    2025/01/09
    Il y a dix ans, le 9 janvier 2015, deux jours après l'attentat contre Charlie Hebdo, quatre personnes étaient tuées par un terroriste à l'Hyper Cacher de la porte de Vincennes, à Paris. Un employé de la supérette, Lassana Bathily, Malien de confession musulmane, a permis à la police de mettre fin à la prise d'otages. Dix ans après, Lassana Bathily est, ce matin, le grand invité international de RFI. RFI : Bonjour, Lassana Bathily. Nous voici dix ans après la prise d'otages à l'Hyper Cacher de la porte de Vincennes, à Paris. Comment vous vous apprêtez à vivre ce moment, cette journée anniversaire ?Lassana Bathily : Ce moment, ça va me faire revivre encore, comme il y a dix ans. Bon, ça va être un peu difficile, parce que ça va encore nous rappeler ce qu'on avait vécu pendant la prise d'otages.Dix ans après, est-ce que vous êtes toujours hanté, habité par ce qui s'est passé ce 9 janvier 2015 ?Oui. Je me souviens très bien de ce qui s'est passé le 9 janvier 2015, jusqu'à aujourd'hui. Ça me revient encore dix ans après, ça me revient toujours. Comme on dit : c'est une cicatrice qui reste. C'est impossible d'oublier. Impossible.Ce 9 janvier 2015, la France est encore sous le choc de l'attentat contre Charlie Hebdo, quand un homme lourdement armé s'introduit dans une supérette cacher. Amedy Coulibaly tue immédiatement trois personnes. Il en prend en otage dix-sept autres. À ce moment-là, vous êtes salarié de ce magasin, de l'Hyper Cacher. Vous êtes au sous-sol. Vous rangez des cartons. Qu'est-ce que vous pensez dans les premières minutes de cette prise d'otages ?Les prises d’otages… Comme je l'ai toujours dit, au début, moi, je pensais que c'était un accident.Vous avez pensé à un accident de voiture sur le périphérique juste à côté ? Exactement. Je n’ai pas pensé que ça se passait vraiment dans le magasin. C'est plus tard, quand les tirs se sont répétés, à plusieurs reprises, que j'ai vu tous les clients descendre pour me rejoindre. C'est là que j'ai commencé à comprendre que ça se passait vraiment dans le magasin.Oui, parce qu'effectivement, vous voyez quelques clients qui descendent au sous-sol où vous vous trouvez et qui vous disent que des terroristes sont entrés dans le magasin.Exactement, ça a été un choc. À ce moment, il y avait plus d'une vingtaine de personnes qui se sont bousculées pour descendre précipitamment. C'est un choc pas possible. Quand j'ai vu ces gens-là, j'ai commencé à poser la question : « Qu'est-ce qui se passe ? » Ce sont eux qui m'ont confirmé que les tirs se passaient vraiment dans le magasin.Et à ce moment-là, vous allez mettre à l'abri des personnes dans la chambre froide.À ce moment-là, la chambre froide était ouverte, la porte était ouverte. On est tous entrés dans la chambre froide. J'ai même tenu la porte à l'intérieur pour bien nous protéger.Au bout de quelques minutes, vous proposez aux clients qui sont là de partir, de prendre le monte-charge pour tenter de vous échapper du magasin. C'est ça ?Oui. Après, ils n'ont pas voulu, ils ont dit : « On va mettre notre vie en danger. » Bon, je leur ai fait comprendre que notre vie est déjà en danger et qu'il faut tenter quelque chose. Ils n'ont pas voulu me suivre finalement. Moi, j'ai coupé les moteurs et j'ai demandé à tout le monde de mettre les téléphones en mode silencieux. Et c'est à ce moment-là que moi, j'ai décidé de prendre le monte-charge.Vous laissez les clients qui ne veulent pas tenter leur chance avec vous. Vous, vous montez par le monte-charge. Qu'est-ce qui vous pousse à agir ? Qu'est-ce qui vous pousse à partir à ce moment-là ?À ce moment-là [...] je connais bien le magasin. Je me dis : pourquoi ne pas tenter quelque chose ? Bon, le terroriste, il est là, il est armé. Nous, on n'est pas armés.Et quand vous êtes sorti, Lassana Bathily, les policiers vous arrêtent immédiatement, puisqu'ils encerclent le magasin et ils vont croire pendant assez longtemps, pendant une heure et demie, que vous êtes un des terroristes ?Oui, pour faire comprendre aux policiers, là, ça a pris beaucoup de temps, parce qu’ils n'avaient aucune information sur moi. Quand je suis sorti, j'ai couru vers eux. C'est vrai qu’ils ont pensé que j'avais des explosifs sur moi. Du coup, avant de m'identifier, ça a pris quand même beaucoup de temps. C'est vrai que j'ai été maltraité au début, parce qu’ils m'ont chopé comme un terroriste…Ils ont cru que vous étiez un complice d'Amedy Coulibaly ?Voilà. J'ai été fouillé et menotté pendant plus d'une heure et demie, le temps de m'identifier.Vous leur dites évidemment que vous travaillez dans le magasin et vous leur faites un plan du magasin. Et c'est ce qui va permettre aux policiers du RAID d'organiser et de lancer l'assaut.Oui, quand ils ont su que je n'étais pas un terroriste, ils m'ont demandé d'aider à dessiner les plans du magasin [...]...
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  • Gérard Biard, rédacteur en chef de «Charlie Hebdo»: «Les personnes assassinées le 7 janvier 2015 sont toujours avec nous»
    2025/01/07
    Nous sommes le 7 janvier 2025, soit dix ans jour pour jour après l'attentat qui a frappé la rédaction de l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo. C'était le 7 janvier 2015 : un commando de deux terroristes pénétrait dans la rédaction du journal et abattait froidement plusieurs dessinateurs dont Cabu, Tignous, Wolinski, Charb, Honoré. L'attaque fera douze morts et provoquera une onde de choc en France et dans le monde. Le slogan « Je suis Charlie » s'affichera sur des pancartes et dans des manifestations partout sur la planète. Dix ans après, que reste-t-il de l'esprit Charlie ? Quel avenir pour le dessin de presse, la caricature ? Quel avenir pour Charlie Hebdo ? Gérard Biard, le rédacteur en chef de Charlie Hebdo, répond aux questions de RFI. RFI : Bonjour, Gérard Biard. Dix ans après, comment allez-vous ?Gérard Biard : Si vous voulez savoir comment on va, il y a quelque chose qui est très simple, c'est simplement d'acheter le journal toutes les semaines. Vous verrez comment se porte la rédaction, comment nous-mêmes, on se porte et le regard qu'on porte sur notre société.Dix ans après, j'imagine que c'est encore difficile peut-être de faire le deuil. Comment est-ce que vous gérez la chose ?Dix ans après, je dirais que c'est un petit peu inévitable, parce que c'est la date anniversaire, c'est la date symbolique. Tout le monde se dit : « Ah, oui. C'est vrai, il s'est passé ça ce jour-là. » Pour nous, les personnes qui ont été assassinées le 7 janvier 2015, elles sont toujours avec nous, on les porte toujours en nous. Quelque part, elles sont aussi toujours présentes dans les pages du journal. C'est eux aussi qu'on essaie de faire vivre et de continuer à faire vivre chaque semaine quand on fait ce journal.Dans une interview au Monde il y a quelques jours, Riss disait que lui peut être et d'autres à Charlie se sentaient parfois seuls quand il y avait des procès contre Charlie. Est-ce que c'est aussi le sentiment qui est le vôtre ? Est-ce que dix ans après, vous vous sentez seul ?On aimerait bien effectivement que des gens, parfois de notre propre famille politique, nous soutiennent davantage ou nous soutiennent tout court, au lieu de nous mettre des cibles dans le dos. Mais d'une manière générale, on a des abonnés, on a des gens qui nous écrivent toutes les semaines, on a des lecteurs fidèles. La plupart des gens qui nous écrivent disent combien Charlie est important pour eux. Ça nous fait plaisir. On ne va pas dire le contraire.Nous réalisons cette interview dans le bureau de votre attaché de presse, pas à Charlie Hebdo. Ce n'est toujours pas possible, parce que vous recevez toujours des menaces ?J'ai tendance à dire que tout le monde en reçoit tous les jours. Il suffit d'être sur les réseaux sociaux pour recevoir des menaces et parfois même des menaces de mort. Donc oui, de toute façon, on reçoit toujours des menaces. Mais on tient aussi à ce que la rédaction de Charlie Hebdo reste un sanctuaire.Quid du dessin de presse ? Dix ans après, est-ce que vous estimez que certains journaux, nous-mêmes, on a régressé peut-être sur ce point précis ?Oui, ça, c'est certain. Il y a de moins en moins de journaux qui publient des dessins de presse. Le New York Times a décidé de cesser toute publication de dessins de presse, quel qu'il soit d'ailleurs, qu'il soit politique ou tout simplement sociétal. Parce que le dessin, le dessin de presse, la satire, la caricature, ce sont des emmerdements. Ça veut dire potentiellement des polémiques, donc visiblement, la direction éditoriale du New York Times préfère avoir la paix et être tranquille. Elle ne veut pas d'ennuis. En fait, c'est embêtant quand on prétend défendre la démocratie et la liberté d'expression dans un pays qui va, je pense, en avoir besoin dans les quatre années qui viennent. Le dessin de presse et la caricature, c'est un outil indispensable à l'exercice du journalisme et à la presse. C'est ce qui permet de faire ce que Gébé appelait un pas de côté, de montrer aussi ce qui se cache derrière les discours, ce qui se cache derrière un personnage, ce qui se cache derrière un fait de société. Ce qu'on ne peut pas ou ce qu'on ne veut pas montrer, ou voir. C'est vrai que c'est un outil difficile à manier, parce que ça demande beaucoup de travail, ça demande beaucoup de réflexion, ça demande beaucoup d'intelligence. On ne fait pas un dessin de presse comme ça. On ne le jette pas comme ça sur le papier, ce n’est pas vrai, ça n'existe pas. C'est du boulot, mais c'est un boulot indispensable si on veut faire un travail de journalisme complet, honnête et un travail de réflexion que n'offrira pas forcément ou beaucoup plus difficilement un texte, y compris le plus brillant des textes d'analyse.Il y a des choses que, justement, vous vous refusez à faire, à dire, à écrire ou à dessiner dix ans après ?Il y a, pour commencer, ce que permet la loi. La loi sur ...
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  • Politique étrangère: «M. Macron a cru que l'intelligence pouvait remplacer l'expérience et la connaissance»
    2025/01/06

    À l'occasion de l'ouverture ce lundi de la Conférence des ambassadeurs à l'Élysée, Nicolas Normand, ancien ambassadeur de France au Mali, au Congo et au Sénégal , auteur du Grand livre de l’Afrique, (Éditions Eyrolles) est l'invité de RFI. Il pointe les limites et les erreurs de la politique étrangère française, en Afrique notamment. Entretien.

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