エピソード

  • Les voix de la jeunesse algérienne venue en France (1945-1962)
    2025/01/09

    Il était une fois de jeunes Algériens venus en France pour tenter leur chance et vivre une vie meilleure. L’histoire se déroule entre 1945 et 1962, juste après la Seconde Guerre mondiale et juste avant l’indépendance de leur pays. Mais plusieurs centaines d’entre eux vont voir stoppé net leur désir de découverte et d’émancipation. Arrêtés pour vagabondage ou petits délits, ils se retrouvent placés par un juge dans un drôle de centre d’observation où éducateurs, assistantes sociales et psychologues les passent au crible de questions plus inquisitrices les unes que les autres.

    Des milliers d’archives sont ainsi constituées et retrouvées des années après par l’historien Mathias Gardet. Des archives qui racontent un pan méconnu de l’histoire de l’immigration et de la justice des mineurs en situation coloniale… avec les voix de RFI pour incarner les voix de la jeunesse algérienne exhumées par Mathias Gardet dans son livre Nous sommes venus en France publié aux éditions Anamosa.

    ► Programmation musicale :

    • Idir - Né quelque part (version kabyle)
    • Mazouni - 20 ans en France
    • Rachid Taha - Minouche
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    49 分
  • Guillaume Ancel, rompre le silence
    2025/01/04

    Écrivain français, Guillaume Ancel est un ancien officier formé à l’École spéciale militaire de Saint-Cyr. À travers ses livres, il questionne à la fois son expérience du commandement et le rôle de la France en Opex, notamment au Rwanda. Alors que revient la guerre en Europe, il fait le récit de son apprentissage, depuis le bahutage jusqu’aux stages de survie, au sein d’une institution conservatrice déconnectée des questions de société. Au micro de Valérie Nivelon, Guillaume Ancel interroge la culture militaire du silence. Saint-Cyr, à l’école de la Grande Muette est son dernier livre.

    Livres de Guillaume Ancel préfacés par l’historien Stéphane Audouin-Rouzeau :

    - Saint-Cyr, à l’école de la Grande Muette, aux éditions Flammarion

    - Un casque bleu chez les Khmers rouges, Rwanda, la fin du silence, Vent glacial sur Sarajevo aux éditions Les Belles Lettres.

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    À écouter aussiGuillaume Ancel, écrire pour ne pas subir

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    48 分
  • Amadou Mahtar Mbow, premier Africain directeur de l’Unesco: La légende Mbow [2/2]
    2024/12/28

    Au son des archives de RFI, nous racontons le siècle d'Amadou Mahtar Mbow, né en 1921 à Dakar et décédé en 2024, après l’enregistrement de ce portrait. Après avoir évoqué son enfance coloniale, sa formation à l’École coranique et française, sa passion familiale pour l'histoire de l'Afrique et ses grands résistants, sa vocation pour l’enseignement et sa vision philosophique de la libération des Africains. Nous retraçons l’engagement d'Amadou Mahtar Mbow pour la décolonisation, pour l’éducation de base, pour l’Unesco et sa vision avant-gardiste de la restitution des biens culturels et des œuvres d’art.

    (Rediffusion du 19/11/2021)

    Avec Lamine Sagna, sociologue et auteur du livre Amadou Mahtar Mbow, une légende à raconter, aux éditions Karan et la participation des chercheurs de Columbia University ; Souleymane Bachir Diagne, philosophe et Mamadou Diouf, historien des idées.

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    48 分
  • Amadou Mahtar Mbow, premier Africain directeur de l’Unesco: la méthode Mbow [1/2]
    2024/12/21

    Au son des archives de RFI, nous racontons le siècle d'Amadou Mahtar Mbow, né en 1921 à Dakar et décédé en 2024, après l’enregistrement de ce portrait. Son enfance coloniale, sa formation à l’École coranique et à l’école française, sa passion familiale pour l'histoire de l'Afrique et ses grands résistants à l'occupation française, sa vocation pour l’enseignement, et sa vision philosophique et politique de la libération des Africains.

    Avec :

    • Lamine Sagna, sociologue et auteur du livre Amadou Mahtar Mbow, une légende à raconter, aux éditions Karan et la participation des chercheurs de Columbia University
    • Souleymane Bachir Diagne, philosophe
    • Mamadou Diouf, historien des idées

    À écouter aussiAmadou Mahtar Mbow, premier Africain directeur de l’Unesco (Épisode 2: La légende Mbow)

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    49 分
  • Les sœurs Nardal, phénomène éditorial
    2024/12/14

    Elles s’appellent Jane et Paulette Nardal et incarnent la modernité noire dans les années 1920/1930. Petites-filles d’esclaves nées en Martinique, elles font partie des premières étudiantes antillaises venues étudier à La Sorbonne à Paris. Devenues écrivaines, traductrices et journalistes, Jane et Paulette reçoivent dans leur célèbre salon littéraire de Clamart les grands noms du mouvement culturel afro-américain et africain francophone.

    Vous ne connaissez peut-être pas leur nom et pourtant, Jane et Paulette Nardal sont les autrices d’une œuvre théorique et littéraire importantes, qui préfigure à bien des égards la Négritude de Senghor, Césaire et Damas.

    De la Revue Noire aux éditions Rot Bo Krik, le professeur Brent Hayes Edwards nous raconte une épopée éditoriale magistrale, à partir de la vie et de l’œuvre des sœurs Nardal, à la lumière de sa réflexion Pratique de la Diaspora, livre fondateur, enfin traduit en français par la maison d’édition Rot-Bo-Krik.

    Avec Brent Hayes Edwards, professeur au département d’anglais et de littérature comparée à Columbia University et la participation de Léa Mormin-Chauvac, biographe des sœurs Nardal.

    Émission initialement diffusée le 2 juin 2024.

    À lire :

    - Écrire le monde noir, de Paulette Nardal, Éditions ROT-BO-KRIK

    - Pratique de la diaspora, de Brent Hayes Edwards, Éditions ROT-BO-KRIK

    - Page du Professeur Edwards à l’Université de Columbia à New-York

    - Les sœurs Nardal, à l’avant-garde de la cause noire, de Léa Mormin Chauvac, Éditions Autrement.

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    49 分
  • SIDA, des vies pour mémoire
    2024/12/07
    Si Act-Up n’est pas la seule association à lutter contre le VIH, ses membres pionniers ont su créer l’évènement dans les années 90, en imaginant des actions spectaculaires pour briser le tabou du SIDA. 40 ans après la découverte du virus VIH par l’Institut Pasteur, et alors que la maladie a fait plus de 36 millions de morts dans le monde, nous revenons sur les enjeux mémoriels autour de l’épidémie du VIH-SIDA, les traces laissées dans l’espace public et sur la transmission d’une histoire encore marginalisée.SIDA, des vies pour mémoire, un documentaire de Maxime Grember, réalisé par Sophie Janin, produit par Valérie Nivelon. (Rediffusion) Avec les témoignages de :- Christian de Leusse, fondateur de l’association marseillaise « Mémoires des sexualités »- Gérard Bénéteau, prêtre au sein de l’Église Saint-Eustache entre 1984 et 2000- Anne Rousseau Rambach, militante au sein d’Act Up-Paris entre 1991 et 1996, éditrice, romancière et scénariste- Christophe Broqua, anthropologue, chercheur au CNRS, auteur de la thèse en sociologie « Engagements homosexuels et lutte contre le sida au sein de l'association Act Up-Paris »- Fred Navarro, président d’Act Up-Paris entre 2012 et 2013. En 2017, le film de Robin Campillo 120 battements par minute marque un tournant dans la manière de représenter l’histoire du SIDA en France, et plus précisément celle d’Act Up-Paris, en apportant une visibilité nouvelle à la lutte qu'ont menée les premiers activistes du SIDA.Dernièrement, de grandes expositions comme celle du Mucem à Marseille en 2022, ou plus récemment celles du Musée d’Art moderne et contemporain de Strasbourg ont montré qu’il y avait un besoin d’histoire, une nécessité à y revenir, à raconter ce qu’avait été l’épidémie du VIH-SIDA dans ses années les plus sombres.Mais malgré cette forme de patrimonialisation nouvelle, cette histoire reste encore méconnue du grand public, et finalement assez peu enseignée auprès des nouvelles générations chez qui le virus circule principalement aujourd’hui.Avec le temps, l’enjeu mémoriel autour du VIH-SIDA est devenu un enjeu politique. Que ce soit avec la pose de plaques de rues, la commande de fresques artistiques, ou encore la création du centre d’archives LGBTQI+ à Paris.Pour l’heure, un centre sans soutien réel des pouvoirs publics, ce qui amène bon nombre d’associations de lutte contre le SIDA à déposer de façon morcelée leurs archives sur l’ensemble du territoire français.Plus de 40 ans après les premiers morts du SIDA, les archives sont donc dispersées, les lieux de mémoire invisibilisés et les noms des disparus méconnus. Alors comment raconter cette histoire dont la liste des victimes s’allonge, bien que depuis 1996, les premiers traitements soient apparus et que la séropositivité n’est plus synonyme de condamnation à mort ? Archives :- « ZAP du 1er novembre 1991 devant la cathédrale Notre-Dame de Paris ». © Act Up-Paris. Vidéo déposée aux Archives Nationales- Interview de Christophe Martet, dans « Manifestations de Act Up », FR3 1992. © INA- Interview de Cleews Vellay, dans « Parlez-moi d'argent », France Inter 1993. © INA. Bibliographie :- « Act Up, Une histoire », de Didier Lestrade (La Découverte, 2022)- « Agir pour ne pas mourir ! Act Up, les homosexuels et le sida », de Christophe Broqua (Presses de Sciences Po, 2005) - « VIH/SIDA, L’épidémie n’est pas finie », catalogue de l’exposition du Mucem, ouvrage collectif. (Anamosa, 2021). Musiques :- Orgue de Saint-Eustache- « It’s a sin » des Pet Shop Boys- « Live to Tell » de Madonna- « Toxic » de Britney Spears- « Hideous » d’Oliver Sim. Films :- « 120 battements par minute », (Robin Campillo, 2017)- « Portrait d'une présidente », (Brigitte Tijou, 1995)- « Act Up, Sida Guerilla », (Agence Capa, 1993). Ressources :- The Aids Memorial - Le collectif Archives LGBTQI+ de Paris. Remerciements :- L’association Act Up-Paris : Julien Bruneau- Les Archives Nationales : Lucile Douchin, Vanessa Szollosi et Sandrine Gill- L’École des Beaux-Arts de Paris : Sarah Pépin et Philippe Pucyclo- Gérard Beneteau, Anne Rousseau Rambach, Christophe Broqua, Fred Navarro, Christian de Leusse, Didier Lestrade, Lalla Kowska Régnier, Jean-Luc Armani, Mikael Zenouda, Michel Bourrelly, Clem Hue, Renaud Chantraine, Nicolas Hardy, Pauline Gallinari et Ania Szczepanska. Diaporama
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    49 分
  • Thiaroye 44, le massacre des tirailleurs africains
    2024/11/30

    Dans une lettre adressée au président du Sénégal le 28 novembre 2024, Emmanuel Macron affirme que « la France se doit de reconnaître » qu'il y a eu un « massacre » dans le camp militaire de Thiaroye, en périphérie de Dakar, le 1ᵉʳ décembre 1944. Une reconnaissance officielle pour laquelle l'historienne Armelle Mabon se bat inlassablement depuis dix ans.

    Combat qu'elle raconte dans son livre Le massacre de Thiaroye, 1er décembre 1944, Histoire d'un mensonge d'état. Cette reconnaissance du massacre de Thiaroye par la France suscite un immense espoir pour les familles des tirailleurs qui attendent réparation depuis de longues années.

    Si l'historien Martin Mourre avait déjà publié sur le massacre du 1er décembre 1944 dans son livre Thiaroye 44, histoire et mémoire d’un massacre colonial, ce sont les artistes africains qui se sont emparés les premiers de ce que la chercheuse Armelle Mabon qualifie de mensonge d'État.

    D'abord Senghor, dès 1944, dans son poème TYAROYE : «Prisonniers noirs je dis bien prisonniers français, est-ce donc vrai que la France n’est plus la France ?» Puis Sembène Ousmane dans son magistral Camp de Thiaroye, film interdit pendant 10 ans sur les écrans français, à propos duquel le réalisateur évoquait le chiffre de 380 morts, dix fois plus que les 35 officiels. Alors que des députés français ont déposé une résolution nommée «Sembène Ousmane» pour demander l'ouverture d'une commission d'enquête pour faire toute la lumière sur ce qui s'est passé à Thiaroye, l'État sénégalais a tout son rôle à jouer pour éclaircir de nombreuses zones d'ombre, notamment sur le nombre de corps enfouis dans des fosses communes, puisqu'il peut prendre la décision d'ordonner des fouilles à Thiaroye.

    Chemins d'écritureAvec «Tyaroye», Senghor fut le premier à s’emparer littérairement du massacre des tirailleurs sénégalais

    À écouter aussiEnquêtes africaines (en 5 épisodes) – Thiaroye, les tirailleurs sacrifiés

    « Thiaroye 44, le massacre des tirailleurs africains » est un épisode documentaire de La marche du monde signé Valérie Nivelon, Lina Le Bourgeois et Sophie Janin avec Adrien Landivier.

    Avec nos remerciements à Maylis Bouffartigue et à toute l'équipe du Festival Histoire(s) de se rencontrer, du Mas d'Azil, dans l'Ariège.

    Avec par ordre d'apparition :

    - Armelle Mabon, historienne

    - Colette Capdevieille, députée

    - Karfa Sira Diallo, co-fondateur de l'Association Mémoires et partages

    - François Hollande, député, ancien Président de la République française

    - Me Hervé Banbanaste, avocat au Barreau de Paris

    - Me Pinatel, avocat Pinatel, avocat de Biram Senghor dont le père a été massacré à Thiaroye

    - Martin Mourre, historien

    - Sidiki Bakaba, comédien dans le film de Sembène Ousmane «Camp de Thiaroye»

    - Aïcha Euzet, dramaturge, autrice d'un triptyque autour de l’histoire des tirailleurs africains de la fin du XIXème siècle aux indépendances.

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    48 分
  • De New York à Kinshasa, l'œil de William Klein
    2024/11/23

    Artiste peintre devenu cinéaste, William Klein (1926 - 2022) a révolutionné l’art de la photographie en inventant sa propre fabrique de l’image, en dehors de tout académisme.

    De New York à Kinshasa, où il a filmé le champion de boxe Mohamed Ali en 1974, William Klein colle à ses personnages et nous raconte leur combat existentiel, leur engagement contre le racisme et leur immense humanité, avec irrévérence et auto-dérision… ce qui fait de l’artiste et de son œuvre, une archive visuelle et sonore du XXè siècle.

    Au son des archives de l'INA et des témoignages de Dimitri Beck pour Polka magazine, Pierre Louis Denis pour le Studio William Klein et Raphaëlle Stopin pour l'exposition Play play play de Montélimar.

    Avec la participation exceptionnelle de François Missen, témoin du combat du siècle à Kinshasa en 1974.

    À voir jusqu'au 6 janvier 2025 : Expo Play play play au Musée d'Art Contemporain de Montélimar.

    À lire l'article de François Missen avec ses photos du combat inédites dans le magazine Polka du mois de Novembre 2024.

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    48 分