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Investissements étrangers: la Banque mondiale alerte sur une chute historique dans les pays en développement

Investissements étrangers: la Banque mondiale alerte sur une chute historique dans les pays en développement

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La Banque mondiale alerte sur un recul historique des investissements directs étrangers dans les pays émergents. L’Afrique n’est pas épargnée, avec des chutes marquées en Égypte, en Angola ou en Afrique centrale. Un phénomène inquiétant qui menace la croissance et les infrastructures. Décryptage.

Les investissements directs étrangers (IDE) vers les pays émergents et en développement ont atteint en 2023 leur plus bas niveau depuis 2005. C’est le constat dressé par la Banque mondiale dans son dernier rapport. Ces flux de capitaux — injectés par des entreprises pour implanter usines, services ou projets — se sont limités à 435 milliards de dollars l’an dernier, soit à peine 2 % du PIB de ces pays. Un effondrement spectaculaire quand on sait qu’ils représentaient plus de 5 % du PIB en 2008. La tendance n’épargne pas les économies plus avancées, mais elle frappe avec particulièrement les pays en développement, qui dépendent fortement de ces flux pour financer leur croissance, leurs infrastructures ou leur transition énergétique.

L’Afrique, première victime de la chute

Le continent africain illustre à lui seul cette dynamique globale. L’Afrique du Nord a vu ses IDE chuter de 12 % en 2023, et l’Afrique centrale de 17 %. L’Égypte, longtemps l’un des plus gros récipiendaires d’IDE sur le continent, a connu une baisse brutale après un pic en 2022. Et l’Angola affiche un signal encore plus inquiétant : les flux d’IDE y sont devenus négatifs, c’est-à-dire que les filiales étrangères retirent plus de capitaux qu’elles n’en investissent. Malgré ce tableau sombre, quelques exceptions subsistent. La Mauritanie, par exemple, continue d’attirer de grands projets liés à l’hydrogène vert. Mais ce sont des cas isolés dans un contexte global de désengagement.

Des causes multiples : incertitude, dette et inertie politique

Pourquoi une telle désaffection ? La Banque mondiale identifie plusieurs freins majeurs. D’abord, l’incertitude géopolitique, qui a atteint son niveau le plus élevé depuis le début du siècle, refroidit considérablement les investisseurs. Ensuite, la montée du protectionnisme sape les fondements du commerce international. À cela s’ajoute la dette publique élevée dans de nombreux pays en développement, qui réduit la marge de manœuvre pour accueillir et sécuriser des investissements. Enfin, la stagnation des réformes structurelles dans plusieurs économies émergentes empêche toute amélioration durable du climat des affaires.

Face à ces défis, la Banque mondiale propose une série de recommandations. Premièrement, améliorer le climat des affaires et lever les obstacles réglementaires afin de restaurer l’attractivité des pays concernés. Deuxièmement, favoriser les projets qui génèrent une forte valeur ajoutée locale et de l’emploi. Mais surtout, l’institution insiste sur la nécessité de renforcer la coopération internationale : relancer les traités commerciaux, réduire les barrières aux échanges et accompagner les réformes à travers une aide technique et financière. Car derrière ces flux de capitaux, il y a plus qu’un enjeu économique. Attirer les investissements, c’est donner une chance au développement, à la transition énergétique, et à la stabilité sociale de ces pays.

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