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Gels tardifs : la faute au réchauffement climatique ? [Robert Vautard]
- 2024/05/06
- 再生時間: 9 分
- ポッドキャスト
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サマリー
あらすじ・解説
À la fin du mois d'avril, les faibles températures nocturnes - jusqu'à 0 degré la nuit - ont fait plané la menace d'un nouvel épisode de « gel tardif », à l'image de celui qui avait touché la France et une grande partie de l'Europe en avril 2021. Les gelées printanières, arrivant après des températures douces en fin d'hiver, font démarrer précocement la végétation et rendent donc les plantes particulièrement sensibles aux dégâts occasionnés par le gel.
En 2021, une étude publiée dans le cadre de l'initiative World Weather Attribution est arrivée à une conclusion surprenante : une augmentation de près de 60% de la probabilité de ces gels tardifs à cause du réchauffement climatique. Ce dernier conduit ainsi paradoxalement à une augmentation des dommages causés par le gel.
Comment expliquer ce paradoxe ? Quel est le rôle du réchauffement climatique vis-à-vis de ces gels tardifs ? Quelles conséquences doit-on en attendre ?
« Ce qui ce qui pose problème ce ne sont pas tant les gels tardifs, ce sont les gels en période de croissance, une fois que les bourgeons et les fleurs ont démarré sur certains arbres. C'est là que les gels peuvent occasionner des dégâts considérables », nous explique dans cet épisode d’IPSL News Robert Vautard, ancien directeur de l'IPSL de 2019 à 2023 et aujourd'hui coprésident du premier groupe de travail du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC). Météorologue et climatologue, il est notamment spécialisé dans l'étude des événements météo-climatiques extrêmes.
Bonne écoute !
Photo : © Valérie Lilette pour l’IPSL, 2023
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