Dans cet épisode, nous inaugurons un nouveau concept : déconstruire ensemble des idées reçues autour du vivant en ville. Vous connaissez sûrement l’expression : "L’enfer est pavé de bonnes intentions." Et c’est parfois vrai, surtout lorsque nous ignorons tous les enjeux derrière certaines décisions. À l’inverse, il nous arrive de nous limiter par peur de conséquences supposées, qui ne sont pas toujours fondées. Avec l’aide d’expert·es, nous allons explorer et nuancer ces idées reçues pour mieux comprendre la complexité de ces questions.

Aujourd’hui, nous nous attaquons à trois idées reçues :

• "Mettre en place des ruches en ville est bénéfique pour les pollinisateurs et l'écosystème naturel local" avec Naomie Bleau, apicultrice et fondatrice de La Ruchette (Québec).
• "Éteindre les lumières la nuit en ville pour limiter la pollution lumineuse et favoriser la biodiversité nocturne implique des problèmes de sécurité" avec Roger Narboni, concepteur lumière et fondateur de l'agence Concepto.
• "Implémenter plus de nature dans les projets de paysage et d'aménagement urbain fait exploser les coûts d'entretien" avec Léa Stéphan, architecte-urbaniste

Sources évoquées

• Institut Paris Région. (2023). Quand les abeilles domestiques concurrencent les pollinisateurs sauvages
• Steinbach, R., et al. (2015). The effect of reduced street lighting on road casualties and crime in England and Wales: controlled interrupted time series analysis. Journal of Epidemiology and Community Health, 69(11), 1118–1124
• International Dark-Sky Association. (2021). Crime and lighting: How to ensure safety without overlighting
• Trame noire : Portail technique OFB
• Projet de schéma directeur d'aménagement Paris-Saclay Campus urbain, par Concepto
• Le travail d'Ophélie Damblé, le livre "Guide botanique des plantes dont tout le monde se fout" et le compte Instagram @ophelietamerenature
• Cycle de webinaires "Les fausses bonnes idées" ARB IDF

Ex-oeco : SAISON 1

⁃ Écriture, direction artistique, montage par Louise G

⁃ Logo et identité visuelle par Emmanuelle Bachelier

⁃ Supports graphiques et visuels par Louise G

⁃ Musique originale par Charles Rose

⁃ Gestion des réseaux sociaux et diffusion par Louise G

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L’Analyse du Cycle de Vie (ACV) promet une révolution dans l’évaluation environnementale des projets urbains, mais sa mise en œuvre reste un défi de taille pour les professionnel·les. Dans cet épisode, nous explorons comment l’ACV pourrait être une porte d’entrée vers l’intégration du vivant dans les calculs environnementaux. Avec Morgane Colombert et Aline Brachet, nous mettons en évidence le potentiel de cette méthode pour ouvrir la voie à des pratiques plus holistiques, transformant ainsi la manière dont nous concevons et évaluons nos projets urbains.

Retrouvez Morgane et Aline sur LinkedIn

Le site de Efficacity, le logiciel UrbanPrint / le CSTB

Sources évoquées

- Brachet, A. (2020). Méthodologie d'évaluation hybride des interactions entre la biodiversité et les systèmes urbains : vers une synergie entre l'Analyse de Cycle de Vie, l'expertise écologie et la data science [Thèse de doctorat, MNHN]

- Rockström, J., et al. (2009). A safe operating space for humanity. Nature, 461(7263), 472–475

- IPBES & GIEC. (2021). Biodiversité et changement climatique – résultats scientifiques. Rapport conjoint de l'IPBES et du GIEC

- Millennium Ecosystem Assessment. (2005). Ecosystems and human well-being: Synthesis. Island Press

- Brachet, A., & Schiopu, N. (2023). Biodiversité et cadre bâti, vers de nouvelles synergies. Construction21

- Projet Cap 2030 / projet de recherche PROOF

- Librairie ADEME

- FUN MOOC

Résumé de points clefs

• Un enjeu majeur est d’acculturer les acteurs aux méthodes globales, en lien avec les évolutions futures de la RE2020.
• La biodiversité est difficile à modéliser en raison de sa complexité et des multiples interactions entre échelles. Il est illusoire de vouloir tout cristalliser autour d’un indicateur unique.
• Il faut mettre en relation les bénéfices locaux pour la biodiversité et les impacts « ex-situ » (carbone, pollution) avec une approche multicritères, afin éviter des décisions précipitées.

Ex-oeco : SAISON 1

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Dans cet épisode, nous mettons en lumière le rôle essentiel de la mobilisation citoyenne pour relever les défis environnementaux urgents en milieu urbain. Avec Nicolas Pelletier, nous discutons des actions menées par Nature Québec pour promouvoir la renaturation urbaine et améliorer le bien-être des communautés. À travers l’analyse des obstacles structurels rencontrés et des stratégies inclusives de participation citoyenne, cet échange révèle comment l'implication des habitant·es renforce l'impact des projets de verdissement.

Retrouvez Nicolas sur LinkedIn

Rendez-vous sur le site de Nature Québec : outils, guides de plantation et d’entretien…

Sources évoquées

• Les travaux de David Harvey : droit à la ville, lutte pour l’espace
• Les théoriciens de l’école de Chicago, Robert E. Park
• Projet des Ruelles vertes et actives
• Gestion différenciée de la tonte Plaines d'Abraham (Québec QC)
• Ruelles bleues-vertes Pointe-Saint-Charles (Montréal)
• Navarinou Park, Exarchia (Athènes)
• Balade urbaine n°1 Québec, QC - Ex-oeco

Résumé des points clefs

• Les projets de renaturation urbaine font face à plusieurs obstacles : conflits d’usage, réticence citoyenne et organisation en silo, qui freinent leur mise en œuvre et limitent leur impact.
• Les méthodes participatives, comme la mobilisation citoyenne, la sensibilisation par l’action et la co-création, sont des leviers essentiels pour surmonter ces freins et garantir la durabilité des projets de verdissement.
• Les projets de Nature Québec sont monitorés pour évaluer leur efficacité sur plusieurs indicateurs comme la pollution, les températures d'air et impacts positifs sur la santé des habitant·es.
• Les différences entre le Canada (climat plus rigoureux, densité urbaine plus faible) et la France influencent les approches d’aménagement urbain. Toutefois, les deux pays font face à des enjeux similaires, notamment les crises environnementales.
• Impliquer chaque citoyen·ne dans l’aménagement urbain permet non seulement d’atténuer les oppositions, mais aussi de renforcer leur sentiment d’utilité et leur engagement envers la transformation de leur environnement direct.

Podcast Ex-oeco : SAISON 1

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