Pour ce huitième épisode d’En quête des possibles, on s’intéresse aux enjeux de médiatisation d’un événement sportif international tel que les Jeux.

L’Histoire des Jeux s’écrit sur les terrains de sport mais aussi sur nos écrans, dans nos journaux, nos radios et nos réseaux sociaux. Elle s’inscrit dans une relation triangulaire entre les athlètes, en quête de promotion de leur sport et de leur parcours, les médias dont le souci principal est de générer un maximum d’audience afin de rentabiliser l’achat de droits télé aux montants toujours plus élevés, et les téléspectateur.trice.s, avides d’émotions et de grands frissons.

L’Histoire des Jeux se fait avec elleux. Derrière la couverture médiatique d’un événement annoncé comme “populaire” se dégage une certaine vision du sport et plus largement d’une société qui serait désirable et respectueuse de chacun.e… L’enjeu est de taille, la lucarne petite !

Mélina est partie à la rencontre de Marie-George Buffet, Ministre des Sports et de la Jeunesse de 1997 à 2002 à l’origine de la “taxe Buffet”, une taxe sur la cession des droits de retransmission d'événements sportifs se déroulant en France afin de penser le financement du sport amateur. Elle s’est entretenue également avec Sandy Montañola, enseignante-chercheuse en sciences humaines et sociales à l’Université de Rennes autour de la place des femmes dans les médias en tant que journalistes et en tant que sportives. Enfin, elle a échangé avec Michaël Jeremiasz, consultant médias et chef de la délégation Paralympique pour Paris 2024 ainsi que Géraldine Weber, journaliste et animatrice télé à Eurosport. Ensemble, ils ont évoqué l'importance d'avoir une ligne éditoriale qui offre une place de choix aux athlètes et à leur récit dans le sens d’une visibilité inspirante pour toustes.

Une quête de Paris à Saint-Denis en passant par Issy-les-Moulineaux.

Un épisode médiatiquement audible et out !

Lectures

- La théorie de la Fiction-Panier de Ursula K Le Guin

Musiques

- Mutate de Jeanne Added

- Haut-niveau d’Aya Nakamura

Archives

- Extrait du live finale judo RIO 2016 avec Clarisse Agbegnenou - France Télévisions

- Extrait reportage France TV Sport sur le parcours de l’athlète Arnaud Assoumani

- Extrait journal RMC Sports suite à la médaille d’argent de l’athlète Mélina Robert-Michon aux JO de Rio en 2016

- Extraits des émissions Mon Paris Olympique animée par Géraldine Weber - Eurosport

Une émission soutenue par Sanofi.

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Pour ce septième épisode d’En quête des possibles, on s’intéresse à la planète, à ses limites, à son urgence écologique, aux enjeux du vivant et du viable. Peut-elle encore être une terre d’accueil pour les Jeux et autres grands événements sportifs ? Peut-elle encore supporter le dépassement de soi et la culture du plus haut, plus fort, plus vite, devise de l’olympisme dit moderne ?

Mélina est partie à la rencontre de Georgina Grenon, directrice Excellence Environnementale de Paris 2024, et de César Dugast, expert climat et co-fondateur de l’ONG Éclaircies, pour une analyse clairvoyante de la stratégie environnementale de Paris 2024. Elle a également échangé avec Arthur, membre du collectif Saccage 2024 basé en Seine-Saint-Denis et militant en faveur de la fin de l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques, ainsi qu’avec Léa Brassy, surfeuse et apnéiste, usagère responsable de l’océan qu’elle considère comme la matrice du vivant.

Une quête de Paris à Saint-Denis en passant par Douarnenez en Bretagne.

Un épisode vertueusement écolo et out !

Lectures

- Les Guérillères de Monique Wittig

- Respire de Marielle Macé

Musiques

- Mutate de Jeanne Added

- À perte de vue de Pomme

- On accélère de Laeti

Archives

- Extrait sonore de la table ronde à l’occasion de l’événement Demain le sport autour de la question : "Les Jeux peuvent-ils vraiment être écolos ?"

- Extraits sonores de vidéos réalisées par Saccages 2024

- Extrait sonore de l’émission Destination Paris de France 24

Une émission soutenue par Sanofi.

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Pour ce sixième épisode d’En quête des possibles, on s’intéresse au sport et aux valeurs éducatives qu’il porte en lui…comme par magie parfois !

La cour de récréation, les cours d'éducation physique et sportive (EPS) à l’école ou encore de sport au sein des clubs, à chacun de ces endroits, s’exprime, en effet, la conviction que le sport est un formidable outil d’éducation. Pourtant, les jeunes y vivent des expériences qui ne sont pas toujours enjouées ni propices à éveiller les consciences et développer le libre arbitre.

Cela s’avère vrai aussi (surtout ?) pour celleux qui s’affirment jusque dans la cour des grands : la scène olympique et paralympique n’est pas exemplaire de ce point de vue là.

Les adultes agissants ont alors la responsabilité de ces terrains à réinventer pour qu’ils soient véritablement des espaces émancipateurs pour tous les enfants et les adolescent.e.s.

Comment tirer du sport de véritables enseignements grâce à une approche pédagogique épanouissante et constructive pour chacun.e ? Et finalement, comment faire du jeu un enjeu d’expression plurielle du nous ?

Mélina est partie à la rencontre d’Édith Maruéjouls, géographe du genre et fondatrice du bureau d’étude l’ARObE - L’Atelier Recherche Observatoire Égalité, de Cédric Hayère, directeur de l’Union Nationale du Sport Scolaire, et de Baptiste Anelli, professeur d’EPS au collège Évariste Galois à Paris 13ème.

Elle a également échangé avec la vice-championne olympique d’aviron, Claire Bové, en préparation pour Paris 2024, et avec Franck Courtois, ex-judoka et conseiller technique à la fédération française de judo, ardent défenseur de l’éducation populaire.

Une quête de Paris à Bordeaux en passant par La Roche-sur-Yon.

Cet épisode est éducatif et out !

Lectures

- La petite communiste qui ne souriait jamais de Lola Lafon

Musiques

-Mutate de Jeanne Added

- Frangines d’Anne Sylvestre

- Kid d’Eddy De Pretto

Archives

- Extrait du film documentaire "La conquête de l’espace" de Françoise Davisse et Nicole Abar.

- Extrait live Jeux de Tokyo sur France Télévisions - Finale d’aviron catégorie couple léger féminin avec Claire Bové

Recommandations

- Conférence gesticulée « Le sport n’est pas un jeu d’enfant » de Franck Courtois

- Livre "Faire je(u) égal : Penser les espaces à l'école pour inclure tous les enfants" d’Édith Maruéjouls

Une émission soutenue par Sanofi.

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Pour ce cinquième épisode d’En quête des possibles, on s’intéresse au mouvement sportif et à son organisation dans le sens d'un sport pour toutes et tous.

Avec Paris 2024, le sport devient Grande Cause Nationale du gouvernement. Cette année olympique et paralympique fait le voeu de nous mettre toutes et tous en mouvement, de lutter contre la sédentarisation. Pour marquer les esprits, un slogan : « Bouge 30 minutes par jour ». Ce qui ne doit pas nous empêcher de manger encore quotidiennement 5 fruits et légumes, comme convenu !

Une nouvelle injonction bien frugale face à l’ampleur de la crise du sport en France à l’image des nombreux abus relevés au sein des instances dirigeantes ces dernières années.

Scandales financiers, déliquescence des organigrammes et de la gestion, exclusion des sportives désireuses de porter un couvre-chef sportif et témoignages de multiples violences sexistes et sexuelles.

Confronté à un entre-soi vieillissant et opprimant, comment le sport peut-il rester populaire et appartenir à toustes dans le respect de ses pratiquantes et pratiquants ?

Mélina est partie à la rencontre de Marie-George Buffet, ex-ministre de la Jeunesse et des Sports sous Jospin puis députée de 2002 à 2022 dans la 4eme circonscription de Seine-Saint-Denis, aujourd’hui co-présidente du comité national pour renforcer l’éthique et la vie démocratique dans le sport, de Clément Rémond, co-président de la Fédération Sportive et Gymnique du Travail (FSGT) dans le département de Seine Saint-Denis, et de Claudio Yelegou, nageur camerounais en lice pour les Jeux accompagné de son entraîneur Sébastien Peratou.

Elle a également échangé avec Haïfa Tliti, chercheuse à l’université VUB de Bruxelles et Hélène, basketteuse et membre fondatrice du collectif Basket-ball pour toutes quant à la question du couvre chef sportif et de l'exclusion en France des sportives qui le porte.

Une quête depuis l’assemblée nationale à Paris jusqu’à la bibliothèque François Mitterrand, en passant par la piscine municipale Marlène Peratou d’Aubervilliers et par le gymnase Jean Vilar d’Achères.

Un épisode sportivement populaire et out !

Lectures

- Ne t'arrête pas de courir de Mathieu Palain

- La discrétion de Faïza Guène

Musique

- Mutate de Jeanne Added

- Ils ont peur de la liberté de Keny Arkana

Archives

- Audition à l’Assemblée nationale de Marie-George Buffet et Stéphane Diagana - 23 novembre 2023

Une émission soutenue par Sanofi.

Une émission soutenue par Sanofi.

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Pour ce quatrième épisode d’En quête des possibles, on s’intéresse aux liens entre le sport, l’art et la culture.

Ils se côtoient dans la mythologie grecque d’abord, puis sous la bannière de l’Olympisme moderne.

A l’approche de Paris 2024, ce rapprochement, inscrit dans la Charte Olympique, fait figure d’un programme sous le label intitulé « L’Olympiade culturelle ». Des artistes de tous horizons sont invité.e.s à faire la part belle à la scène culturelle française. Des projets attachés à créer des passerelles entre la culture et le sport sont soutenus et plus ou moins subventionnés.

Entre performance sportive et création artistique, où se trouvent et qui sont les "véritables" artistes ? Comment sport et art, deux champs d’expressions souvent opposés parviennent-ils à faire culture commune et à nous rassembler ?

Mélina est partie à la rencontre d’Aya Cissoko, triple championne du monde de boxe, autrice et militante géministe et anti-raciste, dans le cadre de l’exposition photographique "L’art est un sport de combat" qui lui a été consacrée sur les grilles de la Tours Saint-Jacques, de Barbara Chanut, comédienne et metteuse en scène de la pièce Duras - Platini, produite par la Compagnie Sochin ,et de Pauline Bastard, artiste plasticienne, dont la vidéo "La cérémonie des cérémonies" a figuré dans l’exposition collective "Tout cela forme un ensemble" à la Mairie de Paris.

Aussi, l’été prochain, une nouvelle discipline à l’ancrage initialement artistique, le breaking entrera en piste, place de la Concorde, pour la première fois de l’histoire de Jeux. Mélina a assisté à l’INSEP à l'entraînement de Khalil Chabouni, B-Boy du Pôle France en préparation pour les Jeux.

Une quête 100% à Paris, ce qui pose aussi question !

Un épisode artistiquement entraînant et out !

Lectures

- Être noire en France - Tribune d’Aya Cissoko pour le journal La Croix

Musiques

- Mutate de Jeanne Added

Archives

- Vidéos Breaking événements live lors du Red Bull BC One+

- Vidéo You Tube - extrait de « Jeux Olympiques et Culture » du compte Smart EPS

- Vidéo INA Pro - extrait du Journal 12-13 Édition nationale de France 3

Évènements culturels : Projets labellisés "L’Olympiade culturelle" dans le cadre de Paris 2024

- Exposition photographique "L’art est un sport de combat" - Rencontre entre la photographe Françoise Huguier et Aya Cissoko

- Pièce de théâtre Duras - Platini - Mise en scène Barbara Chanut - Production compagnie Sochin

- Exposition collective "Tout cela forme un ensemble" avec l’artiste Pauline Bastard - Prix 1% marché de l’art de la Ville de Paris

Une émission soutenue par Sanofi.

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Pour ce troisième épisode d’En quête des possibles, on s’intéresse aux Jeux paralympiques et à leur dynamique sportive et sociétale.

À l’approche de Paris 2024, au défi de l’inclusion, on assiste à une grande promotion du parasport.

En grec, le préfixe « para » signifie « à côté de ». Donc, un sport à côté de celui des athlètes dits valides, le vrai sport, le validé.

Pour concourir ensemble sous le dôme de l’équité nécessaire au déroulé de la compétition, les sportif.ve.s handi.e.s sont classifié.e.s., hiérarchisé.e.s sur la base de leur spécificité décrétée "déficiente".

Quelle place leur est réservée ? Quelles inégalités et/ou injustices les frappent sur le terrain de sport comme dans tous les espaces pourtant publics ? Et pourquoi est-il important de ne pas les considérer comme des héros ou héroïnes ?

Mélina est partie à la rencontre de Nantenin Keita, parathlète, spécialiste du 400 mètres en lice pour Paris 2024, de Samir Gassama, entraîneur de l’équipe de joueurs non-voyants au Bondy Cécifoot Club, ainsi qu’Anne-Élizabeth D’Acremont et Ryadh Sallem, joueur.se.s de rugby fauteuil au Club CAPSAAA.

Enfin, elle a échangé avec la militante handi-féministe du collectif Les Dévalideuses et conseillère municipale Europe Écologie Les Verts, co-responsable de la commission handicap.

Une quête de Paris à Bondy en passant par Ivry.

Un épisode anti-validiste et out !

Lectures

- De chair et de fer de Charlotte Puiseux

- « Je suis un légume (bio) heureux, merci. » extrait de Nos existences handies de Zig Blanquer

Musiques

- Mutate de Jeanne Added

- La différence de Salif Keita

- La symphonie des éclairs de Zaho De Zagazan

Archives

- Diffusion Live France Télévisions - Finale du 400m (catégorie t13) lors des Jeux Paralympiques Rio 2016

- Vidéos Instagram des actions des Dévaliseuses aux Invalides et lors de la journée paralympique - crédits Stéphanie Atlan

Une émission soutenue par Sanofi.

Cet épisode leur est dédié, il est anti-validiste et out !

Lectures

- De chair et de fer de Charlotte Puiseux

- « Je suis un légume (bio) heureux, merci. » extrait de Nos existences handies de Zig Blanquer

Musiques

- Mutate de Jeanne Added

- La différence de Salif Keita

- La symphonie des éclairs de Zaho De Zagazan

- Bloodflow de Grandbrothers

Archives

- Diffusion Live France Télévisions - Finale du 400m (catégorie t13) lors des Jeux Paralympiques Rio 2016

- Vidéos Instagram des actions des Dévaliseuses aux Invalides et lors de la journée paralympique - crédits Stéphanie Atlan

Montage : Sulivan Clabaut - Réalisateur chez Allsound.

Une émission soutenue par Sanofi.

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Pour ce deuxième épisode, on s'intéresse à la question de la parité. Car oui, en 2024, pour la première fois depuis 128 ans, l’olympiade sera paritaire. Au coup d’envoi des prochains Jeux Olympiques, il y aura donc 10500 athlètes en présence, dont 5250 hommes et 5250 femmes.

De quoi acclamer le Comité international olympique si soucieux de s’attaquer aux inégalités de genre ? Non. Une attente de plus de 100 ans mérite un peu d’humilité.

Des sportives à considérer, enfin ? Oui. Entièrement. Dans leur plaisir à exister sur les terrains de sport, dans leur lutte sans relâche pour être respectées et accompagnées comme des athlètes professionnelles, et dans leur quête de liberté inconditionnelle.

Mélina Boetti est partie à la rencontre d'Anne Schmitt, sociologue genre et sport à l’université Paris-Saclay , de Florys Castan Vicente, historienne du sport dont la thèse s'intéresse aux liens entre les activités physiques des femmes et les féminismes en France, de Juliana Antero, chercheuse à l’INSEP autour du cycle menstruel des sportives, et Isabelle Yacoubou, ex-internationale française et basketteuse professionnelle au club de Tarbes.

Une quête de Paris à Tarbes en passant par Saclay.

Un épisode féministe et out !

Lectures

- Le Ladies Football Club de Stefano M

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Pour ce premier épisode d’En quête des possibles, on s'intéresse au corps.

Car, avant tout, qui font les Jeux ? Des athlètes en quête de performances et de médailles mais surtout des corps en action. Parmi eux, des corps sportifs qui défient le genre loin de la binarité homme - femme, des corps musclés scrutés, testés malgré eux face au doute de leur “non féminité”, des corps à la sexualité revendiquée hors de l’hétéronormativité.

À l'approche des Jeux 2024, quel terrain d’expression est réservé à ces corps aux identités de genre et d’orientation sexuelle dissidentes?

Sur le chemin de sa réflexion, Mélina Boetti, est partie à la rencontre de nombreuses personnalités et experts : Ludivine Brunes, enseignante d’éducation physique et sportive et chercheuse - "Transidentité et sport de loisir", Lucie Pallesi, doctorant.e Université Paris-Saclay - "Transidentité et sport de compétition", Marie Patouillet, championne du monde de paracyclisme sur route et vice-championne du monde de paracyclisme sur piste, en bronze aux derniers Jeux de Tokyo, et Alexia Cérénys, joueuse trans du championnat national rugby Élite 1 au club de Lons Section Palois.

Une quête, de l’Insep à Paris en passant par Angers et Lons, qui bouscule l’ordre du genre.

Un épisode queer et out!

Lectures

- Testo Junkie de Paul B Preciado

- Étreins toi - poème « La femme qu’est devenue le garçon » de Kae Tempest

Musiques

- Mutate de Jeanne Added

- Joli danger d'Aloïse Sauvage

- Espoir d'Arianne Moffat

Archives

- Extrait de la cérémonie des Out d’Or 2019

Une émission soutenue par Sanofi.

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