Aujourd'hui je suis avec Hélène Bares pour parler du travail autour de son film "Evy & Moi."

C’est la fin de l’été et Hélène, trentenaire récemment séparée d’une relation compliquée, quitte Paris pour trouver refuge chez sa cousine Evelyne, aussi connue sous le nom d’Evy, à Annemasse. Cette soixantenaire pétillante, devenue aveugle tardivement, vit dans un appartement envahi par les blattes et les punaises de lit. De confessions en fous rires, les deux femmes que tout semble opposer finissent par quitter l’appartement et prendre quelques vacances sur les rives du Léman. Sans argent ni voiture, mais bien décidées à profiter de la vie, elles partent à l’aventure sur des chemins qui leur feront faire des rencontres improbables, et envisager un nouveau départ. Dans Evy & moi, Hélène Bares met en scène la relation unique qu’elle entretient avec sa cousine plus âgée, qui relèverait de la fusion tant leur complicité tient dans le détail des mots et de leur répartie. Dans la légèreté de cet été aux allures rohmériennes, les deux comparses se métamorphosent en des Thelma et Louise cherchant à se reconstruire grâce à leur sororité. Une véritable ode anti-déterministe, dans laquelle les deux protagonistes se mettent en scène comme héroïnes de leurs propres vies.

Diplômé de l’École d’Arts de Cergy, Jules Cruveiller développe une pratique valorisant une dimension expérimentale et artisanale du cinéma. Il s’est engagé dans le fonctionnement et la programmation du Cinéma La Clef lors de son occupation de 2019 à 2022. Il a notamment montré ses films au Bal et a participé à diverses expositions collectives. Il reçoit en 2018 le Grand Prix André S. Labarthe au festival Côté Court de Pantin, pour son film de fiction, Fuite.

Marie Bottois est une jeune réalisatrice née en France. Elle a réalisé son premier film à l'École documentaire de Lussas en 2013 : "Histoires de France partie 2", sélectionné à Visions du réel, Nyon 2014, Catégorie premiers pas. Ce court-métrage documentaire non narratif et sans parole décrit l'attente du départ, dans un autocar de province. Avec "Slow-ahead", produit par le GREC, elle poursuit sa démarche d'hybridation entre observation anthropologique et expérimentation visuelle et sonore. Le film plonge le spectateur à l'intérieur d'un monde hermétique, l'industrie de la marine marchande.

Aujourd'hui je suis avec Nathanaël Ruiz De Infante pour parler du travail autour de son film Tarasca.

Après une formation de comédien et de technicien de l’image Yohan Guignard intègre l’IAD (l’institut des arts de diffusion) à Bruxelles afin d'y suivre un Master de réalisation en Documentaire. Il réalise plusieurs documentaires dont Route 219 diffusé sur France Télévisions, et Récifs, qui plonge le spectateur dans les vestiaires d’un club de rugby amateur.

Il réalise sa première fiction avec le court métrage Adieu la chair !, sélectionné dans de nombreux festivals et diffusé sur Arte. Son travail se concentre sur des parcours d’individus devant trouver leur place dans un corps collectif.

Son film Random Patrol est sélectionné au festival Cinéma du réel en 2021.

Il développe actuellement le long-métrage documentaire Le Film de Rafat, qu’il coréalise avec un cinéaste syrien ayant mis en scène son quotidien lors du siège de la Ghouta Orientale.

Sarah Mallégol vit à Paris. Après un diplôme en montage elle suit des études en cinéma à l’université Paris Denis Diderot. Elle collabore ensuite pendant plusieurs années en programmation cinéma et sur des projets artistiques avec des lieu d’art et des festivals.

En 2016 elle fait l’Atelier documentaire de la Fémis.

Après avoir co-réalisé son premier moyen-métrage documentaire, « Sakina » (Festival Côté Court 2020), « Kumva, ce qui vient du silence » (2023) est son premier long métrage documentaire, produit par Vertical Production, et sélectionné dans de nombreux festivals internationaux (Dok Leipzig - Prix Interreligieux, Boden International Film festival - Best Feature documentary, Escales documentaires de la Rochelle, Festival International du film Politique de Carcassonne, Doc Coimbra - Prix du meilleur long-métrage, Mois du film documentaire, Festival la Première fois, Doc Cévennes, …).

Sarah Mallégol intervient également dans de nombreux ateliers d’analyse et de réalisation cinéma.

Louis a grandi entre Paris et le Sud-Ouest de la France. Après des études en cinéma documentaire entre Buenos Aires (UNSAM, 2015) et Paris (master DEMC, 2016), il assiste Sébastien Lifshitz sur les tournages d'Adolescentes et de Petite Fille.

Il est aussi chef opérateur pour des documentaires primés en festival (La Forêt de l’espace de Victor Missud, La Lumière bleue de Laure Bioulès...). Un pasteur est son premier long métrage documentaire.

Laurie Lassalle est une réalisatrice, monteuse et musicienne née à Paris. Elle commence sa carrière au cinéma avec des vidéos sur la danse et la musique, des vidéos pour des artistes comme Melody’s Echo Chamber, Judah Warsky, Mina Tindle, Ricky Hollywood, La Féline. Elle filme aussi pour son ancien groupe My Girlfriend is Better than Yours.

Laurie Lassalle se lance ensuite dans le documentaire et travaille comme monteuse sur des films de cinéma, assistant notamment François Quiqueré sur La France de Serge Bozon (Quinzaine des Réalisateurs 2006). En 2014, elle réalise son premier court métrage produit par Haïku Films, Les fleuves m'ont laissée descendre où je voulais, sélectionné à la Semaine de la Critique et au Festival international du film d’Amiens.

Elle tourne à partir de décembre 2019, dans le cadre du Mouvement des Gilets jaunes, son documentaire de long métrage Boum Boum, sorti en juin 2022.