Cette période de l'hiver dans laquelle nous entrons de plain-pied semble être une période où tout s'arrête, les dernières feuilles des arbres sont tombées et on a l'impression que les arbres sont là à attendre le printemps avec leurs bras qui sont tendus vers le ciel comme un signe d'espoir. C'est bien ça finalement le message aussi de cette veillée de Noël, c'est un temps de recueillement, un temps aussi où on se retrouve avec des amis ou en famille où on célèbre, on célèbre la joie de se revoir. Et on allume des bougies. Et ces petites lumières sont autant d'espoir dans nos cœurs, de quelque chose qui va se passer de mieux.

C'est un temps donc de recueillement, un temps d'introspection où nous sommes invités à explorer ce qu’il y a de plus intime en nous, à visiter chacun de nos recoins où on n'aime pas trop aller parce qu'on sait que ce sont des facettes de nous qui nous plaisent moins. Mais ce sont aussi des endroits à l'intérieur de nous où se trouvent des rêves qu'on n'a pas encore réalisés ou qu'on a peut-être même oubliés.

D'autres endroits dans notre corps sont ceux qui contiennent nos peines, nos chagrins, nos regrets, nos remords.

Mais il y a aussi des recoins de nous, des endroits de nous où nous éprouvons de la joie. Et l'introspection, c'est vraiment revenir dans ces moments-là, se remémorer tout ce qui s'est passé.

La période de Noël est justement une bonne période pour faire le bilan de l'année quelques jours avant la fin de l'année. Si vous n'avez pas l'habitude de le faire, c'est vraiment une chouette chose à faire, c'est de mettre des objectifs en début d'année.

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Vous avez peut-être déjà constaté que certaines personnes ont l'air d'être déconnectées de leur corps. C'est comme si elles flottaient et on le voit dans leur corps, dans leur physique, mais aussi dans leur langage.

Pourquoi certaines personnes sont déconnectées de leur corps ?

Si nous avons fait le choix de naître, c'est justement pour vivre ce principe de l'incarnation. Évidemment, ça engendre aussi quelques difficultés terrestres, comme, par exemple gagner sa vie pour vivre, pour manger, pour s'habiller, pour avoir un toit, mais aussi de manière plus légère, être en contact avec les autres. Fonder une famille, éventuellement.

Et bien sûr, c'est une expérience enrichissante et parfois même fascinante, mais, cependant aussi difficile à certains moments et surtout lorsqu'on se déconnecte de son corps. Alors bien souvent, on n'est pas conscient d'être déconnecté de son corps. Et donc on ressent une très grande fatigue. Ça, c'est la première conséquence. Quand vous êtes tout le temps fatigué, vous pouvez vous poser cette question, « est-ce que je suis encore bien reconnecté à moi ? » C'est-à-dire « est-ce que je suis encore bien dans l'ici et maintenant ? »

Il existe plusieurs techniques pour se reconnecter à son corps. L'exercice que je vous propose de faire est un exercice qui peut être perturbant pour certains, mais c'est un exercice très intéressant, car il va vous reconnecter dans l'instant à votre corps.

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J’ai besoin de manger. J’ai besoin de boire. J'ai besoin de toi. Mais qu'est-ce que c'est finalement le besoin ?

Qu'est-ce que c'est qu'un besoin finalement ? Quelle est l'utilité et le rôle de nos besoins dans le maintien de notre survie ? De notre vie ? Quels sont les liens entre la satisfaction de mes besoins, qui me permettent donc de rester en équilibre, et le fait que je suis encore en vie dans ce monde incarné. C'est justement le rôle et l'utilité de ces besoins de permettre à un être vivant de rester en vie. Si vous n'éprouviez pas le besoin de la soif, eh bien vous pourriez mourir de déshydratation. Pareil pour la fin. Ce sont des besoins primaires.

L'être humain a cette caractéristique supplémentaire par rapport aux animaux, ses besoins ne sont pas uniquement des besoins de survie matérielle, mais aussi de survie psychologique et spirituelle. Nous avons tous des besoins et des besoins qui sont vraiment matériels parce qu'ils nous permettent de rester en vie.

Le premier besoin, on n’en a pas conscience, mais c'est celui évidemment de respirer, d'inspirer et d'expirer. Mais c'est aussi de manger et d'éliminer. Parfois, on ne se rend pas compte que les sentiments, les besoins, peuvent être en manque ou en excès et on va toujours chercher un point d'équilibre sans jamais y arriver. C'est un mouvement permanent qui me fait accepter que mes besoins ne sont pas et ne seront jamais satisfaits. Ils ne le sont que le temps d'un instant. J'ai soif, j'ai un besoin d'hydratation. Je vais boire. Mon besoin est satisfait ; dans quelques minutes ou dans une heure, j'aurai de nouveau soif.

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