エピソード

  • Les radios France Bleu ont été rebaptisées « ici »
    2025/01/11

    Lundi 6 janvier 2025, les 44 stations locales du groupe Radio France ont changé de nom. Elles s’appelaient France Bleu et sont devenues « ici ». Céline Pigalle, directrice du réseau de ces radios, est l'invitée de L'atelier des médias pour expliquer les enjeux derrière ce renommage, notamment la promesse d’une proximité renforcée.

    Durant ces 30 minutes d'entretien, Céline Pigalle explique que les radios du réseau « ici » s'appuient sur « deux choses fondamentales : le local et la proximité », qui étaient déjà l'ADN de France Bleu.

    « Le local, c'est dire à ceux qui nous écoutent ce qui se passe là où ils sont et qu'ils dont ils n'ont pas forcément connaissance sur les antennes nationales », précise celle qui est la directrice du réseau « ici » mais aussi directrice éditoriale déléguée en charge de l’information et de la proximité. « Et puis il y a toutes les logiques de proximité et la proximité, c'est plutôt quelque chose d'affectif et c'est plutôt quelque chose de quotidien. C'est qu'on prend en charge les enjeux de la vie de tous, pas forcément les grands enjeux de l'avenir du monde, mais toutes les choses dont vous avez besoin, que vous devez savoir pour vivre bien et éventuellement pour vivre mieux. »

    Il est aussi question des audiences de France Bleu (qui rassemble près de 2,7 millions d’auditeurs quotidiens, selon les derniers chiffres de Médiamétrie, publiés le 9 janvier), des synergies avec France 3 et notamment les matinales communes, et de l'importance de l'offre d'information du service public de l'audiovisuel.

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    30 分
  • Comment Radio-Canada valorise les perspectives autochtones (rediffusion)
    2024/12/28

    Au Canada, il y a plus de 600 communautés autochtones qui constituent 50 nations. Pour raconter les réalités et les défis de ces communautés, le média public Radio-Canada dispose d’un site internet nommé Espaces autochtones. Pour le présenter, L'atelier des médias reçoit l’un de ses journalistes : Jérôme Gill-Couture, qui est d'une communauté innu.

    Cet épisode est une rediffusion (en version courte) de l'émission du 15 juin 2024.

    « Bonjour, au nom du Festival international du journalisme de Carleton-sur-mer, dans cette journée d'ouverture et de collaboration, nous tenons à reconnaître que nous vivons sur le territoire non cédé des Micmacs. » C'est ainsi qu'a débuté une des tables rondes de la deuxième édition de ce festival auquel RFI s'est associé, en mai 2024.

    Durant cet événement, Jérôme Gill-Couture, reporter spécialisé pour le site Espaces autochtones de Radio-Canada, a pendant trente minutes répondu aux questions de L'atelier des médias.

    « Je crois que l'importance en fait d'avoir Espaces autochtones, c'est d'avoir des gens qui vont au fond des choses, qui créent des contacts avec les communautés (...) Comme plusieurs peuples colonisés à travers le monde, il n'y a pas eu nécessairement une couverture positive des communautés autochtones. Les seules fois où ils étaient mentionnés dans les médias, c'était pour dire qu'il y avait des gens qui se suicidaient ou qu'il y avait une montée de l'alcoolisme... des gros clichés alors que ce sont des sociétés complexes comme les autres et qui font face à de nombreux défis (...) Cette couverture historique là a fait en sorte que ça a créé une méfiance avec les communautés. Une équipe spécialisée comme Espaces autochtones doit avoir en fait le temps de recréer ces liens là », explique Jérôme Gill-Couture.

    « L'importance d'Espaces autochtones, c'est d'amener les questions autochtones dans le débat public. »

    Chapitres :

    (00:00) Introduction

    (01:28) Reporter spécialisé en questions autochtones

    (02:14) Innu de Mashteuiatsh qui a fait des études autochtones

    (04:43) La raison d'être du site Espaces autochtones

    (08:45) Un bon sujet pour Espaces autochtones

    (11:58) La cible d'Espaces autochtones

    (15:28) La perception du site et l'importance du terrain

    (18:53) Le rôle des médias pour trouver la voie de la réconciliation

    (22:52) La représentation de la diversité dans les rédactions

    (26:08) Ce que pense la famille de Jérôme Gill-Couture

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    20 分
  • Sélection 2024 de podcasts francophones en lien avec l'international
    2024/12/21

    L'atelier des médias reçoit la journaliste Matilde Meslin, qui est spécialisée dans l'écoute et la chronique de podcasts. En cette fin 2024, retour sur quelques productions marquantes de l'année écoulées, toutes en lien avec l'international. Elles ont été diffusées par la RTS, Radio-Canada, France inter ou encore le studio Sonique.

    Fifty States, un podcast de Guillaume Hennette produit par Quotidien (Bangumi).

    Outside Kaboul, par Caroline Gillet, réalisation Anna Buy, un podcast France inter.

    Dans l'intimité des dictateurs, par Michèle Ouimet, un podcast de Radio-Canada Ohdio

    Carnets d’Ukraine, par Maurine Mercier, un podcast de la RTS (Suisse)

    Adieu la France, par David Commeillas, un podcast Sonique

    Code Noir, les révoltés du Gaoulet, par Vincent Hazard, un podcast d’Initial Studio pour Outre-mer La 1ère (France Télévisions).

    → Voir aussi la sélection "Nos dix podcasts préférés de 2024", par Matilde Meslin sur Slate.fr.

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    32 分
  • France 24 : les coulisses d'une refonte numérique
    2024/12/14

    France 24 vient de repenser son site et son application. Objectif : mettre en avant le direct et proposer une navigation plus adaptée pour les utilisateurs. Deux des artisans de cette refonte numérique de la chaîne française internationale de service public en racontent les coulisses et l’ambition.

    Anne de Kinkelin, directrice adjointe des environnements numériques de France Médias Monde, et Stéphane Bernstein, directeur adjoint de France 24 en charge du numérique, sont les invités de L'atelier des médias.

    Durant une trentaine de minutes, ils présentent le nouveau visage du site et de l'application (Android et iOS) de France 24 : une page d'accueil repensée, une grand place donnée au direct (liveblog et vidéo), un bloc « L'essentiel », ... Il est question d'éditorialisation, de notoriété de marque, de publicité ou encore d'intelligence artificielle (IA).

    En fin d'émission, l'édition 2025 du Challenge App Afrique est annoncée.

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    32 分
  • Sénégal : Lamine Niang veut « faire revivre » le quotidien national « Le Soleil »
    2024/12/07

    L’atelier des médias reçoit le directeur général de la société éditrice du quotidien sénégalais Le Soleil, dont l’actionnaire majoritaire est l’État du Sénégal. Lamine Niang explique la mission qui est la sienne, ses projets de numérisation du titre et ses idées pour assainir les finances de l'entreprise.

    Le secteur des médias bouge au Sénégal. L’élection fin mars 2024 de Bassirou Diomaye Faye à la Présidence de la république, puis la large victoire de son parti, le Pastef, aux législatives mi-novembre, ont rebattu certaines cartes.

    Nommé en mai 2024 à la tête de la Société sénégalaise de presse et de publication (SSPP) par le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye, Lamine Niang nourrit de grands projets pour le titre phare de son groupe : le quotidien Le Soleil.

    Ces derniers mois, il a multiplié les visites dans les médias à travers le monde pour trouver des recettes qui marchent. Après être allé à La Presse, à Montréal, à la BBC et au Times à Londres en octobre, il était de passage à Paris cette semaine. Il a visité Le Monde, Le Figaro mais aussi France 24 et RFI.

    Durant ces 35 minutes d'entretien à L'atelier des médias, Lamine Niang détaille les nombreux chantiers en cours au Soleil, qu'il présente comme un média ayant un « rôle de service public » en soutien à la politique gouvernementale, qui s'inscrit dans le « jub, jubal, jubanti ».

    En particulier la « digitalisation » du journal, alors qu'une nouvelle version de son site internet vient tout juste d'être mise en ligne. L'offre numérique du média a pour objectif d'augmenter ses abonnements (notamment dans la diaspora) et s'inscrit dans la volonté de refonte du modèle économique.

    Au micro de RFI, Lamine Niang, membre du parti présidentiel Pastef, défend la démarche des autorités sénégalaises d'établir une liste des médias autorisés à diffuser dans le pays. Pour lui, « c'est un processus tout à fait normal » car « aujourd'hui, on a besoin d'assainir le paysage médiatique ».

    Il est également question de l'importance du papier et de l'imprimé pour Le Soleil, mais aussi de l'ADP, l'agence de ditribution de la presse, qui appartient à la SSPP, et enfin du GEPPEAO, le groupement des éditeurs de presse publique d'Afrique de l'Ouest, dont Lamine Niang est depuis peu l'un des vice-présidents.

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    36 分
  • La stratégie de Snapchat avec les médias et créateurs de contenus
    2024/11/30

    Jean-Philippe Louis, responsable des partenariats contenus et créateurs au sein du bureau parisien de Snap, est l’invité de L’atelier des médias. Il explique les liens noués par l'application avec les médias et autres créateurs de contenus.

    Lancé en 2011 aux États-Unis, Snapchat a fait fureur en imposant les vidéos verticales et le format Stories éphémère, largement copié par d'autres applications. Aujourd’hui, Snap revendique 850 millions d’utilisateurs actifs chaque mois dans le monde.

    L'atelier des médias de RFI reçoit Jean-Philippe Louis. Journaliste de formation, il a travaillé pour les magazines GQ, Neon et Vanity Fair puis passé plusieurs années au quotidien français Les Echos. En octobre 2020, il a rejoint Snap Inc où il occupe actuellement la fonction de Responsable des partenariats contenus et créateurs.

    Durant quarante minutes d'entretien, il est question des relations liées entre Snapchat et les médias depuis une décennie maintenant, notamment via la fonctionnalité Discover. La présence de créateurs est en augmentation constante sur cette plateforme qui permet aux partenaires de monétiser leurs contenus.

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    42 分
  • Géorgie : paroles de journalistes indépendants attaqués par le pouvoir pro-russe (rediffusion)
    2024/11/23

    Fin mai 2024, la Géorgie a adopté une loi d’inspiration russe qui oblige les ONG ou les médias dont plus de 20 % des financements proviennent de l’étranger à s’enregistrer comme « agents de l’étranger ». À Tbilissi, pour L’atelier des médias de RFI, Arnaud Contreras a tendu son micro à plusieurs figures des médias indépendants qui refusent de se faire étiqueter.

    Cet épisode est une rediffusion (en version courte) de l'émission du 13 juillet 2024.

    Fin mai 2024, la Géorgie a adopté une loi sur l’« influence étrangère », définitivement promulguée le 3 juin. Cette ex-république soviétique du Caucase a des frontières communes avec l’Azerbaïdjan à l’est, l’Arménie et la Turquie au sud, et surtout avec la Russie, au nord. Cette loi sur les « agents de l’étranger » est qualifiée de « loi russe » par ses opposants pour deux raisons : parce qu’elle est fortement inspirée d’une loi liberticide russe de 2012 et parce qu’elle signifie pour beaucoup de Géorgiens un retour dans l’orbite de la Russie.

    En 2023, le gouvernement géorgien avait déjà tenté de faire passer une loi sur les « agents de l’étranger » mais il l’avait retirée à la suite de manifestations qui rassemblaient beaucoup de jeunes de la Gen Z, génération Z, âgés de 13 à 20 ans. En avril et mai 2024, le gouvernement a relancé le projet. La capitale Tbilissi a accueilli des manifestations quotidiennes, parfois massives, pour demander le retrait de cette loi. En vain. La déception fut immense, alors même qu’une majorité des 3,7 millions de Géorgiens, disent vouloir que leur pays rejoigne l’Union européenne.

    Concrètement, cette loi d’inspiration russe impose à toute organisation dont plus de 20 % du budget provient de l’étranger de s’enregistrer comme « poursuivant les intérêts d’une puissance étrangère ». Dans le viseur, on trouve pêle-mêle nombre d’organisations de la société civile, des ONG et des médias indépendants. Les collaborateurs de ces médias, et tout particulièrement les journalistes ont été et sont encore l’objet de pressions et d’intimidations.

    Arnaud Contreras était à Tbilissi au mois de mai 2024. Pour L’atelier des médias, il est allé à la rencontre de plusieurs figures des principaux médias indépendants de Géorgie :

    Nata Koridze, rédactrice en chef de Civil Georgia (civil.ge)

    Zaza Abashidze, fondateur de RealPolitika (realpolitika.ge)

    Giorgi Gogua, cofondateur du Project 64 (Facebook / Instagram / TikTok / YouTube)

    Buta Orjonikidze, reporter pour Netgazeti.ge.

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    20 分
  • Ce que TikTok a changé dans les apprentissages des jeunes
    2024/11/16

    TikTok s’est imposé dans les téléphones des adolescents et jeunes adultes en France et dans le monde. Pour L'atelier des médias, Emma Garboud-Lorenzoni a enquêté sur la place prise par cette application chinoise dans les apprentissages.

    Lancée en 2017, l'application TikTok a été développée par l'entreprise chinoise ByteDance pour le marché non chinois. En Chine, elle porte le nom de Douyin et se conforme à la surveillance, à la censure et à toutes les exigences du gouvernement de Pékin.

    Depuis plusieurs années, TikTok est sous le feu des critiques dans certains pays, États-Unis et Union européenne en tête. Il lui est reproché entre autres choses d’aspirer nos données personnelles, de laisser circuler de la désinformation, ou encore d’être particulièrement addictive pour ses usagers, notamment les plus jeunes.

    Et pourtant, rien qu'en France, des millions de lycéens et étudiants se servent au moins une fois par mois de TikTok pour s’informer, se divertir, mais aussi pour leurs études.

    L'atelier des médias vous propose plus d'une demie heure d'une enquête pour que nous nous fassions une meilleure idée des enjeux autour de l’une des applications les plus puissantes de sa génération.

    Avec :

    - des lycéens et des professeures d'un établissement public de Roissy-en-Brie

    - Marlène Masure, directrice des opérations de TikTok France

    - Océane Herrero, journaliste à Politico, autrice de Le système TikTok : Comment la plateforme chinoise modèle nos vies (éditions du Rocher, 2023)

    - Monsieur Prof, professeur d'anglais et créateur de contenus sur TikTok

    - Nawal Abboub, docteure en sciences cognitives, directrice scientifique de la plateforme Rising Up

    - Michel Cymes, médecin français et créateur de contenus sur TikTok

    - Adrien Joly, fondateur et CEO de l'agence Mojoy

    Dans ce grand reportage, il est question du hashtag et du prix #ApprendresurTikTok, du fil d'actualité Pour toi de TikTok, de l'agence Webedia, du Clémi, de la plateforme éducative de l’audiovisuel public français Lumni.

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    39 分