
«Le Sakifo assume une dimension politique au sens noble du terme»
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La ville de Saint-Pierre accueille la 22e édition du festival Sakifo à la Réunion, du 6 au 8 juin 2025. Avec une programmation éclectique réunissant une soixantaine d’artistes venus d’Afrique, d’Europe, d’Amérique et de l’océan Indien, l’événement s’affirme, cette année encore, comme un rendez-vous musical majeur de l’île et au-delà.
Le festival du bout du monde ne cesse de croître tout en gardant une ligne artistique cohérente, ancrée dans son époque et ouverte sur le monde. Jérôme Galabert, fondateur et directeur du festival, rappelle que l'événement, « assume une dimension politique au sens noble du terme ». Il s’agit, selon lui, de défendre des valeurs de métissage culturel et de dialogue entre les identités.
Ici, l’engagement ne se brandit pas en slogans et ne passe pas par des discours martelés sur scène, mais il s’incarne. En donnant la parole à des artistes venus de pays parfois marginalisés qui mettent en lumière les luttes sociales sans les instrumentaliser.
La programmation 2025 reflète cette ambition. Parmi les têtes d’affiche à La Réunion cette année, on retrouve Fatoumata Diawara, chanteuse malienne à la renommée internationale, le groupe Liminanas ainsi que Zaho de Sagazan. Le line-up fait aussi la part belle à la scène locale et de Maurice.
Sur les scènes réparties dans le parc du front de mer de Saint-Pierre, les musiques traditionnelles côtoient l’électro, le rock, la soul, le maloya ou encore le reggae. Une diversité qui reflète les choix d’une direction artistique attentive à la fois aux tendances globales et aux spécificités locales.
À l’heure où de nombreux festivals peinent à justifier leur existence, le Sakifo continue de défendre une vision exigeante et engagée de la culture populaire. Une constance qui explique sans doute sa longévité, sa légitimité et surtout son succès sur le territoire réunionnais.
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