• À la Une: l’espoir d’un cessez-le-feu à Gaza

  • 2025/01/14
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À la Une: l’espoir d’un cessez-le-feu à Gaza

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  • « Jamais depuis des semaines l’espoir de conclure une trêve à Gaza n’avait semblé aussi fort, relève L’Orient-Le Jour à Beyrouth. Hier après-midi, un projet d’accord a été transmis au Hamas par la délégation israélienne à Doha pour conclure un cessez-le-feu dans l’enclave palestinienne et libérer les otages israéliens toujours aux mains du groupe islamiste. “Il semble que nous nous dirigions vers un accord. Israël s’est montré très souple ces derniers jours sur un certain nombre de questions“, a déclaré le jour même un responsable israélien, alors que la proposition a déjà été validée par les médiateurs qataris, égyptiens et américains présents au Qatar. La réponse du groupe palestinien est quant à elle attendue dans les 24 heures (…), relève encore L’Orient-Le Jour. Quelques heures après l’envoi du projet d’accord, le conseiller américain à la Sécurité nationale, Jake Sullivan, a affirmé que Washington exerçait une pression considérable sur le groupe palestinien pour le pousser à accepter l’accord ».Tous les otages libérés ?D’après le quotidien israélien Haaretz, « la première phase de l’accord qui se dessine entre Israël et le Hamas devrait permettre la libération de 33 otages, dont des femmes, des enfants, des hommes de plus de 55 ans et des malades. Le Hamas n’a pas encore donné de précisions sur l’état de santé de ces otages, bien que des sources israéliennes pensent que la plupart d’entre eux sont en vie. Selon cet accord, les forces de défense israéliennes ne devraient pas se retirer de Gaza tant que tous les otages n’auront pas été restitués, mais elles autoriseraient la circulation des habitants du sud de la bande de Gaza vers le nord de celle-ci ».Pressions constantes…Côté américain, on confirme qu’un accord est proche… Hier, pointe le New York Times, « le président Biden a laissé entendre qu’un accord entre Israël et le Hamas était imminent. (…) Les négociations de haut niveau en vue d’un cessez-le-feu semblaient (en effet) s’intensifier ; les médiateurs arabes et américains faisant pression pour qu’un accord soit conclu afin de mettre fin aux combats à Gaza et de libérer les otages détenus par le Hamas avant l’entrée en fonction du président élu Donald Trump, le 20 janvier ».En fait, précise le Jerusalem Post, « cet accord est peu ou prou le même que celui qui avait été proposé il y a plusieurs semaines, voire plusieurs mois. La différence est que jusqu’au 5 novembre, il n’y avait pas de date butoir. Le matin du 6 novembre (juste après la présidentielle américaine) une date limite a été fixée : le 20 janvier, à midi, au moment où le président élu américain Donald Trump assumera la présidence ».D’ailleurs, poursuit le quotidien israélien, « au cours des dernières semaines, Donald Trump a fait des déclarations sans équivoque, avec le même message : s’il n'y a pas d’accord d’ici le 20 janvier, “tout l’enfer va se déchaîner“. Le vice-président élu JD Vance a précisé avant-hier : ce que Trump entend par là, c’est permettre à Israël de démanteler les derniers bataillons du Hamas ».Biden : pompier pyromane ?Enfin, Libération à Paris dresse un bilan sans concession de l’activité diplomatique de Joe Biden durant les quatre années de sa présidence…« Si le président américain, à la veille de son départ de la Maison Blanche, est loué pour avoir renforcé nombre d’alliances et orchestré l’appui occidental à l’Ukraine, son mandat restera terni par son soutien inconditionnel à la guerre dévastatrice menée par Israël à Gaza », estime Libération. « Impuissant – ou réticent selon ses détracteurs – à atténuer la brutalité de la guerre qu’Israël mène depuis quinze mois en réponse au massacre terroriste du Hamas le 7 octobre 2023, il s’est attiré des critiques virulentes. Son soutien indéfectible au Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, et à l’État hébreu l’a exposé à des accusations de complicité dans la “punition collective“ infligée aux Gazaouis, selon les mots du secrétaire général de l’ONU, António Guterres. (…) De plus en plus isolée, l’administration américaine s’est enfermée dans une stratégie qui a fait d’elle un pompier pyromane, affirme encore Libération, livrant des bombes à Israël tout en plaidant pour davantage d’aide aux victimes de Gaza ».
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あらすじ・解説

« Jamais depuis des semaines l’espoir de conclure une trêve à Gaza n’avait semblé aussi fort, relève L’Orient-Le Jour à Beyrouth. Hier après-midi, un projet d’accord a été transmis au Hamas par la délégation israélienne à Doha pour conclure un cessez-le-feu dans l’enclave palestinienne et libérer les otages israéliens toujours aux mains du groupe islamiste. “Il semble que nous nous dirigions vers un accord. Israël s’est montré très souple ces derniers jours sur un certain nombre de questions“, a déclaré le jour même un responsable israélien, alors que la proposition a déjà été validée par les médiateurs qataris, égyptiens et américains présents au Qatar. La réponse du groupe palestinien est quant à elle attendue dans les 24 heures (…), relève encore L’Orient-Le Jour. Quelques heures après l’envoi du projet d’accord, le conseiller américain à la Sécurité nationale, Jake Sullivan, a affirmé que Washington exerçait une pression considérable sur le groupe palestinien pour le pousser à accepter l’accord ».Tous les otages libérés ?D’après le quotidien israélien Haaretz, « la première phase de l’accord qui se dessine entre Israël et le Hamas devrait permettre la libération de 33 otages, dont des femmes, des enfants, des hommes de plus de 55 ans et des malades. Le Hamas n’a pas encore donné de précisions sur l’état de santé de ces otages, bien que des sources israéliennes pensent que la plupart d’entre eux sont en vie. Selon cet accord, les forces de défense israéliennes ne devraient pas se retirer de Gaza tant que tous les otages n’auront pas été restitués, mais elles autoriseraient la circulation des habitants du sud de la bande de Gaza vers le nord de celle-ci ».Pressions constantes…Côté américain, on confirme qu’un accord est proche… Hier, pointe le New York Times, « le président Biden a laissé entendre qu’un accord entre Israël et le Hamas était imminent. (…) Les négociations de haut niveau en vue d’un cessez-le-feu semblaient (en effet) s’intensifier ; les médiateurs arabes et américains faisant pression pour qu’un accord soit conclu afin de mettre fin aux combats à Gaza et de libérer les otages détenus par le Hamas avant l’entrée en fonction du président élu Donald Trump, le 20 janvier ».En fait, précise le Jerusalem Post, « cet accord est peu ou prou le même que celui qui avait été proposé il y a plusieurs semaines, voire plusieurs mois. La différence est que jusqu’au 5 novembre, il n’y avait pas de date butoir. Le matin du 6 novembre (juste après la présidentielle américaine) une date limite a été fixée : le 20 janvier, à midi, au moment où le président élu américain Donald Trump assumera la présidence ».D’ailleurs, poursuit le quotidien israélien, « au cours des dernières semaines, Donald Trump a fait des déclarations sans équivoque, avec le même message : s’il n'y a pas d’accord d’ici le 20 janvier, “tout l’enfer va se déchaîner“. Le vice-président élu JD Vance a précisé avant-hier : ce que Trump entend par là, c’est permettre à Israël de démanteler les derniers bataillons du Hamas ».Biden : pompier pyromane ?Enfin, Libération à Paris dresse un bilan sans concession de l’activité diplomatique de Joe Biden durant les quatre années de sa présidence…« Si le président américain, à la veille de son départ de la Maison Blanche, est loué pour avoir renforcé nombre d’alliances et orchestré l’appui occidental à l’Ukraine, son mandat restera terni par son soutien inconditionnel à la guerre dévastatrice menée par Israël à Gaza », estime Libération. « Impuissant – ou réticent selon ses détracteurs – à atténuer la brutalité de la guerre qu’Israël mène depuis quinze mois en réponse au massacre terroriste du Hamas le 7 octobre 2023, il s’est attiré des critiques virulentes. Son soutien indéfectible au Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, et à l’État hébreu l’a exposé à des accusations de complicité dans la “punition collective“ infligée aux Gazaouis, selon les mots du secrétaire général de l’ONU, António Guterres. (…) De plus en plus isolée, l’administration américaine s’est enfermée dans une stratégie qui a fait d’elle un pompier pyromane, affirme encore Libération, livrant des bombes à Israël tout en plaidant pour davantage d’aide aux victimes de Gaza ».

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